jeudi 30 juillet 2009

Trailer "A serious man" des frères Coen

Voila que vient d'apparaitre sur la toile le trailer pour le nouveau film des frères Coen. Après l'hilarant "Burn After Reading" il semble que le duo ai décidé de rester dans la comédie pour mettre en place l'histoire de Larry, un professeur de sciences physiques se fait plaquer par sa femme pour un de ses collègues. Le frère, chômeur, de Larry en profite pour s'installer chez lui, au moment où son fils est sur le point de se faire virer de l'école hébraïque et que sa fille lui pique de l'argent pour se faire refaire le nez. A cela s'ajoute un mystérieux corbeau qui envoie des lettres anonymes pour faire virer Larry de l'université, alors qu'une de ses étudiantes le drague pour obtenir une meilleure note avant de le menacer de procès pour diffamation. Larry doit alors demander conseil auprès de trois rabbins pour se sortir de ce micmac incroyable et bien torturé.

Le film devrait apparaitre sur nos écrans fin 2009-début 2010

Trailer Comic con' de "Tron Legacy" [MAJ : 30/07/09]

Ah qu'est ce que j'aime les périodes comme celles ci où de gros salon ou festival se déroulent. Avec tout ce qui s'y passe même si on est pas présent on récupère un nombre d'information assez impressionnante et souvent sur des projets fort attendus.

Voici donc le premier trailer de "Tron : Legacy" le suite du film "Tron" produit par les studios Disney. Le résultat est simplement époustouflant et le film a été pensé entièrement pour la 3D. Le film est réalisé par Joseph Kosinski et la sortie est prévu pour 2010 mais n'a pas encore de date précise. Et puis cerise sur le gateau, c'est le groupes français Daft Punk qui se charge de composer la musique du film

Synopsis : Sam Flynn (Garrett Hedlund), de la Tech-Savvy est le fils de Kevin Flynn (Jeff Bridges). En s'intéressant à la disparition de son père 25 ans plus tôt il se retrouve lui même absorbé par le monde virtuel composé de jeux féroces dans lequel son père est prisonnier.






[MAJ] : En bonus le nouveau morceau composé par daft punk pour les besoins du film.



"I love you man" de John Hamburg


Et voilà encore une comédie américaine passée à la trappe sans que presque personne ne s'en rende compte. « I love you man » est à classer dans le renouveau de la comédie américaine qui a eu lieu depuis le début des années 2000 avec toute l'écurie de Judd Apatow qui, outre-Atlantique, fait un carton mais qui, sur le vieux continent, en dehors d'un noyau de fans, ne rencontre qu'un succès modeste.

Avec le succès de « Very Bad Trip » on aurait pu croire qu'enfin la nouvelle comédie américaine allait séduire les distributeurs qui mettront les mains dans le cambouis pour dénicher tout ces films presque inédits en France pour les diffuser enfin à grande échelle. Il n'en est rien, « I love you man » est un autre exemple du fossé humoristique (ou devrais-je dire du canyon ?) qui se creuse entre nous et le pays de l'oncle Sam. Alors que le film à tout pour séduire un public assez large, de la minette fan de comédie romantique au geek avide de références, en passant par le simple fan de comédie tout court, l'arrivée d' « I love you man » se fait par la petite porte avec à peine 28 salles au compteur et une promotion qui nous trompe encore totalement sur la marchandise (mais ceci devient une habitude chez les distributeurs français). Malgré tout ça « I love you man » est l'exemple de film qui montre que toute cette nouvelle comédie américaine dont tout le monde parle n'était pas l'histoire de trois films réalisés ou produits par Judd Apatow, qui n'a rien a voir dans « I love you man », mais dont on sent l'influence, mais bien un mouvement profond qui s'installe sur la durée.

Pourtant « I love you man » n'a rien de très révolutionnaire. Sa narration est des plus classiques : situation initiale : un couple veut se marier mais le fiancé un peu coincé n'ayant pas d'ami doit trouver un témoin, élément perturbateur : il rencontre un nouvel ami assez décalé avec qui il va s'épanouir, péripéties : la nouvelle amitié va prendre le dessus sur la relation amoureuse et des doutes apparaissent pour le mariage, situation finale : il se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.

Si ce n'est pas par son originalité de scénario que « I love you man » séduit, c'est par son écriture qu'il le fait. Le réalisateur, et en même temps scénariste, John Hamburg, déjà à l'origine des scénarii de « Mon beau père et moi » et de « Zoolander », construit un film qui vogue toujours entre les codes de la comédie romantique et les références à la pop-culture tout au long du film. Les personnages sont tous un peu stéréotypé, le fiancé modèle un peu coincé, le pote étrange encore grand gamin, le gros américain un peu beauff accroc aux soirées pokers, mais tout ceci au service de l'histoire qui arrive à installer de vraies relations entre les personnages. Les scènes entre Pete, le fiancé, et Sydney, le nouvel ami, sont à la fois hilarantes, mais aussi émouvantes lorsqu'enfin, en ravalant leur surplus de virilité, ils arrivent à exprimer leurs sentiments l'un envers l'autre.

« I love you man » est également une petite perle au niveau du casting. La tête d'affiche est tenue par Paul Rudd, qu'on avait déjà pu apprécier dans « 40 ans toujours puceau » ou « Sans Sarah rien ne va ». La meilleure prestation revient sans aucun doute à Jason Segel, Marshal de « How I Met Your Mother », qui s'affirme de plus en plus comme le nouvel acteur comique de référence (avec Seth Rogen quand même). Mais c'est surtout dans les secondes rôles qu'on trouve les meilleurs surprise. On retrouve J.K Simmons, le papa de Juno, et surtout Andy Samberg qui, aux Etats-Unis, est la nouvelle coqueluche du « Saturday Night Live », et dont la moindre apparition dans n'importe quel format est un grand moment de rire. On attend juste le film où celui tiendra enfin le premier rôle et ne se contentera plus de passer uniquement 15 minutes à l'écran sur toute la durée du film.

« I love you man » montre que les élèves d'Apatow (on est toujours obligé de revenir à lui) se sont affranchis du maître pour faire eux même leurs propres films. « I love you Man » est donc une très bonne comédie qui, sans atteindre le délire complet, livre de vraies scènes cultes. On atteint pas le niveau des meilleures productions du genre mais « I love you Man » n'en demeure pas moins un très bon divertissement.


7/10

mardi 28 juillet 2009

"Là haut" de Pete Docter et Bob Peterson


Cela devient presque une habitude, chaque été on sait qu'un nouveau film des studios Pixar va sortir dans les salles créant à chaque fois l'événement. Il faut dire que tout ce que touche Pixar se transforme un peu en or. Avec le succès totalement mérité de « Wall-e » la nouvelle production des studios était attendue au tournant. Présentée en film d'ouverture à Cannes « Là haut » commence déjà sa carrière auréolée d'un certains prestige. Pour la première fois, c'est un film d'animation (qui plus est en 3D) qui ouvre le festival de Cannes. C'est un peu le film qui fait rentrer l'animation dans la cours des grands, et qui lui offre la reconnaissance qui lui a toujours fait défaut. Toutefois, le fait d'être en ouverture du festival de Cannes ne signifie pas que le film est bon (suivez mon regard et tournez vous vers l'édition 2006 du festival).

C'est donc avec impatience que tous les regards se portent sur celui qui a pour dur mission de faire suite au chef d'œuvre des studios « Wall-e ». Dans le fond Pixar n'est pas si différent de son ancien partenaire, et maintenant propriétaire, Disney. C'est avant tout du rêve et de l'enchantement que cherche à vendre la firme. Avec « Là haut » ce projet se confirme car le film est purement et simplement un voyage d'une heure et demi dans un monde d'enchantement qui ravira tous les âges.

C'est surtout ça la force de Pixar, faire des films qui, à chaque fois, ravissent petits et grands. Ce double niveau de lecture est le fruit du travail d'une équipe constituée de véritables artistes que ce soit dans le domaine de l'esthétisme du film par exemple, le personnage principal, Carl Fredericksen, est un bijou d'animation, ou celui de l'histoire. Comme tout les autres Pixar, le film navigue entre référence que seul les plus âgés comprendront et une histoire qui plaira aux plus jeunes.

Alors qu'aujourd'hui la majorité des films d'animation qui sont le plus visibles se contentent de toujours suivre le même modèle ou choisissent la facilité des suites. Les studios Pixar, eux, ne cessent d'innover et sont presque toujours dans un renouvellement qui donne un film à chaque fois différent.

Avec « Là haut » les studios ont encore une fois repoussé les limites de l'inventivité. Imaginer une maison qui vole avec des ballons remplis d'hélium est un exploit, mais en plus faire tenir un film d'une heure et demi là-dessus c'est encore plus fort. Toutefois, le pitch de départ est vite abandonné et finalement on ne verra que très peu Carl Fredericksen au commande de son dirigeable de fortune.

« Là haut » se transforme vite en un film d'aventures qui assume totalement son public jeune, et ici on peut même dire très jeunes. Certains petits clichés du « cinéma pour enfants » sont présent dans « Là haut » alors que, jusque ici, à l'inverse de Dreamworks, Pixar avait tout fait pour éviter ça. On retrouve donc les animaux qui parlent mais qui ne sont pas spécialement utiles à l'histoire, un oiseau qui est plus proche d'un jar-jar binks dans « Star Wars » qu'autre chose. Le jeune scout auto-proclamé protecteur de notre grand père favori révèle assez vite un caractère lourdingue, mais rapidement compensé par des scènes d'anthologie uniquement dûes à sa présence.

« Là haut » est avant tout un film qui fait rêver et qui se démarque par son inventivité. Sans être le chef œuvre du studio, il montre que Pixar a une longueur d'avance sur ses concurrents. Tout est maitrisé avec perfection sans jamais laisser de place à l'ennui.

Malgré les quelques simplicités dans lesquelles est tombé « Là haut », celui ci n'en reste pas moins un grand moment de cinéma, mais aussi un grand voyage dont on ne perd pas une miette. On regrette même de quitter aussi tôt nos deux compères. Ce duo improbable permet à un film particulièrement émouvant de naître. La formule peut sembler clichée, mais « Là Haut » est un film qui nous fait passer du rire au larme en quelques secondes, et nous fait constamment vibrer. Finalement n'est-ce pas cela le but du cinéma ?


8/10

vendredi 24 juillet 2009

Trailer "Alice in Wonderland" de Tim Burton

On l'attendait depuis longtemps et voilà qu'à l'occasion du comic-con' de San Diego les studios Disney en ont profité pour dévoiler le premier trailer d' "Alice au pays des merveilles" version Tim Burton.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ça a l'air bien plus sombre que la version édulcoré, mais aussi excellente, sortie en dessin animé en 1951 chez le même studio. Tim Burton semble totalement s'être rapproprié le bouquin pour en faire une version qui rentre totalement dans son oeuvre.
En tout cas ces images peuvent nous laisser conscient pour le film mais aussi pour la carrière de Burton qui, soyons honnête, connait un essouflement depuis "Sleepy Hollow" en 1999.

Le film sera disponible en 3D et la sortie fran9aise est annoncée pour la 24 mars 2010



En bonus les 5 posters du film présentant les différents personnages :

"Brüno"de Larry Charles


Borat was so 2006. Voilà ce que la promotion du film « Brüno » veut nous faire comprendre. 3 ans après le phénomène « Borat », qui encore aujourd'hui fait des vagues, les deux acolytes Larry Charles et Sasha Baron Cohen se retrouve pour « Brüno » l'histoire d'un chroniqueur de mode autrichien qui n'aspire qu'à une chose, devenir célèbre mondialement grâce à une carrière aux Etats-unis. Après Ali G et Borat voilà que les trois personnages du répertoire de l'allumé Sasha Baron Cohen connaissent tous une adaptation cinématographique.


Tout les ingrédients du succès de « Borat » sont réunis. Une approche docu-fiction, des mises en situations dans la vie réelle, le même humour trash et la même intention de pointer du doigt les mentalités dans la société américaine avec cette fois ci une préférence pour le monde du spectacle. Encore une fois Sasha Baron Cohen est totalement habité par son personnage stéréotypé et n'hésite pas à se mettre dans les situations les plus folles qui par moment relève de la vraie performance camp, mode d'expression parodique très présent dans la culture gay qui fut entre autre étudier par Susan Sontag.


A l'instar de son grand frère « Brüno » est un film particulièrement hilarant mais qui ne fait absolument pas passer « Borat » pour quelque chose de dépasser. Malgré les trois années qui se sont écoulées le duo semble persuader de toujours détenir la formule secrète et se contente de reprendre exactement le même modèle mais cette fois ci avec la « plus grande star autrichienne depuis Hitler ». Alors que « Borat » était cohérent de bout en bout « Brüno » révèle les limites du concept. L'humour trash du long métrage séduira bien sur le public mais « Brüno » est plus proche d'un film à sketch plutôt que d'une vrai histoire. Un fil rouge est bien sûr présent tout au long du film mais on peine à voir où Larry Charles cherche à nous emmener avec son film qui par moment part un peu dans tout les sens sans grand cohérence.


Alors que dans « Börat » c'était l'ensemble de la société américaine qui en prenait pour son grade ici ce ne sont que les homophobes et les peoples qui sont attaqué et « Brüno » ne se contente qu'enfoncer les portes déjà ouvertes depuis des années et n'entraine que très peu de réactions surprenantes de la part des personnes piégées. On avait pas besoin de ça pour savoir que les white trash américain avait autant de haine pour les gay qu'Arlette Laguiller pour les patrons et on se doutait déjà bien que l'engagement humanitaires de nombreux peoples s'apparentait plus à une opération de communication. La critique et le propos de « Brüno » est bien plus modéré comme si effrayé par les nombreux procès post-Borat ls créateurs avait décidé de se calmer cette fois ci.


Malgré ses défauts « Brüno » livre tout de même des scènes d'anthologie lorsque notre queer favoris fait un casting de bébé pour un séance photo ou lors de la scène finale dans laquelle on se demande comment l'acteur a fait pour sortir en vie de cette situation.


C'est avec un légère frustration qu'on sort de « Brüno » mais son plus gros défauts est surtout d'être sortit après « Borat » car il est difficile de faire mieux que cela. « Brüno » reste tout de même un énorme moment de rigolade et son interprète Sasha Baron Cohen, bien que loin d'être un situationniste, ressort comme l'un des plus grands détracteur de la société du spectacle.


7/10

mercredi 22 juillet 2009

Mini critique de "L'anniversaire de Leïla"


Pourquoi le concept de mini critique? Tout simplement parce que je suis un fumiste et que des fois je me dis que moins j'en ai à faire mieux c'est.

Tout ça pour dire que j'ai pus voir "L'anniversaire de Leïla" il y a maintenant plus de 8 mois au festival d'Amiens . C'était le dernier de mon week-end et comme toujours en festival j'avais vue des très très bon film, des moins bon films et des très très mauvais films. "L'anniversaire de Leïla" se située entre les deux dernières catégories. Ainsi vu le niveau du film, persuadé que celui ci ne serais jamais diffusé en salle française je me suis empressé de l'oublier et bien évidemment de ne rien n'écrire dessus vu que personne n'en entendrait parler et donc personne ne voudra s'informer dessus.

Toutefois je me suis trompé (ne vous méprenez pas sela n'arrive pas souvent) et les distributeurs ont décidé de peremettre à "L'anniversaire de Leïla" de sortir dans une quinzaine de salle à travers la France.

Voila lecteur, maintenant que je me suis excusé de ma paresse, qui entrainera l'écriture d'un article bas de gamme, face à toi je peux enfin te donner mon avis sur "L'anniversaire de Leïla".

Tout d'abord pour comprendre de quoi je parle un petit résumé : " Pour le septième anniversaire de sa fille, Abu Leïla ne désire qu'une chose : rentrer pour une fois de bonne heure à la maison afin de partager cette soirée en famille. Mais rien n'est moins simple pour cet ancien juge qui, alors qu'il rentrait en Palestine avec la ferme volonté d'aider son pays à sa reconstruction, a du se reconvertir en chauffeur de taxi. Confronté à l'irrationalité et le manque d'organisation de la société palestinienne, notre juge devra entreprendre un long et pénible chemin, véritable parcours du combattant, pour finalement retrouver sa maison."

Sur fond de conflit israëlo-palestinien Rashid Masharawi construit avec les mésaventures d'un chauffeurs de taxi un film sois disant burlesque mais qui peine a réellement faire rire. Les saynétes s'enchainent et les gags s'alignent mais cela reste très naïf et loin d'être pertinent. En voulant dénoncer la situation dans laquel se trouve l'organisation de son pays natale Rashid Masharawi ne fait qu'enfoncer les portes déjà ouverte et n'apporte rien au débat. Pire il le dénature en rendant la présence israëlienne sur le territoire palestinien presque inexistante. Aucune réel réflexion profonde ou nouvelle n'est présente et "L'anniversaire de Leïla" nous donnerait presque l'impression que la bande de Gaza est un lieu folklorique, où il fait bon vivre et dont la cause des problème ne serait qu'une simple mentalité un peu laisser-aller.

"L'anniversaire de Leïla" est plein de bonnes intentions mais hélas bien mal exploité. Le côté comique du film a vraiment du mal a fonctionné ce qui fait de celui ci un voyage assez ennuyeux ( regarder plusieurs fois sa montre sur un film de 70 minutes est assez révélateur).


3/10


samedi 18 juillet 2009

"The reader" de Stephen Daldry


Voilà le très attendu « The reader » de Stephen Daldry (« Billy Elliot ») qui a permis à Kate Winslet d'enfin obtenir l'Oscar de la meilleur actrice. Sorti il y a plus de six mois aux États-Unis, le film commençait à se faire plus que désirer dans notre pays. Adapté du best-seller allemand du même nom (Der Vorleser en langue originale) le film se déroule sur trois époques différentes, mais contrairement au livre, Stephen Daldry a décidé d'une narration non-linéaire entraînant de nombreux flash-back. Cette forme pouvant se montrer déstabilisante se voit assurée par un très bon casting excellent et une mise en place du film qui permet rapidement de comprendre que le jeune garçon cité ci-dessus, et interprété par David Kross, est la même personne que l'homme d'une cinquantaine d'année, joué par Ralph Fiennes brillant de sobriété. Ce Michael Berg, vrai personnage central de l'histoire, rencontre Hannah Shmitz, joué par l'excellente Kate Winslet, qui a le double de son âge, mais avec laquelle il entretiendra une relation le temps d'un été. Malgré cette relation idyllique entre les deux personnages, on ressent bien qu'Hannah Shmitz cache un secret lourd à porter. Ce n'est que 8 ans plus tard, alors que Michael est étudiant en droit et assiste à un des procès nazis, qu'il découvre le secret d'Hannah.

Le livre de Bernhard Schlink avait rencontré un énorme succès en Allemagne car celui ci constituait l'une des plus grandes œuvres sur le travail et le devoir de mémoire auxquels devaient faire face la population allemande. Dans cette réflexion s'intégrait également celle sur la façon de juger les crimes nazis et selon quels critères. Le film de Stephen Daldry reprend cette réflexion et c'est lors des moments où l'on voit Michael étudiant en droit que la plupart de ces questions sont posées. Selon quoi nos sociétés sont-elles régies ? Comment jugé équitablement des crimes perpétrés vingt ans auparavant où la législation était différente ? Mais surtout comment faire face à un passé que l'on a pas pu ou voulu contrôler ?

En plus de tout cela, Daldry remet au goût du jour la grande question qui a traversé toute l'histoire du cinéma : comment filmer l'ennemi ? En effet, même si lors des premières séquences Kate Winslet donne à son personnage un caractère assez détestable et froid, rapidement son visage humain se découvre et l'on s'y attache bien plus facilement. C'est lorsque qu'on la retrouve sur les bancs des accusés nazis qu'on ressent la même surprise que Michael. Tout comme Michael nous avons vécu une relation, très bien mise en place par le réalisateur, avec ce personnage, et on peut difficilement l'imaginer prendre part à de tels actes. Ainsi, Stephen Daldry arrive justement à ne pas diaboliser l'ennemi d'une façon simpliste, mais ce n'est pas pour autant qu'il nous le présente comme s'il avait été pardonné de tout et qu'on ne devrait plus le condamner. Stephen Daldry a donc réussi à garder l'essence du bouquin ce qui permet de présenter cette réflexion sous un autre angle et d'un point de vue peut être plus international.

Toutefois, malgré toutes ces louanges « The Reader » n'est pas non plus un chef d'œuvre absolu. A force de trop vouloir éviter les pièges du pathos et du syndrôme qui fait pleurer dans les chaumières, tout le film semble être sur un ton de retenu, les acteurs en premier. Seul David Kross se lâche vraiment dans son personnage grâce à sa jeunesse, mais Ralph Fiennes se montre bien simple, ce n'est que lors d'une ultime scène qu'on le voit vraiment livrer tout son potentiel en émotion, et bien que Kate Winslet ait gagnée la statuette dorée pour son rôle on l'a déjà vu bien plus prenante dans d'autres interprétations (« Little Children », « Les noces rebelles », « Eternal sunshine on a spotless mind ». Tout cela s'accompagne d'une mise en scène bien maitrisé, mais qui fait également dans la retenue et la simplicité.

« The reader » demeure tout de même un très bon film bien mené qu'on peut facilement classé dans la catégorie de ''film à oscar'' dû à un certain classicisme qui ne manquera pas de convaincre la majorité de ses spectateurs.


7,5/10

Compil' de Bandes-Annonces

Plusieurs bandes-annonces sont apparues sur le net ces derniers jours dont nombreuses qui annoncent déjà la tendance de la rentrée prochaine.

On commence avec la première bande-annonce de "I love you Philip Morris" dévoilé via Allociné. Le film rassemble pour la première fois à l'écran les très bon Jim Carrey et Ewan Mcgregor et raconte l'histoire vraie d'un ex-flic, ex-mari, ex-arnaqueur aux assurances, ex-prisonnier modèle et éternel amant du codétenu Phillip Morris. Steven Russell est prêt à tout pour ne jamais être séparé de l'homme de sa vie. Ce qui implique notamment de ne pas moisir en prison.
Le film est la première réalisation des deux scénaristes John Requa et Glenn Ficarra qui avaient déjà l'habitude de travailler en duo sur leurs scénarios. La présentation du film s'est faite cette année à la quinzaine des réalisateurs de Cannes et la sortie est prévu pour ce 9 septembre.

Plus d'infos sur ce film


Deuxième bande-annonce et le film risque de bien faire parler de lui à la rentrée. C'est la bande annonce de l'adaptation cinéma des aventures du petit Nicolas inventé par Sempé et Goscinny et tout ceci est réalisé par Laurent Tirard. A mon avis le film n'aura pas trop besoin de faire ses preuves vu qu'il a déjà un public au trois quart conquis mais j'ai un peu de mal à m'emballer pour ce film. Déjà Kad Merad et Valérie Mercier m'énervent plutôt et le jeune Maxime Godart à par dessus tout une sacrée tête à claque. Toutefois d'autres grand noms sont annoncés au casting ce qui peut faire du "Petit Nicolas" un familiale sympathique. La sortie est prévu pour le 30 septembre.




Voilà une troisième et dernière bande-annonce. C'est celle de "Triangle" réalisé par Christopher Smith. Le trailer ne paye pas vraiment de mine mais il faut savoir que le réalisateur est celui qui nous a déjà offert le très bon et flippant "Creep" ainsi que l'excellent et hilarant "Severance". Bref, c'est un petit génie du cinéma d'horreur qui est derrière ce projet on peut donc être plutôt confiant. Aucune date de sortie n'est encore prévue en France.

jeudi 16 juillet 2009

Première bande annonde de "Whip It" le premier film de Drew Barrymore

Quelques photos étaient déjà apparu de ce film qui sort un peu de nul part et que personne n'attendais mais qui s'annonce prometteur. On a déjà les premiers pas de Drew Barrymore en tant que réalisatrice mais surtout le retour d'Ellen Page dans un "gros" film après Juno.
"Whip it" raconte l'histoire d'une jeune fille un peu rebelle (Ellen Page) qui pour échapper à l'ennuie de sa petite ville du Texas va sympathiser avec une équipe féminine de patins à roulettes.





Ca s'annonce frais et assez rigolo de quoi faire une bonne petite comédie bien sympathique.

mercredi 15 juillet 2009

"Public Ennemies" de Michael Mann


Avec « Public Ennemies » Michael Mann reste dans le thème qui lui est très cher, celui des gangster et des bandits. Après l’adaptation de sa propre série au grand écran, « Miami Vice », et le très bon « Collateral » le réalisateur s’attaque cette fois ci au film d’époque avec reconstitution, costumes et tout le tralala.


En s’intéressant à John Dillinger c’est directement dans les années 30 et l’époque de la grande dépression que nous envoie Mann. Tout est là, l’environnement est excellemment reconstitué, le film est très bien documenté sur l’époque mais à la vue de « Public Ennemies » on sent quelque chose qui ne tourne pas rond et sonne faux sur l’ensemble du film. Ce fléau s’appelle le numérique. Avec cette nouvelles technologie Mann a crut trouver la solution magique pour faire des films mais on en est bien loin. Alors que la méthode se prêtait fort bien à « Collateral » et « Miami Vice » créant ainsi une image froide et mécanique s’adaptant à l’époque traité c’est tout un autre problème pour ce qui est des années 30. Tout le travail de reconstitution est gâché par un image qui donne à « Public Ennemies » un aspect à la fois de making-of, de clip, ou de premier court-métrages particulièrement énervant au bout de 2h15 de film.


Le principal argument du film repose bien sûr sur l’éventail de stars que composent le casting. Marion Cotillard signe son premier film post-oscar et montre qu’elle est bien parti pour conquérir l’Amérique. Christian Bale est relégué au second plan mais remplit toujours sa mission du gars qui n’a aucune expression sur le visage mais qui en impose à l’écran . Et pour finir, presque comme dans tout les films où il est présent Johnny Depp attire toute l’attention tellement son jeux est excellent et il signe ici un des grands rôles de sa carrière.


Toutefois, tout ce beau monde ne suffit pas à faire le film de l’année et « Public Ennemies » souffre de nombreuses choses. La principale est un problème de rythme. Les premiers trois quart d’heure du film sont dignes des plus grands films de gangster mais rapidement la machine s’essouffle et le film connaît de nombreux vide. Au bout d’une heure quarante le film commence totalement à fonctionner à vide et ce n’est que dans les dernières minutes que Michael Mann rétablit toute la tension que l’on peut attendre de ce genre de films. Raccourcit d’au moins un demi heure « Public Ennemies » aurait était le carton annoncé car il ne faut pas non plus négliger les talents de réalisateur de Michael Mann qui met tout de même en scène d’excellentes séquences lorsqu’il s’agit d’actions, de fusillades et de braquages de banques.


« Public Ennemies » est donc loin d’être le grand film annoncé. La caméra numérique est sûrement son plus gros défaut mais le film manque de nombreuses choses tel que l’utilisation plus importante de l’époque qui dans le fond n’est presque pas exploité . On ne fait que survoler le personnage de John Dillinger alors que celui ci semble plus que fascinant. Sans tomber dans un bid artistique totale et tout en se laissant regarder « Public Ennemies » est sûrement l’une des plus grosses déceptions de l’année comparé aux attentes du public.


5,5/10

Sortie du 15/07/09

Très bonne semaine cinématographique avec presque aucun film répugnant. C'est vraiment rare d'avoir une semaine d'une si grande qualité (ou plutôt si peu médiocre)

Le film de la semaine :

"The reader" de Stephen Daldry

Synopsis : L'histoire d'un jeune étudiant en droit allemand découvrant, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, que son amour de jeunesse aurait été impliqué dans les crimes nazis.

Avis : Sortie en décembre aux Etats-Unis avec à la clé un oscar de la meilleur actrice pour Kate Winslet "The Reader" sort enfin en France avec les promesses d'un grand film.




Les autres films de la semaine :


"Harry Potter et le prince de sang mêlé" de David Yates

Synopsis : Alors qu'Harry Potter débute sa sixième année à l'école des sorciers, il découvre un mystérieux grimoire sur lequel est inscrit "ce livre appartient au prince de sang-mêlé". C'est ainsi qu'Harry en apprend plus sur le sombre passé de Voldemort...

Avis : Plus grand choses à attendre de la saga cinématographique Harry Potter qui est en perte de vitesse depuis le quatrième volet. Toutefois, avec ce type de saga les producteurs ont trouvés les bon filon car même si à chaque nouveaux "Harry Potter" on se dit que ce sera le dernier qu'on ira voir au cinéma et bien on se fait toujours prendre au jeux.



"Bronson" de Nicolas Winding Refn

Synopsis : La vie de Charles Bronson, qui se baptise lui-même "prisonnier le plus violent du Royaume-Uni". Ce criminel est incarcéré depuis 1974 et a été condamné à perpétuité en 2000 pour une série d'agressions sur ses codétenus et ses gardiens.

Avis : Avec le réalisateur de la trilogie "Pusher" aux manettes le film "Bronson" sur l'auto-proclamé "prisonnier le plus violent du Royaume-uni" "Bronson" s'annonce violent, captivant et énorme.



"J'ai tué ma mère" de Xavier Dolan

Synopsis : La difficile relation entre un jeune homme et sa mère.

Avis : Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours étais attiré par le Québec et un film comme celui là sorti du Québec profond ne peux que me conquérir.







"Black" de Pierre Lafargue

Synopsis : Black, un braqueur d'origine sénégalaise ayant toujours vécu en France, vient de subir un échec cuisant avec son dernier coup, sur lequel il a perdu tous ses hommes. Il songe sérieusement à se reconvertir...

Avis : Avec MC Jean Gab'1 on se dit que ça doit pas voler très haut mais on peut toujours essayer d'aller voir le film pour pour voir ce que donne la blaxploitation la française avec près de 40 ans de retard.




"Un enfant pas commes les autres" de Menno Meyjes

Synopsis : Malgré le décès de sa fiancée, un auteur de romans de science-fiction, décidé à être père, adopte un enfant de six ans. Mais ce dernier prétend être un Martien...

Avis : John Cusak est toujours très bon et le film fait office de comédie familiale sympathique pour cette période estivale.





Les films à zapper cette semaine :


Juste par méchanceté je met les deux grosses comédies françaises de la semaine


"Tricheuse" de Jean François Davy

Synopsis : Clémence, avocate, vient de s'installer à son compte. Pour se débarrasser de son amant un peu trop collant et se faire accepter par son propriétaire allergique aux célibataires, elle décide de faire passer Farid, l'accordeur de piano, pour son mari.








"Sans rancune" de Yves Hanchar

Synopsis : Laurent Matagne, 17 ans, croit discerner sous l'identité de son professeur de français, surnommé "Vapeur", son père théoriquement mort à la guerre. Vapeur est excentrique, mystérieux et brillant...

lundi 13 juillet 2009

Scène coupé de Watchmen, la mort de Hollis Mason

"Watchmen" est sûrement l'une des meilleures BD de tout les temps et elle a permit à l'un des meilleurs films de cette année 2009 d'exister.
L'adaptation de Zack Snyder ("300", "Dawn of the dead") est quasiment parfaite et respecte totalement l'univers du roman graphique. Toutefois rien est parfait et il manque toujours quelques petits détails.
Avec la sortie du DVD qui approche aux États-unis et bientôt en Europe de nouvelles scènes sont dévoilées permettant de remplir les manques. Voici donc une excellente scène coupé montrant la mort de Hollis Mason.
En plus d'une excellent mise en scène c'est surtout la brève apparition de l'histoire paralléle qu'a mis en place Moore à travers une seconde BD que lit l'un des personnages. Dans le comics cette seconde BD était totalement intégrée à l'histoire mais elle fût totalement mis de côté dans la version cinéma. Espérons que nous pourront en voir plus dans un éventuel director's cut présent sur le dvd.

En tout cas c'est cadeau :

samedi 11 juillet 2009

"Girlfriend experience" de Steven Soderbergh



Steven Soderbergh est décidément un cas unique dans le monde hollywoodien. Il est sûrement l'un des seul grands réalisateurs aujourd'hui qui ne se fait pas manipuler par la machine des studios et du business mais qui la manipule à son avantage. Alternant constamment entre film de studio et film plus intimistes celui ci n'hésite pas non plus à imposer sa vision même lorsque de gros sommes sont en jeux, dernier exemple en date son impressionnant et étonnant diptyque sur le che sortie cette année.


De temps en temps, comme pour s'éloigner le plus loin possible des effets néfastes de l'industrie, Soderbergh livre des films bien plus modeste d'un point de vue budgétaire mais peut-être bien plus intéressant artistiquement et intellectuellement que nombreux autres films. Ainsi en 2006, après avoir réalisé « Ocean's Twelve » Soderbergh sort l'ovni intitulé « Bubble ». Le film indépendant américain type s'intéressant à ce qui ne reluit pas, bien loin du rêve hollywoodien.


Tel un stakhanoviste dopé au red bull Soderbergh sort son troisième film de l'année avec « Girlfriend experience », ne vous inquiétez pas le quatrième arrive d'ici trois mois. Le réalisateur revient à ce qu'il a put faire avec « Bubble ». L'histoire de « Girlfriend experience » se situe à New-York et s'intéresse à Chelsea une call-girl de luxe qui propose à des clients fortunés d'être leur petite amie pour un soir en échange de la modeste somme de 2000$ par heure. En pleine crise financière et campagne électorale américaine Chelsea est aussi là pour écouter tout ces business-men se plaindre de leurs affaires qui ne fonctionnent pas.


Alors que « Bubble » portait un regard sur la précarité qui est la conséquence de la mise en concurrence constante entre les individus « Girlfriend Experience » se situe de l'autre côté du décor et regarde cette fois ceux qui entrainent cette précarité. Cerise sur le gâteau pour Soderbergh, alors que le film avait déjà été écrit la crise financière arrive et la ville de New-York est en pleine catastrophe donnant ainsi à « Girlfriend experience » une qualité de documentaire sur l'époque.


En prenant place dans les lofts new-yorkais, les magasins de marques et les beaux restaurants le film dégage une ambiance de luxe et de beauté mais qui finalement n'est que vanité. L'actrice porno Sasha Grey qui endosse le rôle de Chelsea fait participe à cette effet. La jeune fille a un physique plus qu'envoutant mais qui se montre d'un nature glaciale comme le monde qui l'entoure. Ce n'est que lorsqu'elle tombe amoureuse de l'un de ses clients qu'elle montre son vrai visage particulièrement émouvant et nous fait découvrir le côté factice des relations. Le monde qu'elle s'est créée n'est également qu'un trompe l'œil car sous ses airs de fille raffinée elle n'est aux yeux de ses clients qu'un prostitué de luxe qui n'a que son physique à vendre faisant d'elle une sorte de prolétaire moderne.


La liberté artistique qu'a put s'octroyer Soderbergh se ressent tout au long du film. Celui ci est particulièrement découpé avec un rythme non-linéaire et près de trois lignes narratives différentes possédant chacune leur propre identité photographique. Soderbergh chamboule les formats, ce qui peut sembler déstabilisant au départ, mais arrive à construire un film captivant alors que l'histoire de départ ne s'y prêtait pas forcément.


« Girlfriend experience » a bien sûr son côté contemplatif que certains s'empresseront de qualifier de « film lent » mais il montre tout le talent de son réalisateur qui prouve que pour un budget 200 fois moins important que les films sortant en cette période on peut réaliser une oeuvre bien plus intéressante d'un point de vue visuel et narratif.


8/10

jeudi 9 juillet 2009

Les comédies américaines déchirent


Ce n'est pas nouveau la France a toujours été à la masse niveau comédie. Aujourd'hui (comme depuis de noubreuses années) notre humour se complait dans une espèce de nostalgie de l'époque de De Funès, Bourvil et compagnie (qui m'ont toujours grandement horripilé), un médiocre "Bienvenue chez les ch'tis" fait rire la France entière, la troupe du Splendid est hélas encore en vie alors que Les nuls sont morts.
Pendant ce temps là aux Etats-Unis ils ont eu le temps d'avoir les frères Farrelly, Mike Myers, Ben Stiller, Kevin Smith pour ce qui est dans années 90. Puis vint le XIXéme siècle et le Dieu de l'humour nous a offert son fils tellement il nous aimé, j'ai nommé Judd Apatow.
Alors que la comédie des années 90 s'essouflait à coup de "American Pie épisode 15" c'est un nouveau souffle qu'a apporté Judd Apatow.

Enfin voila tout ça pour dire qu'aujourd'hui les bandes annonces des deux prochaines grosse comédies américaine sont apparues sur le net.

La première c'est "Funny People" de ce fameux Judd Apatow, qui a entre autres réalisé "En cloque mode d'emploi" et produit le culte "Supergrave".
Pour la petite histoire "Funny People" prend place dans le monde du stand up où un humouriste est en état de mort imminente. Pitch assez déprimant pour une comédie mais on connait la capacité d'Apatow pour mélanger le genre drama avec la comédie.




Pour la seconde bande annonce le film n'est ni réalisé, ni produit par Apatow mais il aurait bien pût l'être car on y retrouve les même thèmes et le même ton. Toutefois, c'est surtout la présence de Jason Seigel, révélé par la série "Freaks and Geeks" (produit par devinez qui), et de Paul Rudd, déjà vu dans plusieurs productions Apatow; qui montre à quel point la comédie américaine aurait un visage différent sans ce génie.

"I love you man" raconte l'histoire d'un agent immobilier couronné de succès qui est sur le point de se marier à la femme de ses rêves lorsqu'il découvre avec dépit, qu'il n'a aucun ami masculin pour lui servir de témoin. Au cours de ses recherches, il fait la connaissance d'un homme charmant et têtu avec qui il tisse rapidement des liens, qui iront jusqu'à mettre en péril sa relation amoureuse.

Plus d'infos sur ce film

Pour les voir en salle il faut attendre le 29 juillet pour "I love you man" et le 7 octobre pour "Funny People"

District 9 : nouvelle bande annonce+nouvelle affiche+Marketing viral


La nouvelle production de Peter Jackson réalisé par Neill Blomkamp semble de plus en plus s'annoncer comme la surprise de la rentrée prochaine.

J'avais déjà présenté la première bande-annonce avec le court-métrage à l'origine du film ici.

Aujourd'hui le projet se dévoile de plus en plus avec une nouvelle bande annonce qui met plus l'accent sur le côté action du film alors qu'auparavant c'est surtout l'observation journalistique qui avait été présentée.



De plus à la façon de "Cloverfield" les publicitaires et producteurs autour de ce film on l'air de s'en donner à cœur joie avec une énorme campagne de marketing virale dont voici les vidéos :







Et bien sûr n'oubliez pas le site du film qui fait partie intégrante de cette campagne de marketing alternatif : http://www.d-9.com/

mercredi 8 juillet 2009

Sortie du 08/07/09

Nouvelle semaine, nouveaux films :

Le film de la semaine


"Girlfriend experience" de Steven Soderbergh

Synopsis : Le point de vue d'une call girl de luxe sur la prostitution.

Avis : Après son diptyque sur le che et le dernier volet de la série "Ocean's" Soderbergh revient comme il aime le faire vers le cinéma indépendant. En reprenant la même méthode que pour "Bubble" le réalisateur fait son film avec un peu plus d'un million de dollars pour livrer un film sobre mais puissant.



Les autres films de la semaine :


"Public Ennemies" de Michael Mann

Synopsis : Basé sur l'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévi à de nombreuses reprises dans l'Amérique des années 30.

Avis : C'est le film à côté duquel on ne peut pas passer en ce moment et on comprend pourquoi. Micheal Mann dirige Christian Bale, Johnny Depp et Marion Cotillard pour un film quo renoue avec la tradition du film de gangster des années 30.




"Toy Boy" de David Mackenzie

Synopsis : Véritable séducteur, Nikki mène une vie facile. Tout en multipliant les conquêtes, il se fait entretenir par une riche avocate d'Hollywood. Tout se passe bien pour Nikki jusqu'au jour où il rencontre Heather...

Avis : A première vue le film semble destiné à un public de midinette en chaleur mais quand on creuse un peu on se rend compte que c'est le même réalisateur que "My name is Hallam Foe" et que "Toy Boy" est sûrement à ranger dans la longue liste des bons films ultra mal vendu en France.


"Bancs Publics (Versaille Rive Droite)" de Bruno Podalydès

Synopsis : Une banderole noire accrochée sous une fenêtre : "homme seul". Est-ce un cri du coeur, un appel au secours ? Les employés du bureau d'en face s'interrogent. Ils vont tenter de savoir de quoi il en retourne...

Avis : Pas de grands espoirs à mettre dans ce film mais comme 90% du cinéma francais est au casting c'est une façon de faire le bilan et de voir si on va si mal que ça.





Le film à zapper cette semaine :


"Bambou" de Didier Bourdon

Synopsis : Alors qu'il souhaite avoir un enfant de sa femme, Alain, un banquier, va se retrouver avec une chienne cocker sur les bras...

Avis : De une, Didier Bourdon est un humouriste et pas un réalisateur. De deux, les comédies comme ça en France c'est toujours nul à chier et de trois, les américains on fait la même chose il y'a à peine quatre mois avec le dispensable "Marley et moi".

mardi 7 juillet 2009

"Jusqu'en enfer" de Sam Raimi


En faisant le pari de revenir vers le cinéma de ses origines Sam Raimi prenait de gros risques. Après avoir passé huit ans de sa vie sur la première trilogie Spiderman (une seconde est en construction) et laisser passer 16 ans depuis « Evil dead III » voilà que le maitre du comico-gore revient avec « Jusqu'en enfer ».

Premier film d'horreur post-crise des subprimes « Jusqu'en en enfer » met en scènes Christine Brown (Alison Lohman) employé d'une banque qui se voit obliger de refuser une extension de prêt à une vieille dame qui en échange lui jettera un sort. La pauvre fille a alors trois jours pour se défaire du démon qui la hante avant que celui ci ne l'emmène en enfer.

Voilà de quoi faire un film assez simple qui ne s'emmêle pas dans plein d'éléments superflux et qui a tout ce qu'il faut pour créer des éléments fun qui peuvent faire de « Jusqu'en enfer » un film aussi effrayant qu'hilarant, comme le fut la trilogie « Evil Dead ».

Toutefois, il s'en est passé des choses depuis « Evil Dead ». Sam Raimi est devenu un réalisateur faisant parti intégrante de la machine hollywoodienne, il a réalisé le film qui est à ce jour le plus cher de l'histoire du cinéma (« Spiderman 3 ») bien loin du système D de ces premiers films qui en faisait tout le charme. Ce n'est donc en rien le même Sam Raimi auquel nous avons affaire. Tout comme pour le dernier Spiderman le monsieur semble tellement sûr de son succès qu'il ne cherche plus rien à prouver et se contente du minimum syndical. « Jusqu'en enfer » est fait sans aucune vraie personnalité et sans identité propre. Tout au long du film Sam Raimi arrive à installer une certaine ambiance et à nous faire sursauter de temps en temps mais pour ce qui est du côté fun c'est autre chose. A part deux ou trois scènes visqueuse, presque toute dut à la présence de la grand mère jeteuse de sort, le film se fait bien avare en ce qui concerne de vrais moments comiques. Sam Raimi garde bien en tête que son genre est le comico-gore mais pour ce qui est du gore le monsieur est bien dépassé par rapport aux nouvelles habitudes des spectateurs. Pour le côté comique presque toutes les gags du films tombent à l'eau et le côté lourd du film trouve son paroxysme lors d'une lamentable scène où le collège de Chris fond en larme devant elle en appelant son papa car il risque de se faire viré. Et bien sûr tout cela est accentué par des acteurs plus que moyen dont Alison Lohman qui a ici un jeux d'acteur facilement comparable à la très énervante Anna Faris de « Scary Movie ».

Ce n'est que dans les dernières dix minutes de son film que Sam Raimi soudain piqué par une bonne mouche se rend compte qu'il fait fausse route et retrouve enfin les codes du genre dans une énorme scène finale dans laquelle on pourrait presque croire que les décors de « Evil Dead » ont étaient ressortis. C'est sûrement la seule scène du film qui sauve « Jusqu'en enfer » du navet totale car elle montre bien que tout ce qu'on a vue a été fait au second degré et que rien de tout ça n'était à prendre au sérieux. Venant de Sam Raimi on est pas étonné que le film soit à considérer de la sorte mais vu la lourdeur avec laquelle c'est fait on a toutes les raisons de pouvoir être inquiet.

Bien que « Jusqu'en enfer » se laisse regarder facilement le film représente une très grande déception et montre un Sam Raimi qui a bien vieillit t qui se repose sur ses acquis ce qui donne quelque chose d'assez mou et pas vraiment pertinent. Alors que le film a coûte deux fois plus cher que la trilogie "Evil Dead" celui ci semble bien plus ridicule et sera vite oublié dans les fin fonds de l'histoire des films d'horreur.


4,5/10

lundi 6 juillet 2009

Bande Annonce "Jennifer's Body" Karyn Kusama

Quelle grosse surprise quand on sait que le film est scénarisé par Diablo Cody la scénariste de "Juno". "Jennifer's Body" est à ranger dans le film d'horreur pour ado, vous savez celui où il faut pas vraiment réfléchir et bourré de pom-pom girls. La différence avec tout le reste c'est qu'apparemment ici le ton est sur le second degré et pour une fois la bimbo Megan Fox semble faire un peu plus que tout simplement mettre son cul en avant et à l'air de faire preuve d'une grande capacité d'auto dérision.

Bande Annonce "La Horde" de Yannick Dahan et Benjamin Rocher

Dernier film à mettre sur la liste des films français qui essaye de faire du cinéma de genre. Jusque ici les tentatives reste infructueuse et "La horde" est un peu annoncé comme le film de la consécration. C'est vrai que ça a plus de gueule que "Humains" mais bon les premières images ne m'emballent que très peu. Ça semble trop cliché et ça risque de ne faire qu'imiter les productions anglo-saxonnes pour finalement se planter.

En tout cas j'attends avec impatience plus de révélations sur le film pour voir si je me trompe car j'ai vraiment envie de voir un film d'horreur français qui pour une fois ne soit pas nul à chier.



Pour l'histoire : Au Nord de Paris. Décidé à venger la mort d'un des leurs, un groupe de policiers prend d'assaut une tour HLM, dans laquelle s'est barricadée une bande de gangsters, et se retrouve sans le savoir confronté à une horde de zombies. Flics et malfrats n'auront d'autre solution qu'unir leurs forces pour venir à bout de ces êtres terrifiants.

Aucune date de sortie n'a encore été annoncée.

Bande annonce : "Brother" de Jim Sheridan

L'histoire d'un couple (Natalie Portman et Tobey Maguire) dont le mari est envoyé en mission à l'étranger par l'ONU. Pour veiller sur sa famille Tommy (Tobey Maguire) demande à son frère Sam (Jake Gyllenhaal), tout juste sortie de prison, de prendre soin de sa famille. Lorsque Tommy est porté disparu et présumé mort Grace (Natalie Portman) et Sam se rapproche mais Tommy finit par revenir du front.



Le film est le remake du film danois "Brode" et est prévu pour le 4 décembre aux USA. Hélas, aucune date n'est encore prévu pour la France.

vendredi 3 juillet 2009

"Jeux de pouvoir" de Kevin Macdonald


Adapté d'une série télé du même nom totalisant 6 heures d'histoires le principal défi à relever pour « Jeux de pouvoir » était de recréer la même tension, le même rythme et la même intrigue que dans la série original. Il a fallut alors pour Kevin Macdonald compresser ces six heures en deux heures de film sans perdre l'essence de l'objet premier. Au final le pari est plutôt réussi et « Jeux de Pouvoir », qui sans être le thriller de l'année, arrive à tenir les spectateur en haleine de bout en bout.


Pour un thriller « Jeux de pouvoir » n'est pourtant pas si original et quelque peu prévisible. L'histoire commence sur un un simple meurtre dans la rue sur lequel va enquêter le journaliste Cal MacCaffrey, joué par Russel Crowe, mais qui va vite se retrouver mêler à un scandale politique impliquant l'ami député de ce dernier, Stephen Collins, interprété par Ben Affleck, qui mène une enquête sur un lobby militaire.


Si ce n'est ni pour son originalité, ni pour son casting (ici deux grands acteurs mais qui livrent le minimum syndical) c'est surtout pour le travail de documentation qu'il faut voir « Jeux de Pouvoir ». Sur 13 films « Jeux de Pouvoir » n'est que la troisième fiction de Kevin Macdonald et la première qui ne soit pas adaptée de faits réels. Avec son expérience de documentariste le réalisateur a le réflexe de travailler sur la base d'un long travail préparatoire pour créer des environnements les plus crédibles possibles. Comme son personnage principal, Kevin Macdonald cherche la vérité et travail pour faire en sorte qu'elle se découvre. Cela se traduit surtout dans la représentation du journalisme où les ficelles du métier sont décrites avec précision et où les enjeux du journalisme aujourd'hui sont présentés. Grâce à tout ce travail le réalisateur arrive à construire une réflexion qui se tient et qui pose les bonnes questions : quelles sont les liens que peuvent se permettre d'entretenir politique et journalistes? A l'heure de l'internet, de la productivité et du profit le journalisme d'investigation long et onéreux est il toujours au goût du jour? Jusque où les prises de position politiques et les actes qui en découlent peuvent aller?

Toutes ces questions font de « Jeux de Pouvoir » un film haletant qui ne connait aucune baisse de régime et ce n'est que dans la scène finale que les dernières pièces du puzzle se mettent en place et que le scénario est le résultat d'un travail d'écriture de grande qualité.


Bien sûr comme tout adaptation de série « Jeux de Pouvoir » subit les même difficultés que tout le reste des films qui se sont essayés à l'exercice : moins de temps pour présenter l'histoire, l'obligation de coller à un modèle d'origine, un esprit à respecter. Ici Kevin Macdonald s'en sort plutôt bien même si on sent que certains éléments aurait put être approfondit comme tout simplement la relation entre Russel Crowe et Ben Affleck qui sont présenté comme les meilleurs amis du monde mais qui à l'écran sont aussi complice qu'un banquier et son client. Pareil pour la relation entre Russel Crowe et sa jeune collègue qui sent le sexe tout au long du film mais qui est rapidement mis au second plan. Tout ses petits détails permettent à « Jeux de Pouvoir » de contenir l'essentiel de la série mais l'empêche d'avoir ce petit plus qui aurait fait de celui-ci un grand film. Finalement, pour les novices le film sera sympathique sans plus mais ne donnera pas forcément envie de se tourner vers la série (d'ailleurs la plupart n'ont même pas conscience qu'ils voient une adaptation) et pour les aficionados de « State of play » (nom original de la série) c'est l'occasion de profiter d'une autre interprétation de l'histoire sans qu'il y ait pour autant de nouveaux éléments qui soit apportés à celle ci.


« Jeux de Pouvoir » correspond bien au genre de film qu'on peut attendre dans nos salles en ce début d'été. Pas de grandes surprise mais un très grand divertissement. Kevin Macdonald montre à plusieurs reprise que c'est un très bon réalisateur autant à l'aise dans la fiction que dans le documentaire et si pour lui l'exercice d'une fiction totale est nouveau vu le résultat on peut attendre de très bon films pour les prochaine fois où il se penchera de nouveau la dessus. Toutes proportions gardées et avec chacun sa propre méthode le monsieur se rapproche de plus en plus des cinéastes comme Paul Greengrass ou Michael Winterbottom


7/10


mercredi 1 juillet 2009

Sortie du 01/07/09

En effet on est en ce moment dans la fête du cinéma. Normalement on s'amuse à aller voir plein de films pendant un week-end mais bon le problème faut qu'il y en ai des films et cette semaine c'est un peu la loose avec juste un film intéressant à voir et deux autres films qui se permettent de sortir le 3 juillet.


Le seul film de la semaine :


"Whatever works" de Woody Allen :

Synopsis : Un excentrique New-yorkais laisse de côté sa petite vie confortable au profit d'une existence "bohème", avec tout ce qu'elle comporte d'inattendu. Sa rencontre avec une jeune fille du Sud, met peu à peu en relief les névroses du cynique personnage.

Avis : Woody Allen m'avait très déçu avec "Vicky Cristina Barcelona" dans lequel on avait l'impression que le monsieur perdait un peu de sa personnalité en nous livrant quelque chose de très conventionnel et une histoire vue et revue. Ici le réalisateur signe son retour à New-York où il a tourné ses meilleurs films. Le ton du film a l'air de rejoindre celui de son oeuvre et en plus tout cela est soutenu par l'hilarant Larry David.


Le reste des films de la semaine et à zapper :


"L'âge de Glace 3- Le temps des Dinosaures" de Carlos Saldanha (sortie le 3 juillet)

Synopsis : Les héros de "L'Age de glace" sont de retour pour une nouvelle aventure hilarante, où une maladresse de Sid le paresseux va les propulser au coeur d'un monde étrange perdu sous la glace, et peuplé de dinosaures !

Avis : Quand Dreamworks est arrivé avec "Shrek" on s'est tous dit cool enfin un autre poids face au monopole de Disney. Finalement plus les films d'animation de Dreamworks sortent plus on se dit que si Disney a le monopole c'est parce que eux savent faire des bons films et se renouveller. Le premier "Age de glace" était plus que sympathique, le deuxième plus que merdique et le troisième ne semble pas relever le niveau.

"Le hérisson" de Mona Hachache (sortie le 3 juillet)

Synopsis : L'histoire d'une rencontre inattendue : celle de Paloma Josse, petite fille de 11 ans, redoutablement intelligente et suicidaire, de Renée Michel, concierge parisienne discrète et solitaire, et de l'énigmatique Monsieur Kakuro Ozu.

Avis : Encore une fois Balasko semble bien plus qu'énervante, la bande annonce donne envie de tout faire sauf d'aller voir le film, le synopsis a tout du film qui veut faire dans l'originalité mais sombre dans les clichés. Bref, à zapper, à zapper, à zapper.


Le coup de gueule de la semaine


"Rebelle adolescence" de Alison Murray

Synopsis : Comment Sherry perd ses illusions lors d'un road trip à travers l'Europe, aux côtés d'un groupe radical qui prône l'usage des armes.

Avis : Y'a deux semaines je me plaignais exactement de la même chose avec "Smart People". Pourquoi le film n'est projeté que dans deux salles en France? Encore une fois c'est une occasion manqué de voir la délicieuse Ellen Page. A croire que cet actrie porte la poisse pour la sortie de ses films en France.
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