samedi 30 mai 2009

"Fanboys" de Kyle Newman


Le Skywalker Ranch, lieu de travail de Georges Lucas, où presque tout la production des Star Wars et autres films Lucasfilm se fait est en quelque sorte un paradis sur terre pour tous les aficionados de « Star Wars ». Il est question de ça dans « Fanboys » de Kyle Newman, film hélas inédit en France.

« Fanboys » c'est l'histoire de quatre potes qui décident de partir voir en avant première l'épisode I dans le fameux ranch. Ainsi ils partent dans un geek-road-trip à travers les États-Unis pour assister à cette avant-première clandestine en rentrant par effraction dans le skywalker ranch.

Avec son statut de comédie on n'attend pas de « Fanboys » une révolution scénaristique mais il est vrai qu'en même temps on se trouve ici face à un scénario assez banale avec quelques pièges dans lesquelles sont hélas tombé le réalisateur. En tant que film hommage à Star Wars « Fanboys » se doit de respecter certaines règles. Tout d'abord l'ouverture du film se fait bien sûr par un texte défilant devant le ciel étoilé mais ici remis à la sauce comédie. Certes ce n'est pas le meilleur texte jamais écrit mais on souris. Le texte finis on a le droit au même mouvement de caméra vers le bas pour réellement rentrer dans le films. On arrive dans une fête d'un coin paumés de États-unis comme on en voit tellement pour mis en place rapide et efficace des personnages. Bien sûr l'équipe à qui nous nous intéressons sont des spécimen de geek dans toute leurs splendeurs qui arrivent en soirée déguisé en Dark Vador. C'est vrai qu'en ce moment l'honneur est à l'humour geek (« Big Bang theory », les productions Apatow etc...) et cela fait souvent mouche mais dans le cas de « Fanboys » on a des personnages trop caricaturaux pour que la sauce prenne réellement et c'est pareil pour l'ensemble du film. En effet, « Fanboys » n'affiche aucune autre ambition que d'être un film de fan fait par un fan pour les fans. Ainsi tout l'histoire est essentiellement constitué de private joke et à certains moment le film semble avoir été fait pour uniquement créer de nombreux caméos (Seth Rogen, Billy Dee William, Carrie Fisher, Kevin Smith...).

« Fanboys » doit être vu avec deux niveaux de lecture : pour une personne complètement novice à cet univers c'est juste une autre comédie américaine parmi tant d'autres mais pour les fans c'est carrément un signe de reconnaissance. Les nombreuses vannes geeks sont pour la plupart uniquement compréhensible par d'autre geeks, ou personnes informés sur cette culture, et elle deviennent alors délicieuses. Les bagarres entre trekkies (fan de star trek) et nos héros restent à mourir de rire et toute la mise en scène autour du skywalker ranch est excellente.
Le bon point du film est également les acteurs du films. Avec un film de ce genre on n'aurait put craindre que ce soit juste une bande de copains faisant un film amateur avec de acteurs assez pourris mais pas du tout. Tout d'abord, même si hélas c'est dans un rôle mineur, la sublime Kristen Bell est présente et après sa présence dans le très bon « Sans Sarah rien ne vas » c'est encore une grande surprise de voir que cet actrice à tout ce potentiel comique. Jay Baruchel, vu dans « Les lois de l'attraction », « Tonnerres sous les tropiques » ou « Une nui à New-York », est encore une fois excellent même si il reste encore dans un rôle de geek.

Finalement « Fanboys » est un film qui ne pète pas plus haut que son cul et qui a conscience de ce qu'il vaut. Un vrai film de geek (d'ailleurs c'est la première fois que j'écris autant de fois ce mot dans un texte) qui ne peut être compris dans son intégralité que par les fans de « Star Wars » ce qui lui empêche bien sur d'accéder à un certains public expliquant ainsi son caractère inédit en France, peut être un direct-to-DVD un de ces jours? Et puis rien que pour la dernière phrase du film il faut le voir mais ça je vous laisse vous en charger. On ne le dit jamais assez de toute façon la saga « Star Wars » est la meilleur de tout les temps.

6,5/10

vendredi 29 mai 2009

"Toy Story 3" premier teaser

Bon ce n'est pas encore de très bonne qualité avec cette capture faite par caméra mais on s'en contente car on a enfin les premières images animés du troisième épisode de l'excellente franchise de Pixar/Disney, "Toy Story". Le film devrait sortir aux États-Unis le 18 juin 2010 et en France le 28 juillet de la même année. En tout cas ce teaser pourrat aussi être visible avant la projection de "Là Haut" qui sort dans nos salles le 29 juillet.

MAJ 30/05/09 : Voila la version du tesaer en bonne qualité ainsi qu'un premier possible synopsis trouver sur wikipedia : Andy, le propriétaire de Woody a bien grandi si bien qu'il va entrer à l'université. Ses parents décident donc de les vendre. Buzz, le cow-boy et les autres embarquent dans une nouvelle aventure dans un nouveau lieu très particulier : la crèche ! Survivre aux enfants est-il si facile ?

mercredi 27 mai 2009

Sortie du 27/05/09

Le festival de Cannes s'est clôturer dimanche, le monde du cinéma s'en remet petit à petit et relance la machine après toute cette quinzaine de strass et paillettes et de soirées peut être alcoolisé.
C'est donc après deux semaines de sorties cinés assez mineur voila que les distributeurs se remettent en route pour reprendre le rythme habituelle. Regardons ce qui est proposé sur nos écrans cette semaine.

Les deux films de la semaine :

Et oui d'habitude il n'y a qu'un film dans cette catégorie mais avec "Looking for Eric" de Ken Loach, et "Jusqu'en enfer" de Sam Raimi je me suis trouvé face à un choix Cornellien à faire entre passion et raison. Après une bonne dizaine de seconde de réflexion je me suis dit que de toute façon c'est mon blog et que je fais ce que je veux.

"Looking for Eric" de Ken Loach

Synopsis : Eric Bishop, postier à Manchester, traverse une mauvaise passe. Un soir, Eric s'adresse à son idole qui, du poster sur le mur de sa chambre semble l'observer d'un oeil malicieux. Que ferait à sa place le plus grand joueur de Manchester United ?

Avis : un an et demi aprés l'excellent et très dur "It's a free world" Ken Loach revient dans un style plus détendu avec sa comédie "Looking For Eric". Etrangement absent du palmarés du festival de Cannes malgré le très bon accueil lors de la projection (de toute façon quand les présidentes font du copinages pour remettre le trophé on se retrouve bien sûr avec des palmes d'or de merde) le duo Cantona/Loach a tout pour nous plaire et dans le monde libéral dans lequel nous vivons un réalisateur social comme Loach est vitale.



"Jusqu'en enfer" de Sam Raimi

Synopsis : Christine est une spécialiste en crédit immobilier, à qui l'on reproche d'être trop gentille. Pour redorer son image, elle va refuser le dossier d'une étrange vieille femme, Mrs Ganush. Mais sa cliente a le pouvoir de communiquer avec des démons...

Avis : Il l'a fait! Aprés avoir tourné la très bonne trilogie de blockbuster "Spiderman", et au passage réalisé le film le plus chére de l'histoire du cinéma avec le troisième opus toutefois moins bon, Sam Raimi revient dans le genre qui l'a fait connaitre aprés l'avoir laissé il y a 22 ans. Tournée avec le même budget que son excellente trilogie "Evil Dead" (20 millions de dollars) Raimi montre qu'il sait jongler entre les différents type de cinéma avec son retour dans le cinéma indépendant juste avant de rempiler pour un quatrième spiderman.



Les autres films de la semaine
:

"Un éclair de génie" de Marc Abraham

Synopsis : L'histoire de Robert Kearns, l'inventeur de l'essuie-glace intermittent pour pare-brise qui a passé la plus grande partie de sa vie à se battre contre les constructeurs automobiles de Detroit qui lui ont volé son invention...

Avis : Aujourd'hui on fait des biopic sur un peu n'importe qui (voir "Soeur Sourire" de Stijn Coninx) et c'est sûrement le cas ici. Mais bon ça intrigue quand même de savoir qu'on a put réaliser un film sur le gars qui a inventé les essuie-glaces. Peut être qu'au final il y'a quelque chose d'intéressant.



"The other man" de Richard Eyre

Synopsis : Peter découvre que sa femme a reçu des messages d'un homme dont il n'a jamais soupçonné l'existence. N'écoutant pas les conseils de sa fille, c'est un Peter blessé et plein de ressentiment qui s'envole pour Milan à la recherche du mystérieux Ralp.

Avis : Principal intêret du film? Liam Nesson. En dehors de ça l'histoire semble bien conventionelle mais il peut toujours y'avoir une surprise à l'arrivé.




Le film à zapper de la semaine :


"Quelque chose à te dire" de Cécile Telerman

Synopsis : Tout irait dans le meilleur des mondes chez les Celliers si Alice ne croisait pas "par hasard", un soir de déprime, Jacques, flic solitaire et désabusé, grain de sable qui viendra gripper les rouages parfaitement huilés de leurs névroses familiales.

Avis : C'est pas possible! Quoi qu'on fasse toute les deux semaines on a le droit à la comdéie gnangnan d'amour française nul sur les trentenaires. Et puis là on met le paquet que ce soit au niveau de l'histoire que des acteurs. En effet on retrouve Mathilde Seigner, pourtant à la base pas si mauvaise, dans son éniéme rôle du genre. Pareil pour Pascal Elbe, Charlotte Rampling etc... Hélas le film trouvera son public, quand les producteurs nous prennent pour des cons ont-ils tellement tort? Et hélas ce n'est pas le dernier film qu'on aura dans ce genre.

mercredi 20 mai 2009

Sortie du 20/05/09

Après une semaine dernière pas très importante au niveau sortie à cause des distributeurs qui sont occupés par le festival de Cannes la machine se remet doucement en route cette semaine et les premiers noms de Cannes arrivent sur nos écrans.

Le film de la semaine :


"Les étreintes brisées" de Pedro Almodóvar

Synopsis : Une histoire d'amour fou, dominée par la fatalité, la jalousie et la trahison. Une histoire dont l'image la plus éloquente est la photo de Mateo et Lena, déchirée en mille morceaux.

Avis: Le cinéma espagnol est l'un des plus riches d'Europe et même si Almodóvar n'est que la partie émergé de l'iceberg et qu'il est un cas à part par rapport à ses compatriotes il nous a surement préparé un très bon film.




L'autre film de la semaine :

"Vengeance" de Johnnie To

Synopsis : Un père vient à Hong Kong pour venger sa fille, victime de tueurs à gages. Sur son passeport est marqué "cuisinier". 20 ans plus tôt, il était un tueur professionnel.

Avis : En concurrence avec le film de Almodóvar pour le titre de film de la semaine. C’est finalement la présence de notre Johnny national au casting et des premières bandes-annonces assez cliché qui m’emballe un peu moins à l’arrivée. Toutefois venant de Jonnie To on s’attend à un sacré film.



Les films à zapper cette semaine :


"Confessions d'une accro de shopping" de P.J Hogan

Synopsis : Rebecca est une journaliste spécialisée dans la finance. Elle explique comment gérer son argent au quotidien, mais passe sa vie à dépenser le sien dans les boutiques. Ceci la plonge dans une situation précaire qu'elle cherche à cacher à son patron...

Avis : Avec une faute de français plus qu'énervante dans le titre "Confessions d'une accro de shopping" semble être un mauvais clone des comédies romantique à la "Le Diable s'habille en Prada".



"La nuit au musée 2" de Shawn Levy

Synopsis : Larry et ses amis vont devoir contrer les plans maléfiques du pharaon Kahmunrah et de ses acolytes Al Capone, Ivan le Terrible et Napoléon.

Avis : Même si Alain Chabat et Ben Stiller sont présents au casting je ne me ferais pas attendrir et je continuerais de dire sans l'avoir vue que ce film est sûrement une grosse daube.

mardi 19 mai 2009

"Sherlock Holmes" de Guy Ritchie

Voici la première bande-annonce du très attendu "Sherlock Holmes" de Guy Ritchie.



Le film est prévu pour novembre 2009 sur nos écrans français et il réunira pour la première fois les très bon Robert Downey Jr. et Jude Law.
La version cinématographique de Guy Ritchie des livres de Conan Doyle s'annonce très musclé et dans la lignée de ce que le réalisateur a put nous offrir. Espérons qu'il retrouve son niveau d'antan avec ce film.

Les aventuriers des salles obscurs, émission du 16/05/09


Pour ceux que ça intéresse voici le lien pour écouter l'émission de radio de ce samedi 16 dans laquelle je suis chroniqueur.
Au programme cette semaine un duplexe en direct de Cannes, les critiques de "Je l'aimais", "Good Morning England", "Millenium, "Anges et Démons" et un final mémorable sur "J'ai quelque chose à te dire" qui sort ce mercredi et qui s'annonce très mauvais.

Pour télécharger l'émission c'est ici

vendredi 15 mai 2009

"Anges et Démons" de Ron Howard

Alors que Ron Howard recevait il n'y a même pas deux mois les félicitations d'une grande partie de la presse pour "Frost/Nixon" celui ci rempile directement avec "Anges et Démon", préquelle du roman qu'il a déjà adapté à l'écran "Da Vinci Code". Malgré un bide artistique pour le premier opus le film avait tout de même trouver son public et réalisé un chiffre plus que convenable pour les producteurs. Il n'est donc pas étonnant de voir débouler sur nos écrans presque trois ans plus tard jour pour jour "Anges et Démons", premier roman de la trilogie littéraire "Robert Langdon" écrit par Dan Brown.

Ce qui est sur c'est que Ron Howard est une personne qui n'a pas l'air d'apprendre de ses erreurs. Les même bourdes commises dans "Da Vinci Code" sont réitérées dans "Anges et Démons". On retrouve le même type de dialogues plats qui au lieu de susciter la moindre tentions provoque un léger rictus pour le spectateur, le déroulement de l'enquête qui doit être faite dans un temps record est totalement prévisible qu'on ai lut le livre ou pas, les reproductions en images de synthèse du Vatican sont d'une laideur innommable et les acteurs sont tous plus ridicules les uns que les autres alors qu'on a quand même deux pointures dans le casting. Ewan Mac Gregor, qui avait jusque là une carrière exemplaire, n'est absolument pas crédible dans son rôle de bras droit du pape et Tom Hanks est tous sauf charismatique dans son rôle de sémiologue.
Pour éviter un échec total Ron Howard essaye de donner une dimension morale a son film en lançant sur la table l'éternel débat entre science et religion, présent ici à cause de l'implication des méchants illuminati qui veulent détruire la gentille Eglise catholique. Toutefois comme le reste du film ce débat est assez peu poussé pour éviter de paraitre trop intellectuel et risquer de ne pas récupérer le quota de mangeur de pop-corn requis dans les salles. Il est quand même important d'éduquer ces chères spectateurs et entre chaque scènes notre sémiologue préféré nous fait un petit cours d'histoire ressemblant plus à un guide pour gagner à "Question pour un champion" plutôt qu'à de vrai révélation qui auraient fait de "Anges et Démons" un pamphlet intéressant sur le fonctionnement de l'Eglise qui n'est rien d'autre qu'une structure politique comme toutes les autres. Au lieu de ça on a le droit à une espèce de chasse au trésors allant de signe en symbole ce qui fait de ce film un espèce d'épisode de la saga "Benjamin Gates" mais cette fois ci pour un public un peu plus adulte.

En plus de ça l'attitude sérieuse du réalisateur et des producteurs nous fais comprendre que "Anges et Démons" n'est en rien une blague et qu'ils en sont très fiers. Plutôt dommage car la seul chose agréable du film est son fort potentiel à être un navet mais ce charme est enlevé par toute la communication faite autour.

Finalement Ron Howard est un cinéaste difficile à cerner. Capable du meilleur comme du pire il n'atteindra surement jamais la postérité hollywoodienne. Peut être qu'à force d'être aussi bien intégré à la machine celui ci n'est plus qu'une marionnette des producteurs et un éclair de lucidité lui revient des fois et il nous pond alors un film à oscars. En tout cas "Anges et Démons" en dehors d'être un film très moyen correspond à nos attentes et est un exemple parfait d'un cinéma pop-corn qui en dehors des coups de pub a beaucoup de mal à se ré-inventer.

4,5/10

jeudi 14 mai 2009

"Toute l'histoire de mes échecs sexuels" de Chris Waitt

Voila la question que l'on s'est tous posés au cours de notre existence "pourquoi je me suis fait encore larguer?". Finalement on peut se poser autant de fois la question à soi même on ne trouvera jamais la réponse comme ça et peut être que les plus aptes à nous donner cette réponse sont tout simplement ceux qui nous ont largués. C'est en partant de ce postulat que Chris Waitt décide de s'embarquer dans le projet assez fou de contacter toute ses ex afin de trouver LA réponse à LA grande question.

Aux premiers abords Chris à l'air d'un gars plutôt sympathique, un espèce de dernier représentant du grunge sur terre avec sa tignasse volée à Kurt Cobain et ces pantalons déchirés. Il faut quand même dire que pendant les trente années de sa vie il a connu de nombreuses histoires plus ou moins longues qui ont toute finis de la même façon, il s'est fait larguer. Finalement le résultat de son voyages c'est "Toute l'histoire de mes échecs sexuels" un documentaire assez original fait sur le vif sans réellement de plan d'attaque.

On a à faire avec un film se situant entre le vrai documentaire proche du journal intime et un espèce de making-of où l'on suit le réalisateur dans la conception de son œuvre. C'est surement le principal intérêt du film, on vit tout avec le réalisateur : le refus de nombreuses de ces ex, les menaces du producteur de tout stopper, les révélations pas spécialement agréables, les évocations de ces troubles de l'érection etc...

Cette transparence de la part du réalisateur donne certaines scènes mémorables telle que son incursion dans le sadomasochisme où il se fait marteler les burnes à coup de martinet, les interview de ses ex où l'on apprend que le gars est peut être quand même un peu fêlée et bien d'autre choses. Toutefois on suspecte quand même certaines petites mise en scène comme le coup où il prend 7 pilules de viagras. Il se retrouve ainsi dans la rue à aborder toutes les jolies filles pour tenter sa chance nous donnant presque l'impression de voir une scène tout droit sortie de "Borat". Le fait que notre chère Chris trouve également la copine parfaite à la fin du film est surement expliqué par la magie du montage mais cela fait un peu partie du charme de l'œuvre qui malgré tout est quand même teinté d'une naïveté qui n'est pas des plus détestables.

Malgré la douleur de l'exercice pour le réalisateur qui aurait put transformer cela en une œuvre jouant dans le pathos, l'auto-flagellation ou la victimisation "Toute l'histoire de mes échecs sexuels" reste un film léger dans lequel on passe la plupart du temps à rire grâce aux situations dans lesquelles se met Chris Waitt mais aussi où l'on peut facilement être ému.

"Toute l'histoire de mes échecs sexuels" est surement l'un des documentaires les plus originales sorti ces derniers mois. Chris Waitt signe un pur produit du cinéma indépendant anglais qu'on est pas étonné de retrouver à Sundance et on ne lui souhaite qu'une chose c'est qu'il se case enfin et qu'il en profite pour nous faire d'autres films.


7,5/10

"Millenium" de Niels Arden Oplev

Soyons honnête, en dehors des salles "arts et essais" il est assez compliqué de trouver des films scandinave sur les écrans français. Peut être juste un Lars Von Trier de temps en temps mais rien qui puisse réellement changer la donne et intéresser la majeure partie du public. Alors que ce cinéma nous réserve beaucoup de bonnes surprises il est dommage qu'il ne soit pas assez distribué en France pour qu'on puisse réellement s'y intéresser.

Avec "Millenium" les producteurs ont peut être enfin trouver le moyen de faire voir un film suédois au grand public français et s'implanter sur notre marché. En surfant sur la vague des best-seller de Stieg Larsson qui avec sa trilogie "Millenium" a vendu deux millions d'exemplaire en Suède et un million et demi en France on peut imaginer que le projet n'était pas très risqué et pouvait déjà s'assurer d'un certains succès.

En adaptant le premier opus de la trilogie à l'écran Niels Arden Oplev signe un thriller sympathique arrivant à tenir le spectateur en haleine jusque à la fin de l'intrigue qui contient ce qu'il faut de rebondissement et de suspense pour ne pas que cela ne semble ni bâclé, ni tiré par les cheveux et que le film ne paraissent pas non plus interminable. Tout en s'adaptant à un format peut être plus international, avec de nombreuses séquences pouvant faire penser à un thriller américain de base, "Millenium" conserve tout de même son identité scandinave et suédoise avec ce goût pour la contemplation des grands espaces. Une ambiance assez glauques est également développée participant ainsi à une meilleur installation du suspense.

Le film est également interprété par un casting assez crédible mais la prestation de Michael Nyqvist dans le rôle principale est assez dérangeante. En effet, sans être un mauvais acteur, il ne fait preuve d'aucune expressivité et il traine son regard de cocker pendant toute la durée du film. Noomi Rapace livre par contre une très bonne interprétation de son rôle d'espèce de cyber-punk, peut être un peu trop caricatural mais tout de même convaincante.

Sans être le thriller de l'année "Millenium" est un film ou chacun y trouvera son compte qu'on ai lut le roman ou pas, qu'on aime le cinéma scandinave ou pas... Le film nous fait passer presque 2h30 plutôt agréable mais il ne marquera pas les esprits plus que ça et une fois sortie de la salle de cinéma on est déjà en train de penser à autre chose. A défaut d'être une réussite totale le film a au moins le mérite d'être divertissant et d'intéresser le grand public à un de cinéma hélas trop peu diffuser.


7/10

mardi 12 mai 2009

"La Bande à Baader" de Uli Edel

Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes d'écrire une critique sur un film qui n'est plus présent sur les écrans mais hier j'ai eu l'occasion de faire une sorte de séance de rattrapage pour l'excellent "La Bande à Baader" de Uli Edel sorti en novembre dernier. Je n'aime pas vraiment faire des critiques en retard car je pense qu'en dehors des sorties ciné et DVD il est important de laisser la place aux autres films mais "La bande à Baader" m'a tellement impressionné que je ne peut passer à coté.

Je ne vais pas ici faire une critique purement cinématographique car le film, tout étant un exemple à suivre pour le reste des réalisateurs, pose surtout des questions sur l'activisme politiques dans nos sociétés modernes et dans l'époque sombre que nous traversons il peut être utile de nous poser également des questions sur l'Etat, ce que l'on peut accepter de lui et de ses alliés financiers, ce qui est entre nos mains pour pouvoir lui exprimer notre mécontentement et jusque où sommes nous capables d'aller pour nous faire entendre.

Le film raconte l'histoire de la "Fraction Armée Rouge" (RAF), organisation d'extrême gauche que nous avons retenues sous le nom de "La Bande à Baader" du nom de son leader. Actif pendant les années 1970 et 1980 et d'inspiration marxiste non-léniniste le groupe a prôné la lutte armée contre un pouvoir capitaliste et impérialiste oppressif qu'il fallait renverser. Considéré par ce pouvoir comme un groupe de terroriste le RAF se présentait comme un mouvement de lutte armée. Le groupe est à l'origine de 34 assassinats, de nombreux braquages de banques ainsi que de plusieurs attentats.

Voila un sujet plus que bouillant auquel s'attaque Uli Edel . En effet malgré les 30 années qui se sont passées depuis ces événements et la décennie qui s'est déroulée depuis l'auto-dissolution du groupe les blessures restes vives en Allemagne. Le statut à accorder aux derniers membres prisonniers encore vie est encore fortement discuté. Là ou Eli Edel a réussi son coup, pas comme Jean-François Richet dans "Mesrine" toutefois tout aussi bon, c'est que tout en apportant un regard instructif et en nous mettant face à ce qui peut le plus se rapprocher de la vérité il ne porte aucun jugement et ne cherche en aucun cas à porter l'un des partis en héros que ce soit les militants ou le pouvoir en place. J'ai parlé de vérité car c'est aussi cela qui fait le film, la vérité, et une vérité souvent violente que ce soit la violence d'Etat, l'un des premières scènes du film est le matraquages d'opposant à la visite du Shah d'Iran en Allemagne par les forces de polices qui a aboutit au meurtre d'un manifestant par un officier, ou celle du groupe armé.

Bien que toute les actions du groupes, dont on a eu les cousins éloignés en France avec Action Directe, ont rapidement été discréditées par le pouvoir ou certains intellectuels, peut être un peu trop conventionnels, le RAF a quand même acquis une certains notoriété parmi la jeunesse allemande durant les années de plombs posant un sacré problème aux institutions forcées de réagir, ce que montre très bien le film. Chaque scènes de "La Bande à Baader" présentent bien deux identités refusant tout compromis et qui entretiennent un dialogue de sourd s’affrontent durant toutes ces années. D'un côté les militants du groupe pensant détenir l'ultime vérité et de l'autre un Etat ne se remettant jamais en question et dont le seul but est de maintenir son pouvoir à tout prix. Voila la morale que l'on peut trouver dans ce film. Comment dans une société démocratique face à une opposition si forte l'Etat peut il se permettre de rester sourd aux revendications et, aux contraires, fait en sorte d'étouffer la moindre opposition. Bien que le sujet traite des années 70 le débat est encore d'actualité.
En effet, l'actualité le montre bien au niveau international. Alors que nous sommes en période de crise, comme c'était le cas dans les années 70, la colère monte, les mouvements sociaux s'intensifient ,se radicalisent et gagnent la majorité de la population. Parallèlement à cela on voit que la communauté politique internationale prend de plus en plus la forme d'une nomenclature faisant ses affaires le plus loin possible du peuple. Lorsque l'on écoute plus le peuple tout ce qui lui reste à faire c'est de se révolter. Plusieurs type de révolte sont possible. Le RAF a choisit le chemin de la lutte armée comme d'autres ont choisis de s'immoler ou d'arrêter de manger. Dans le fond ce sont les dirigeants qui sont élus par le peuple et pas l'inverse donc c'est à eux d'écouter mais cette idée est bien utopique. En tout cas en France depuis quelques mois est brandit le spectre de l' "ultra-gauche" tel un fléau terroriste qui signera l'arrivé des khmers rouges dans notre beau pays des droits de l'homme, qui a tout de même réussit un néologisme avec "délit" et "solidarité", et nous entrainera tous vers la mort ou l'assouvissement à une nouvelle dictature socialiste. Si nos dirigeants veulent voir cesser ce type de violence ils ont toutes les solutions entre leurs mains, l'écoute, la concession et la satisfaction des revendications de la majorités car lorsqu'il n'y a plus rien à revendiquer c'est qu'il n'y a plus rien à contester mais cela voudrait dire que les grands de ce monde auraient, enfin, perdus leur pouvoir. En attendant lorsque on se permettra de gazé des manifestant à tout va, de matraqué la moindre contestation et d'emprisonner des gens en raison de leurs opinions toute actions contre le gouvernement est alors de la légitime défense. Toutefois le pouvoir n'est pas prêt à faire ses concessions tellement il est aveuglé par le maintien de sa position. Dans le film on voit très bien cela lorsque Horst Herold, chef de la police allemande, explique que si il y'a cette présence "terroriste" c'est qu'il y a un problème de fond à comprendre et quand tant qu'il existera, ce type d'action existera également. La seul réponse à laquelle il a le droit de la part de ses collègues sont presque des insultes l'accusant d'excuser tout cela alors qu'il est le seul à avoir les clés du problèmes en main.
Aberration suivante. Alors que l'une des critiques du RAF était l'oppression de la société les dirigeant allemand ne trouvent pas d’autres moyen que de contrôler tout les véhicules sur les routes et d'instituer une nouvelle carte d'identité électronique (EDVIGE avant l'heure?) installant ainsi une société quasi-orwellienne pour débusquer les militants. Ainsi pour démanteler un groupe n'ayant jamais dépasser les 50 membres l'Etat ne s'est pas gênés de contrôler constamment plus de 60 000 000 de personnes.

Finalement le noyau dur du groupe se fait emprisonner avec leur leader Andreas Baader et cette épisode permet à Uli Edel de réaliser des scènes peut être plus intimistes mais aussi peut être plus violente psychologiquement et de s’intéresser à la nouvelle génération du groupe un peu perdu sans leurs leader dont ils veulent suivre le même chemin. Avec la sobriété de sa mise en scène qui permet en même temps l'effet d'un coup de poing Edel présente sans hésitation la façon dont le pouvoir même lorsqu'il a capturé ses ennemis fait tout pour les détruire et ne lui laisse que la mort comme échappatoire.

Ces 2h20 de film sont un réel cours sur notre Histoire européenne contemporaine qui hélas, pour des causes de politiquement correct et de manipulations des esprits, est peu connus pour ce qui est des mouvement de contestations des années de plombs. "La Bande à Baader" est l'exemple que le cinéma est un reflet de notre société et les questionnement que l'on peut se faire par rapport à tout ces problèmes ressortent dans ces films. Ici, comme de nombreux réalisateurs, Uli Edel a choisit une démarche historique pour répondre à tout cela et par la même occasion il réalise un film incontournable.

8/10

vendredi 8 mai 2009

"17 ans encore" de Burr Steers


Revivre ses années lycées et l'année de ses 17 ans voila une proposition alléchante qui pourrait tenter plus d'une personne. Voila le destin de Mick O'Donnell le personnage principal du second long-métrage de Burr Steers.

Soyons honnête, quand on sait que l'acteur principal du film est Zac Efron la nouvelle coqueluche des jeunes filles pré-ado sortie tout droit du buzz "High School Musical" on peut être assez sceptique quand à la qualité de la chose. Produit préfabriqué des studios Disney le jeune Efron a une close dans son contrat l'obligeant à être un modèle pour la jeune génération (!!!) et le moins que l'on puisse dire est que dans "17 ans encore" il honore son contrat avec une ferveur digne d'un prêtre faisant son sermon à la messe du dimanche matin. Son rôle de père de famille qui revit sa dernière année de lycée en même temps que ces enfants lui permet de délivrer de magnifiques monologues sur les bienfaits de l'abstinence avant le mariage, le danger des garçons qui courent après sa fille ou encore sur l'alcool qui n'est destiné qu'aux vauriens et aux bad boys. En dehors de cette aspect moralisateur "17 ans encore" est une comédie familiale plus que sympathique qui risque de faire ravaler certains préjugés à de nombreux spectateurs (moi en premier).

Bien sur le film n'a pas d'autres prétentions que d'être un simple divertissement visant le public déjà conquis de Zac Efron et par ce biais les parents qui seront forcés d'accompagnés leurs marmots. La présence de Mathew Perry au casting semble d'ailleurs avoir été choisis pour légitimer l'intérêt du films face à ces derniers car avec son quart d'heure de présence à l'écran ce n'est absolument pas lui qui porte le film sur ses épaules. Depuis "Friends" ce talentueux acteurs n'a rien fait d'intéressant ,à part "Studio 60" hélas annulée au bout d'une saison, et bien sûr même si ce n'est pas ce film qui va relancer sa carrière c'est toujours plaisant de le voir à l'écran. Le reste du casting correspond bien à ce que l'on peut s'attendre de ce genre de comédie. Des acteurs essentiellement issue des séries télé avec Michelle Trachtenberg, la petite sœur de buffy la tueuse de vampire, dans le rôle de la fille de Mike O'Donnell, et Hunter Parrish, que le réalisateur avait déjà rencontré en dirigeant certains épisodes de "Weeds", dans le rôle du capitaine de l'équipe de basket qui pense avec son pénis et bois de l'alcool, lui on a pas de doute sur la non-présence de clause de moralité dans son contrat.
La surpris du casting vient surement de Zac Efron. En effet malgré son image d'acteur starlette pour les pré-pubère il fait preuve d'un réel talent qui se voit en réalité bridé par le type de rôle qu'il choisit. En effet après "High School Musical" il continue les films où il est capitaine de l'équipe de basket qui fait craquer les filles et ici le vice est poussé jusqu'à le faire danser dans une scène. En tout cas la carrière de cette acteur est à surveiller de prés mais il est important pour lui de diversifier ses rôles si il veut évoluer en même temps que ses fans au risque de tomber dans les oubliettes.

Comme tout les films s'attaquant à ce sujet "17 encore" s'intéresse surtout au choc des générations et crée certaines scènes plaisante tel que celle ou simple bagarre se transforme en buzz internet.

Finalement c'est sous le signe de la bonne morale et du happy ending que se conclut le film. On ne restera pas marqué à vie par "17 ans encore" et on l'oubliera même très vite mais il a au moins le mérite de divertir et d'être un bon compromis familiale. Les plus jeunes mouilleront leurs culottes en voyant le beau Zac et les plus vieux regarderont cela avec nostalgie en se disant que c’était bien plus simple à l’époque. “17 ans encore” sera surement le film rediffusé dans quelques années pendant les vacances de pâques et on le regardera parce qu'en zappant on tombera dessus et on trouvera ça sympathique .



6,5/10

mercredi 6 mai 2009

Sortie du 06/05/09

Mercredi, jour de sortie, regardons ce qu'on a donc cette semaine ou de très bon film, et pas trop de mauvais non plus, sortent et un énorme dilemme s'est posé dans le choix du film de la semaine.

Le film de la semaine :

"Star Trek" de JJ Abrams

Synopsis : L'adaptation cinématographique de la série "Star Trek". Une vision revue et corrigée de la plus grande aventure interstellaire de tous les temps, avec un jeune équipage parti explorer des lieux que personne n'a jamais visités avant lui.

Avis : L'un des blockbusters de qualité de l'année, et on risque encore d'être bien servit. Même si je n'ai jamais étais spécialement fan de la série "Star Trek" ou des films que je regardaient plus parce que je tombais dessus en zappant rien que la présence du génie JJ Abrams, créateur de Lost, Alias, Fringe, producteur de Cloverfield etc..., que certains qualifient déjà de nouveaux Spielberg est une raison suffisante pour aller voir "Star Trek"


Les autres films cette semaine :

"Good Morning England" de Richard Curtis

Synopsis : Carl s'est fait renvoyer du lycée, et sa mère a décidé qu'il irait réfléchir à son avenir auprès de son parrain. Il se trouve que celui-ci est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet depuis un bateau en mer du Nord...

Avis : Ca aurait put être le film de la semaine mais mes pulsions geek m'ont fait pencher vers "Star Trek". En voyant que le réalisater est également le scénariste du nullissime "Les vacances de Mr Bean" ca faisait également un point en moins. Toutefois vue le casting impressionnant et les premières images "Good Morning England" risque d'être l'une des comédies de l'année.


"Toute l'histoire de mes échecs sexuelles" de Chris Waitt

Synopsis : Pourquoi me suis-je fait larguer par mes anciennes petites amies ? Telle est la question que se pose le réalisateur Chris Waitt dans ce documentaire. Pour trouver la (ou les) réponse(s), il décide de les interviewer.

Avis : Le titre du film, le synopsis, la démarche du réalisateur pour son documentaire sont assez d'éléments intéressant qui donnent envie d'aller voir "Toute l'histoire de mes échecs sexuelles".



"Mutants" de David Morley

Synopsis: Dans un monde où un terrible virus a contaminé la population, un couple en fuite tente de trouver une zone où se réfugier. Pris au piège par des créatures sanguinaires, Marco et Sonia vont devoir lutter pour leur survie...

Avis : Après le ratage totale de "Humains" il y a quelques semaines le cinéma français réessaye le cinéma de genre et cette fois ci ça à l'air de lui réussir.



Le Film à zapper cette semaine :


"Je l'aimais" de Zabou Breitman

Synopsis : Une jeune femme découvre la personnalité de son beau-père suite à une rupture amoureuse...

Avis : le film est adapté d'un roman d'Ana Gavalda, Daniel Auteuil joue dedans, Zabou Breitman n'a hélas pas le même talent de réalisatrice que celui d'actrice. Voila trois bonnes raisons de zapper ce film cette semaine.



Pour voir les autres sorties de la semaines dont je n'ai pas parlé faute d'avis dessus c'est ici .

Pour ceux qui se le demande, non je n'ai pas vu tout les films dont je parle dans cette rubrique. C'est juste du ressentis par rapport à l'histoire et aux échos que j'en ai eu et je n'hésiterais pas à faire mon mea culpa si je vois que je me suis trompé, comme avec "Ne me libérez pas je m'en charge" que j'avais annoncé comme film de la semaine et qui s'est en fait avéré très mauvais

mardi 5 mai 2009

MTV movie awards 2009


Peut être l'une des cérémonies les plus ridicules dans le monde du cinéma quand à la crédibilité des catégories et des nominés mais c'est toujours intéressant de voir ce que les ados aiment comme film. Car oui avec les MTV-MA pas de polémique à la "Bienvenue chez les ch'tis vs. César" c'est le public qui choisit, enfin les teenagers (10-20 ans) et finalement pas de grande surprise avec le carton attendu de "Twilight" mais ça fait toujours rigoler de voir des choses comme Vin Diesel dans la catégorie meilleur acteur ou "High School Musical 3" nominés pour le meilleur film.

Meilleur film

The Dark Knight / Meilleur film de la sélection. Dommage qu'il ai fallut attendre cette cérémonie pour le voir dans cette catégorie.

High School Musical 3 / Vu que l'essentiel des votants sont des filles de 10 à 20 ans qui ont la culotte humide quand elle voient le beau Zac on est pas vraiment étonné de voir cette daube film dans les nominations.

Iron Man / Un trés bon film et même si on attend la suite avec impatience on ne l'imaginé peut être pas dans ce genre de nomination.

Slumdog Millionaire / Le film qu'on ne peut pas vraiment rater dans ce genre de remise de prix cette année

Twilight / cf. "High School Musical 3" mais sans le même acteur.

Meilleure actrice

Angelina Jolie pour Wanted /Alors qu’elle était magnifique dans l’excellent “l’échange” de Clint Eastwood c’est assez ironique de la voir sélectionnée pour ce rôle

Anne Hathaway pour Bride wars / Actrice qui n’a malgré un certains coefficient de sympathie de la part du public, et c’est compréhensible, n’a encore jamais réalisé de prestation lui ouvrant les portes à ce genre de catégories.

Kate Winslet pour The Reader /Même si le film n’est pas encore sortis en France les échos que j’en ai eu font que je suis étonné que des teenagers aient vus le film et encore plus de le voir dans les nominations

Kristen Stewart pour Twilight

Taraji P. Henson pour L'Etrange histoire de Benjamin Button / Peut être l’un des meilleurs films de l’année mais Taraji P. Henson ne fait rien d’extraordinaire et on aurait préféré voir Cate Blanchett à sa place.

Meilleur acteur

Christian Bale pour The Dark Knight / Même si dans “The Dark Night” Christian Bale ne nous livre le meilleur jeux d’acteur de l’année il est quand même impressionnant et c’est le meilleur de tous.

Robert Downey Jr. pour Iron Man / Robert Downey jr. porte à merveille son rôle de Tony Stark mais il mérite plus une nomination en second rôle pour sa transformation en Kirk Lazarus dans “Tonnerres sous les tropiques”.

Shia LaBeouf pour l'Oeil du mal / Une des nouvelles icônes de la pop-culture adolescente qui juste avant ça jouait dans un film produit par MTV. On pouvait pas vraiment y échapper

Vin Diesel pour Fast & furious 4 / Avec cela en plus de donner un nominé pour le meilleur acteur de l’année les spectateur donnent également une nominée pour la meilleur blague de l’année.

Zac Efron pour High School Musical 3 / Cf. l’explication donnée pour le meilleur film.

Révélation féminine

Amanda Seyfried pour Mamma mia !

Ashley Tisdale pour High School Musical 3 / Ca fait depuis 2006 qu’on voit leurs têtes sur toutes les revues pour ados etc… donc le temps de la révélation est un peu dépasser.

Freida Pinto pour Slumdog Millionaire / Voila enfin une vrai révélation, même si par rapport au reste du monde je suis moins emballé par le film la sélection est méritée.

Miley Cyrus pour Hannah Montana le film / Un petit peu avec les Jonas Brothers la cousine du phénoméne High School Musical peut on encore parler d’elle comme une révélation?

Vanessa Hudgens pour High School Musical 3 / Ca fait depuis 2006 qu’on voit leurs têtes sur toutes les revues pour ados etc… donc le temps de la révélation est un peu dépasser.

Kat Dennings pour Une nuit à New York/ Pour moi c’est LA révélation de l’année dans un film qui est en plus très bon.

Révélation masculine

Robert Pattinson pour Twilight /Cf. explication donnée pour la sélection meilleur film.

Taylor Lautner pour Twilight /Cf. explication donnée pour la sélection meilleur film.

Ben Barnes pour Les Chroniques de Narnia 2/ Même genre de réaction que pour “Twilight” mais en moins hystérique

Dev Patel pour Slumdog Millionaire / Avant cela Dev Patel n’était que Anwar dans l’excellente série “Skins” maintenant c’est une star qui aura surement la côte. Il mérite amplement le trophée.

Bobbe J. Thompson pour Role models

Meilleure performance comique (ou sont passés les membres du casting de “Tonnerres sous les tropiques?”)

Amy Poehler pour Baby mama

Anna Faris pour The House bunny

James Franco pour Délire express / C’est lui qui doit gagner, juste pour féliciter sa polyvalence car dans n’importe quel film il sait s’adapter et être juste et il est à mourrir de rire dans Délire express

Jim Carrey pour Yes man / Jim Carrey a été à l’origine de nombreuses crises de rire dans ma jeunesse mais voila les années 90 sont finit depuis maintenant presque une décennie et il est temps d’évoluer, donc oui l’humour des 90’s est un peu dépassé et Jim Carrey avec alors qu’il a déjà prouvé qu’il pouvait être un grand acteur

Steve Carell pour Max la menace

Meilleur méchant (Ca se passe de commentaire on est tous d’accord pour savoir lequel ce sera et si vous ne le savez pas déjà regardez à la troisième ligne)

Derek Mears pour Vendredi 13

Dwayne Johnson pour Max la menace

Heath Ledger pour The Dark Knight

Johnathon Schaech pour Prom Night

Luke Goss pour Hellboy II

Meilleur combat

Anne Hathaway vs Kate Hudson pour The Bride Wars

Christian Bale vs Heath Ledger pour The Dark Knight

Ron Perlman vs Luke Goss pour Hellboy II

Robert Pattinson vs Cam Gigandet pour Twilight

Seth Rogen et James Franco vs Danny McBride pour Délire express

Meilleur baiser

Angelina Jolie et James McAvoy dans Wanted

Freida Pinto et Dev Patel dans Slumdog Millionaire

James Franco et Sean Penn dans Harvey Milk

Kristen Stewart et Robert Pattinson dans Twilight

Paul Rudd et Thomas Lennon dans I love you, man

Vanessa Hudgens et Zac Efron dans High School Musical 3

Meilleur moment de n'importe quoi

Amy Poehler fait pipi dans un évier, Baby mama

Angelina Jolie et l'assassinat avec les balles incurvées, Wanted

Ayush Mahesh Khedekar qui saute dans le fossé des chiottes, Slumdog Millionaire

Ben Stiller léchant une tête décapitée, Tonnerre sous les Tropiques /Putain il a fallut attendre cette catégorie merdique mineure pour voir “Tonnere sous les tropiques”

Jason Segel et Kristen Bell se séparent à poil, Sans Sarah, rien ne va !

Meilleure chanson

Jai Ho, AR Raham, Slumdog Millionaire

The Wrestler, Bruce Springsteen, The Wrestler

The Climb, Miley Cyrus, Hannah Montana le film

Decode, Paramore, Twilight


"Dead Snow" de Tommy Wirkola


Ce qui est bien avec le cinéma fantastique c'est que les scénaristes peuvent se permettre tout les délires possibles et cela donnera quand même un film facilement regardable. "Dead Snow" en est l'exemple parfait. Avec son histoire de zombie-nazis qui se réveillent pour mettre une branlée à une bande de jeunes suédois un peu filles et fils à papa. Les scénaristes doivent quand même être sacrément atteins pour penser à une histoire pareil. Le film commence comme beaucoup de film du genre et suit une narration assez classique, peut être trop même. Pour résumé, situation initiale: Une bande de jeunes arrivent dans une cabane isolée pour y passer le weekend à faire la fête ("Evil dead"?), et skier. Elément perturbateur: un vieux pépé bizarre vient leur annoncer le danger. Déroulement: les zombies attaquent. "Dead Snow" ne se caractérise pas par l'originalité de sa construction mais plutôt par son côté série B et film à référence, dut à la présence d'un personnage cinéphile. Ce n'est ni par l'angoisse ou le suspense que le réalisateur Tommy Wirkola nous fous les jetons mais par la bonne vieille méthode du "c'est tout calme et puis un gros zombies gueule devant l'écran" qui fait toujours sursauter. Le paysage sert également bien le film car en effet, après les forêts, les centres commerciaux, les villes entières... les montagnes enneigées sont peut être l'un des derniers endroit où les morts-vivants n'ont jamais étaient aperçus. L'interaction entre ces massifs et ces bouts de chair en lambeaux se fait assez bien et permettent des scènes mémorables comme lorsque le personnages principal est suspendu dans le vide non pas grâce à son matériel d'escalade mais grâce aux boyaux d'un zombies bloqués dans un arbre.

Toutefois malgré tout ces éléments qui provoquent une certaines curiosité pour "Dead Snow" celui ci comporte également beaucoup de points faibles. Tout d'abord la conception du zombie que se fait Tommy Wirkola. Même si c'est dernier ont toujours une sale gueule la façon de les filmer les rends trop humains ce qui leur fait perdre beaucoup de leur effet. De plus leur capacité physique sont assez déroutantes. C'est vrai que depuis "28 jours plus tard" on voit de plus en plus de zombies qui ressemble plus à Flash qu'aux morts-vivants de Romero (qui à mon humble avis sont les plus crédibles) mais dans "Dead Snow" ils se situent pile entre les deux. Ce n'est ni des bêtes atteintes par la rage, ni des loques. Au niveau physique ils ont plus l'air d'être humain sportif ayant passer un peu trop de temps sur terre. Encore pire, il n'est question presque à aucun moment de contamination, un comble, presque un blasphème.
Le film a aussi du mal à trouver sa ligne directrice, il hésite constamment à partir soit dans le gros délire tel un "Braindead", soit dans une histoire sérieuse malgré son scénario déjanté tel un "Bubba-Ho-Tep". Bien qu'on rigole bien on aurait aimait que le film s'affirme un peu plus dans son identité. Cet aspect se ressent également dans la façon de filmer hésitant toujours entre vrai plan de film d'angoisse instaurant une ambiance ou plan basique de comédie. Le principal argument du film, les nazis zombies, est également plus que contestable. Quitte à faire un film sur cela autant aller jusqu'au bout et pas faire une histoire où cela aurait put facilement être des pirates, vikings, fermiers, dresseurs de hamsters sans que cela ne change strictement rien à l'histoire.

Même si "Dead Snow" ne révolutionne en rien le genre il est plein de bonnes idées avec même quelques nouvelles façons de se défaire d'un zombies assez originales, quoi de mieux pour décapiter un zombie nazi qu'une faucille et un marteau. "Dead Snow" reste donc un film sympathique mais faute d'avoir poussé leur sujet jusqu'au bout les réalisateurs, scénaristes et producteurs ne verront jamais leur film dépasser le stade du film qu'on regarde en soirée entre pote avec une bonne bière et une bonne pizza.



6,5/10

dimanche 3 mai 2009

District 9 de Neil Blomkamp


Voila une bande annonce qui commence à faire doucement le tour du net, celle de "District 9" de Neil Blomkamp, le dernier petit protégé de Peter Jackson. Alors qu'il était pressentit pour réaliser l'adaptation du jeux vidéo "Halo" au cinéma Neil Blomkamp, faut de financement pour se projet, réalise "District 9" qui est produit par Peter Jackson. En voyant la bande-annonce j'ai ressenti une énorme impression de déja vue et en effet "District 9" est l'adaptation d'un court-métrage que j'avais vu il y'a plusiseurs mois, "Alive in Joburg". Même si le court-métrage ressemblait déjà plus à une longue bande-annonce qu'à une histoire compléte et était handicapée par des effets spéciaux assez "cheap" on pouvait déjà ressentir un énorme potentiel cinématographique et le passage sur le grand écran devrait lui faire du bien.
Pour l'histoire "District 9" raconte la survie d'extraterrestre réfugié en Afrique du Sud tel des immigrés clandestins et qui sont traités par les pouvoirs locaux comme un probléme à éradiquer. Le film se présente sous la forme d'un docu-fiction alternant entre interview et reportage caméra au poing comme si on y était.
En gros "District 9" rejoint un peu les films à la mode qui sont tournés comme si c'était des amateurs ou des journalistes qui l'avait fait. Les premières images sont assez rassurantes mais attention avec ce genre de film on peut avoir de trés bonnes surprise, "Cloverfield", comme de trés mauvaises, "[Rec.]".

Donc voici la bande annonce:




Et en bonus le court métrage de 6 minutes qui est à l'origine de ce film (version anglaise non sous-titrée) :

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