lundi 28 septembre 2009

The Big Bang Theory sO3e01 "The Electric Can Opener Fluctuation"


Ça y est c'est parti pour la troisième saison de « The Big Bang Theory ». Déjà deux ans que la série s'impose comme l'un des poids lourds de la sitcom mais « The Big Bang Theory » est surtout la preuve qu'aujourd'hui les geeks ont pris le pouvoir. En effet, la série n'a rien d'un délire entre geeks qui aurait était récupéré par hasard par les chaines de TV. Non, depuis le début tout a été ficelé par les producteurs, scénaristes et studios pour réaliser à la fois un programme grand public sur les geeks mais en même temps que chacun puisse se reconnaître dans un personnage (et maintenant tout le monde pense qu'il suffit d'avoir vu les spider-man pour être geek). A l'inverse de certaines séries comme « The IT crowd », « The Big Bang Theory » se montre bien plus accessible dans ses références et ses blagues.


Voilà donc trois mois que nous avions lâché cette équipe alors qu'elle partait pour une mission en arctique. C'était une fin de saison sans réel cliffhanger et en dehors de l'histoire entre Leonard et Penny peu de questions étaient restées en suspend. Nous retrouvons donc les 5 personnages principaux trois mois plus tard lorsque l'expédition prend fin et que tout le monde rentre. Premières images de l'épisode, première explosion de rire lorsque l'on voit les effets du voyage sur le physique de chacun. Tout le monde se retrouve et directement le problème entre Penny et Leonard est résolu. Ce début d'épisode annonce une plutôt belle couleur. Toutefois, tout va un peu trop vite et les scénaristes donnent l'impression d'avoir écrit un épisode lambda et non un épisode d'ouverture de saison. Aucun mystère ne se crée sur ce qui a put se passer durant cette expédition, les personnages ne montrent aucun signe d'évolution et cette nouvelle saison démarre avec un vide intersidéral pour ce qui est d'une intrigue servant de fil conducteur.


Cela ne veut pas dire qu'on s'ennuie devant cette épisode. La plupart des blagues sont toujours au dessus de la moyenne des autres séries mais quand on voit les deux années de qualité auxquelles nous avons eu le droit il est légitime de s'attendre à une entrée plus fracassante que le minium syndical. Deux explications sont possibles à cette légère baisse de rythme : soit l'épisode est vraiment en dessous de la moyenne soit c'est un manque de nouveauté. La réponse se trouve un peu dans chaque propositions mais en y réfléchissant c'est vrai que la série aurait besoin de se renouveler car depuis le début c'est toujours les mêmes décors, cela fait deux ans que l'intrigue principal tourne presque uniquement autour de Leonard et Penny et on commence à avoir du mal à imaginer quelles blagues sur les geeks n'ont pas encore étaient faite.


La saison 3 démarre donc exactement comme la saison 2 avait finit, sans grands moments mémorables. C'est en petite pompe que se fait ce redémarrage et espérons que c'est l'histoire d'un seul épisode car une saison entière avec ce niveau risque fort de décevoir. Il n'y a pas grand chose à retenir de cette épisode si ce n'est le bonheur de savoir qu'une nouvelle saison de « The Big Bang Theory » arrive. Celle ci aura intérêt à être sur un niveau bien au dessus de celui de cet épisode car sinon on risque de vite s'en lasser.

jeudi 24 septembre 2009

The beautiful life s01e01 "Pilot"


L'année dernière a été l'année de tout les succès pour la chaine CW. La saison 2 de Gossip Girl a cartonnée, leur remake de « Beverly Hills » a fait ses preuves et « Smallville » continue son histoire après huit saisons. La chaine s'est réellement imposé comme une référence pour les 18-25 ans et celle ci peut donc se permettre de nouveaux paris.


« The beautiful life » est annoncé comme l'événement de la chaine cette année, comme le fût « Gossip Girl » il y a deux ans. Produite par Ashton Kuchter et marquant le retour de Mischa Barton à la télé après l'arrêt de « Newport Beach » et une certaine Paris Hiltonisation de l'actrice. La série est donc attendu au tournant et sera peut-être un des indicateurs de l'avenir de la chaîne.

Avec ce pilote l'histoire principale est posé : « The beautiful life » se situe dans le monde de la mode new-yorkais et surtout du mannequinat. Raina ( Sara Paxton ) devient la nouvelle sensation à New-York après avoir impressionné tout le monde au dernier défilé. Sonja (Misha Barton), la star des top-models, revient au même moment après avoir disparu 6 mois et a la fâcheuse impression de s'être fait voler la vedette et fera tout pour revenir au top. Pendant ce temps là Chris ( Benjamin Hollingsworth ), un jeune fermier de l'Iowa, se fait remarquer par un agent dans un restaurant new-yorkais et va être rapidement entrainé dans le monde de la mode.


Le décor est posé pour réalisé un pur soap-opera avec toute les intrigues qu'il faut mais venant de la CW on ne peut se contenter d'un énième machin cul-cul présentant un monde de bisounours. L'intention de « The beautiful life » est clairement affiché, le but n'est pas de faire un « amour gloire et beauté » version 2009 mais, si la série tient ses promesses, une incursions dans le monde de la mode et tout ces côtés sombres. Sans être à un niveau trash digne d'un « Nip/Tuck » ou d'un « Californication » ce premier épisode laisse présager de bonne chose pour la suite. Dans ce démarrage de saison on voit déjà à peu près toutes les possibilités d'histoires qui s'offre au scénaristes et vu le milieu dont ils s'inspirent c'est une ressource presque inépuisable qu'ils ont à disposition pour nous raconter des histoires peu glorieuses mais toujours jouissif à entendre. Avec ces premières 40 minutes on a déjà le droit au problème de drogue qui sévit dans le milieu, la concurrence acharné entre mannequin, les manipulations avec une ascension professionnel par le sexe. En gros rien de très glorieux pour la mannequinat.


Après juste un épisode il est assez difficile de donner un avis sur « The Beautiful Life ». Ce qu'on peut dire c'est que ce pilote remplit le minimum syndicale pour voir une bonne série démarrer. Les personnages présentés sont chacun reconnaissable et on tous une histoire susceptible d'intéressé, le décor est planté et l'on sait tout de suite de quoi l'on parle, les intrigues commencent déjà à nous tenir en haleine et on a déjà de l'affection pour les personnages principaux. Toutefois, le pilote de « The Beautiful life » montre aussi des limites et le spectre de la série au niveau 2 de QI aussi subversif qu'un épisode de « Dawson » n'est pas loin. C'est donc deux directions qui s'ouvrent à « The beautiful life » et espérons que malgré la mauvaise audience de cette épisode la chaine ne sabordera pas la série prématurément car elle posséde un énorme potentiel.

mercredi 23 septembre 2009

Soutenez l'hybride



Voila un article qui fait appel à votre verve militante et à votre amour du cinéma et qui sort un peu de l'ordinaire de ce blog, tout en restant dans la thématique.
Depuis maintenant deux ans je travail dans une asso' lilloise appelé "L'hybride". Pour ceux qui ne connaissent pas je vous fait une petite explication rapide. "L'hybride" est une salle de cinéma non commerciale, c'est à dire qu'elle ne fonctionne pas avec une billetterie CNC, qu'elle ne propose pas les derniers films à l'affiche et son accés se fait non pas par tickets d'entrée mais par adhésion (4€ pour un mois et le lieu est ouvert au moins du jeudi au samedi soir avec presque à chaque fois une projection). En dehors des heures de projection le lieu se transforme en bar ou de nombreuses rencontres se font autour d'une bonne bière faisant de ce lieu un des endroits les plus conviviales de la ville. Bref, ce lieu se rapproche plus des ciné-club, devenant hélas de plus en plus rare, que des multiplexes.

L'asso va bientôt fêter ses trois ans et depuis sa création le succès est au rendez-vous (environ 4500 adhérents). Toutefois, vous n'êtes pas sans savoir qu'en ce moment la culture en général c'est un peu le cadet des soucis de nos dirigeants. Malgré la réputation du lieu, son succè et sa qualité de programmation le projet n'est pas viable économiquement (comme la plupart des assos) et les subventions n'arrivent pas. Le déficit de l'asso se creuse de plus en plus et si la situation continue l'asso est condamné.

Tout ça pour vous appeler à l'aide et demander un petit geste que vous faite tout les jours. Juste un clique sur l'image du bas et ensuite un clique pour marquer votre soutient. "L'hybride" participe au "Trophée des associations" organisé par EDF et l'asso qui rassemblera le plus de soutiens recevra une subvention. Je vous laisse deviner le grand besoins de subventions qu'ont les assos de ce genre.

Mille merci à ceux qui ont fait la démarche car même si le geste semble insignifiant c'est le genre de chose qui peut énormément nous aider.




Et si ça vous dit d'en savoir un peu plus sur le lieu voici l'adresse du site de l'association : http://www.lhybride.org

dimanche 20 septembre 2009

Gossip Girl e01s03 : "Reversals of Fortune"


Voilà déjà quatre mois que le season final de la seconde saison de Gossip Girl a été diffusé. Une seconde saison qui a été couronnée d'un succès autant au niveau des audiences qu'au niveau de la qualité de l'histoire. Après avoir exploré des aspects bien plus sombre des personnages principaux qu'auparavant la saison 2 s'était achevée en laissant plusieurs histoire en suspend : l'opposition entre Nate et sa famille, Chuck devant faire face à ses responsabilités suite au décès de son père, Serena qui retrouve les traces de son père et surtout l'apparition du fils de Rufus et Lily.


Tout comme l'année dernière c'est à la fin de l'été que nous retrouvons notre équipe de l'Upper East Side, après leurs vacances plutôt dorée pour la majorité d'entre eux. Le season premiere est toujours un exercice un peu délicat car après une longue pause dans la diffusion il faut remémorer aux spectateurs où en été l'histoire et il faut faire en sorte de créer toute une nouvelle intrigue pour les maintenir en haleine. Ainsi, il est important e retrouver nos personnages à la fois pareil mais aussi différents . Cette épisode réussi parfaitement cette fonction car tout les personnages sont présent et reconnaissable mais on voit bien qu'ils ont chacun évolués et que les scénaristes ont fait en sorte de préparer tout le terreaux pour une nouvelle saison avec de riches intrigues.


Cette année chaque membre du groupe a passé ses vacances séparément des autres. Serena est partie en Europe et revient harcelée par les paparazzis, Nate apparaît avec une nouvelle conquête qui va peut être lui poser plus problèmes qu'il ne le croit. On retiendra la confirmation que le fils de Rufus et Lily sera bien un personnage présent cette saison et que cela risque d'être même l'une des trames princiaples.


Dans l'évolution des personnages celle qui marquera le plus les esprits sera sûrement celle de Dan qui était assez hostile au monde de la jeunesse dorée new-yorkaise mais dont le mariage prévu entre son père et Lily lui a fait changer d'avis et c'est un tout nouveau style de vie auquel il s'est habitué. De même pour sa soeur Jenny qui avait déjà devancé les autres au niveau de l'ascension sociale, c'est elle la reine du lycée cette année, mais qui semble aussi s'être largement intégré à la communauté et aux activités. Une petite pensé également pour le couple Chuck/Blair qui semble avoir survécu à l'été et qui montre de drôle de façon de vivre leur amour. Cela promet de sacrés histoire pour le reste de la saison.


Une fois que tout les personnages sont bien mis en place cette épisode sert également à relancer tout une intrigue permettant une nouvelle saison. L'année dernière c'était la fin du lycée pour la majorité des protagonistes et avec la fac c'est une nouvelle époque de leur vie qui s'ouvre. L'arrivée dans ce nouveau lieu n'est pas encore abordée ici et c'est surtout à la mise en place des intrigues propre à chaque personnage. Bien que Gossip Girl ait, avouons le, tout les caractéristiques d'un soap opera pour ado les scénaristes ont toujours portés une attention particulière à ne pas se contenter de répondre au canon du genre et ils s'efforcent à faire bien plus que des séries comme Dawson ou les teen-soap des années 90. Les nouvelles intrigues qui s'installe montre bien que la série ne se contente pas de retranscrire des histoires de cœurs et que ce sont des intrigues bien plus complexes que cela qui sont mises en place. Depuis le début Gossip Girl a aussi était un témoignage de tout cette catégorie sociale et cette saison va sûrement nous faire découvrir d'autre facettes de la jeunesse dorée. L'histoire entre Nate et son grand père risque de nous emmener vers des histoires de combats politiques entre clan et le travail de Serena pour retrouver ou se faire remarquer pas son père va encore plus nous faire découvrir la personnalité complexe qu'est cette dernière.


Sans faire de grandes étincelles cette épisode remplit sa tâche d'assurer l'ouverture de la saison. Aucune grosse révélation, aucun suspense insoutenable à la fin de la saison et même une petite impression que tout le monde s'est légèrement calmé. Toutefois, de nombreux arc narratifs ont été mis en place et on est face à une multiplicité d'histoire rarement atteinte dans la série. Gossip Girl ne fait absolument pas en retour en fanfare mais on peut qualifier celui de « lentement mais sûrement ». Tout est installé pour que les scénaristes puisse nous envoyer un niveau exceptionel sur le reste de la saison mais ceci ne dépendra que d'eux.



Réalisé par : J. Miller Tobin
Écrit par : Joshua Safran
Date de diffusion : 14 septembre 2009
Audience : 2,55 millions

vendredi 18 septembre 2009

Critique : "District 9" de Neil Blomkamp


Voilà un projet qui a tenu en haleine tout le monde du cinéma, « District 9 ». En 2005 Neil Blomkamp, un jeune réalisateur sud-africain totalement inconnu, réalise et diffuse son court-métrage « Alive in Joburg » décrivant un présent alternatif où des extra-terrestres auraient atterris en Afrique du sud et seraient incapable de repartir faisant d'eux des immigrés clandestins. Le court-métrage révélait déjà un énorme talent de la part du jeune cinéaste qui présentait son histoire sous la forme d'un reportage.

L'œuvre fait rapidement le tour de la toile et tombe dans les mains de Peter Jackson qui développait l'adaptation du jeux vidéo « Halo ». Tout de suite le réalisateur du « Seigneur des anneaux » remarque le jeune réalisateur et fait appelle à ses services pour réaliser cette adaptation. Toutefois le projet tombera à l'eau et tout ce qui ressortira de cette collaboration sera la réalisation d'une impressionnante pub de 7minutes pour le troisième opus de cette saga vidéo-ludique.

Avec l'avortement de ce projet les deux hommes sont libre pour d'autres choses et voilà comment l'adaptation de « Alive in Joburg » nommé « District 9 » voit le jour. C'est après une longue attente et une campagne marketing gérée avec brio que sort enfin « District 9 » qui est attendu par l'ensemble de la communauté cinéphile.

Résultat : « District 9 » est une réussite totale. Tout en restant dans la lignée de son court-métrage et en s'en inspirant Neil Blomkamp invente une histoire totalement inédite qui en plus se couple d'un univers étendu imposant. On sent que « District 9 » a été travaillé et retravaillé et que ce qu'on voit à l'écran n'est que la partie de quelque chose de bien plus globale qui pourrait faire l'objet de nombreuses autres adaptations.

Comme souvent dans l'exercice de l'adaptation du court-métrage il y a le risque de juste faire une version rallongée avec, pour arriver à 1h30 de film, des rajouts de scènes vides de tout intérêt (« numéro 9 » c'est à toi que je pense). Neil Blomkamp propose une forme totalement inédite avec un long-métrage en deux partie mais qui s'entrecroise constament. Une partie journalistique proche du docu-fiction qui est au croisement de ce qu'ont put faire dernière De Palma (« Redacted ») et Romero (« Diary of the dead ») en constituant presque un documentaire à part entière. C'est en passant par ce processus que Blomkamp arrive, en à peine le temps d'un générique, à expliquer 20 ans d'histoire aux spectateurs pour que celui ci soit directement impliqué dans le film et qu'il se consacre totalement à la narration. La seconde partie se rapproche plus de la fiction dans laquelle on suit l'histoire du personnage principal. « District 9 » est en quelque sorte une réinvention du cinéma-vérité que l'on a car bien que l'on soit dans la fiction tout est filmé comme un documentaire et on finis même par voire ce film entièrement comme un reportage.

L'oeuvre est surtout un grand film politique, rien n'est anodin dedans. Si les extra-terrestres sont à Johannesbourg c'est bien sûr une référence à l'apartheid et la façon dont les blancs ont traités les noirs pendant des années. Toutefois en dehors de cette métaphore plutôt facile c'est surtout le rapport entre médias et vérité qui est constamment interrogé mais aussi l'action des multi-nationales dans les situations humanitaires (ou alienitaires?). En tout cas « District 9 » délivre son message d'une façon intelligente et prenante.

Toutefois, réduire le film à cette simple dimension politique ne serait pas lui rendre justice et il constitue également un excellent divertissement qui se conclut sur un final de 30 minutes des plus explosifs. Le film est un crescendo de 2 heures pendant lesquelles on prend plaisir à voir un employé de bureau assez gauche et anti-héros se transformer malgré lui en un symbole d'opposition aux oppresseurs. On sent que Neil Blomkamp est un grand passionné de jeux vidéo ce qui confère à son film une dimension ludique constante. Les armements semble tout droit sortis de jeux tels qu'Half Life ou Unreal Tournament et les scènes d'action nous plonge vraiment dedans comme si nous avions la manette entre nos mains et que nous pouvions contrôler les choses (du moins c'est l'envie que ça donne). A l'inverse des derniers films de science-fiction sortis récemment « District 9 » ne met pas ses prouesses techniques en avant et celles ci sont constamment au service de l'histoire et pas l'inverse.

Avec un budget de 30 millions de $ « District 9 » reste un film indépendant mais qui doit beaucoup à son producteur Peter Jackson dont la boite d'effet spéciaux s'est chargée du film. Ce n'est pas une grand révolution des effets numérique et le côté un peu cheap rajoute au charme du film et même, bizarrement, à se crédibilité car rien ne semble trop gros. C'est assez exceptionnel de voir un film de science-fiction indépendant aussi réussi à tout point de vue.

Pour son premier long-métrage Neil Blomkamp réussi à s'imposer comme la nouvelle sensation du cinéma. On peut dire sans hésiter que « District 9 » va s'imposer comme un futur classique de la science-fiction. Le seul bémol c'est que le jeune réalisateur a gentiment remballé les studios d'Hollywood et se consacre à l'indé. Peut être qu'on n'aura pas de nouvelles de lui d'aussi tôt mais avec un ''mécéne'' comme Peter Jackson un brillant avenir peut tout de même lui sourire.


8/10

"From Paris With Love" de Pierre Morel : Bande-Annonce et tabassage en règle de Luc Besson


Il est presque impossible que je parle de Luc Besson sans m'engueuler avec mon interlocuteur. Pourquoi cela? Car je ne sais pas pourquoi mais un certains mythe s'est mis en place autour du monsieur qui est devenu une espèce de divinité du cinéma français. Maintenant à chaque fois qu'on se permet de critiquer Besson les gens se pressent de nous envoyer à la face toute la filmographie de ce dernier. Certes, il a réalisé des films qui ont rencontrés du succès, qui ont permis d'apporter de l'argent pour le cinéma français et on ne peut pas négliger le bien financier que fait Besson au cinéma français.


Toutefois, pour moi le vérité est toute autre. Besson apparaît comme un français frustré d'être né dans l'hexagone et non dans le pays de l'oncle Sam. Je perçois toute son œuvre comme un plagiat sans goût du cinéma américain. Ce qui m'énerve c'est que quand il réalisé « Léon », où finalement tout ce qu'on retient du film sont des fusillades hallucinantes, il reçoit tout les louanges alors que si un réalisateur américain avait fait la même chose on aurait qualifié ça de débile. Besson ne fait que copier qu'une partie du cinéma américain qui est plus proche de Steven Seagal que de Martin Scorsese. En observant toute sa carrière de producteur via sa boîte Europa Corp. on voit bien la vision assez mercantile du cinéma qu'il a et rassemble tout les vices que peut avoir un producteur pour faire du business et s'assurer son revenu : des films fait toujours sur le même modèle (voir la fameuse vidéo de mozinor), la multiplication des suites toujours bien plus facile à imposer qu'un film inconnu du public (Taxi, transporteur, les rivières pourpres, banlieue 13...) et finalement des films dont le niveau intellectuel ne dépasse que rarement celui des candidats de secret story 3. Un film produit par Besson c'est des gros guns, des voitures qui explosent, de temps en temps des yamakasi, un petit peu de fille nue (ça apporte toujours du public en plus) et de toute façon un film d'action ça doit toujours être comme ça.


Voilà le gros problème avec Besson, le monsieur n'est pas spécialement un manche derrière une caméra mais c'est avant tout un business man et j'ai l'impression que son oeuvre participe à une uniformisation culturelle assez inquiétante mais a aussi un effet contradictoire sur les mentalités. Le bonhomme s'est un peu auto-proclamé porte parole des banlieues et tout ce qu'il trouve à faire c'est produire « Balieue 13 » (en gros l'histoire de yamakasi qui font exploser plein de truc parce que ils sont poursuivis par des méchants policiers) et lorsque la même chose que dans ses films lui arrivent il crie au scandale. Personnellement je pense que quelqu'un qui veut autant défendre la balieue aurait plutôt dut se battre pour faire « Lascars » plutôt que ces ridicules productions. Bien sûr les réalisateurs qu'il a sous son aile ne sont pas des pieds mais scénario de merde entraine la plupart du temps film de merde.


Tout ça pour dire que le premier trailer de « From Paris with love », nouvelle production Besson avec le méga has been scientologue John Travolta, vient d'être dévoilé et encore une fois c'est la même vieille soupe qu'on nous sert et le pire c'est que ça va encore faire du fric et alors Besson continuera à déverser son flot de films pas vraiment intelligent et assez inutile, en plus le menteur qui disait qu'il ne réaliserait que 10 films vient d'annoncer l'adaptation de tout ces ridicules romans de Arthur et de la BD de Tardi « Adéle Blanc Sec » ce qui portera sa filmographie à 14 films (et merde).



mercredi 16 septembre 2009

"Paranormal Activity" de Oren Peli

La bande-annonce vient d'arriver sur la toile et vu le budget du film c'est sûrement que sur cette même toile que la promotion va se faire.
Tourné en une semaine avec 11 000$ "Paranormal Activity" est un film fait d'une façon "vidéo amateur" qui relate les évènements surnaturels qui apparaissent dans une maison habité par un jeune couple. Avec ce petit film la Paramount semble tenir le nouveau Blair Witch mais si le film tient ses promesses espérons pour le réalisateur que son avenir dans le cinéma ne rejoignent pas celui des créateurs de "Projet Blair Witch", c'est à dire le néant.
En tout cas la bande annonce reprend le même système que les premières images du très décevant "[Rec.]" en insistant plus sur la réaction du public que sur les images du film.
J'aime aussi beaucoup l'espéce de tour-list du film en fin de bande-annonce comme on faisait dans les années 70 avec les films grindhouse car les studios n'avait que trop peu d'argent pour éditer plusieurs copies et c'était des fois des copies uniques qui tournées autour des USA. Comme quoi ce film est vraiment cheap.
En tout cas peut être qu'un jour on pourra voir le film sur grand écran en France mais j'en doute un peu vu qu'il n'y a même pas de sortie nationale aux USA.

lundi 14 septembre 2009

Nouvelles images "The pacific"

Je l'ai dit : j'ouvre une section série télé et j'essaierais au mieux de suivre l'actualité comme je peux le faire (plus au moins) pour les films.

Voila donc le nouveau trailer de "The pacific", la série sur le conflit dans le pacifique durant la seconde guerre mondiale, produite par Steven Spielberg et Tom Hanks.
Le duo avait déjà fait un chef d'oeuvre avec leur série "Band of brothers" et lorsque j'ai vu les premières images de la nouvelle série j'ai été totalement emballés mais avec un peu la crainte que les producteurs reprennent le même modèle mais sur une autre histoire.
Cette seconde bande-annonce montre bien que ces deux monsieurs ne sont pas des fumistes et même si la série traite de la même époque c'est bien un conflit et une création totalement différente que l'on aura. Le seul problème c'est qu'il faut encore attendre jusque mars 2010 pour voir la série arriver aux Etats-unis.

"This is it" ou comment pomper un cadavre jusqu'à la moëlle


Vu l'impact que Michael Jackson a eu sur la culture populaire on ne pouvait que s'attendre àune déferlante de produits dérivés, rééditions de ses CD et de ses biographies et d'ici quelques années un biopic comme c'est la mode en ce moment. Toutefois les vampires financiers d'Hollywood n'ont pas perdu leur temps et à peine quatre mois après la mort du « King of the pop » voilà que sort « This is it », documentaire sur les dernières images de répétition de Michael Jackson.

Le cinéma a toujours eu cette fonction d'immortaliser les gens et je veux bien croire que certains se réjouiront de revoir leur idole mais là on atteint des niveaux de mesquinerie encore jamais égalés. Tout d'abord la première chose à savoir lorsque l'on réalise un documentaire c'est que cet exercice prend du temps, beaucoup de temps, peut être encore plus qu'un film de fiction. Ensuite n'est pas documentariste qui veut. Pour réaliser un documentaire il faut être doté d'une certaine capacité d'analyse et trouver un angle d'approche correspondant à son sujet, bref les bons documentaires sont l'oeuvres des bons cinéastes. « This is it » lui est réalisé par Kenny Ortega. Ce nom ne vous dit peut être rien mais c'est tout simplement celui qui nous a pondu la saga High School Musical. En gros ne nous attendons pas à Scorcese qui faisait « No direction Home » sur Bob Dylan.

Bien sûr tout le monde l'a compris, la raison principal de ce projet est l'argent. Même jusque dans sa tombe ils ne laisseront pas se reposer le pauvre garçon. Michael Jackson n'avait jamais eu l'âme d'un buisness man. Tant qu'il pouvait faire ses montagnes russes et ce qui lui plaisait il ne portait que très peu attention à se fortune et toute sa vie il a été un peu pompé à droite et à gauche par le systèmes des majors, producteurs etc...

Le pire dans cette histoire c'est que en faisant cela à MJ c'est nous (ou du moins ceux qui vont aller voir le film) qui nous faisons avoir. Bien sûr on ne va pas demander aux studios de donner l'accès gratuit au film de toute façon ce serait cause perdue mais je crois que le niveau de foutage de gueule envers le spectateur est arrivé à son comble. En gros les images tourné pour le film ne l'ont jamais été dans le but d'une exploitation cinématographique et c'est Sony qui après la mort de l'artiste s'est contenté de débourser 60 millions de dollars pour pouvoir mettre cette ensemble de rush à l'écran.

Même si les studios veulent se défendre de profiter d'un décès en ne mettant le film que deux semaines à l'affiches dites vous quand même qu'on vous fait payer pour voir quelque chose qui sera plus proche d'un bonus DVD qu'autre chose.


J'envoie tout de même la bande annonce :


vendredi 11 septembre 2009

Bande annonce "Black Dynamite" de Scott Sanders


Non ce film n'est pas une réédition d'un classique de la blaxploitation, non ce n'est pas l'oeuvre d'une équipe du type "Funny or die" ou "College humour". "Black Dynamite"est réellement un film tournée l'année dernière et qui sortira normalement au cinéma en janvier 2010.

Je crois que la meilleur chose à faire et de regarder la bande annonce car ça se passe de commentaire. En tout cas c'est avec impatience que j'attend ce film.

mercredi 9 septembre 2009

Bande-annonce "Up in the Air" de Jason Reitman


Jason Reitman est prêt à s'imposer comme le king du cinéma indépendant US. Après ces deux premiers excellents films ("Thank you smoking" et "Juno") voila que se profile à l'horizon son prochain long métrage "Up in the air".
Cette fois c'est George Clooney qui est en haut de l'affiche mais on retrouve autour du réalisateur des têtes bien connus comme Jason Bateman (le père de la famille adoptive dans "Juno") ou même J.K Simon qui en est à sa troisième collaboration avec le réalisateur.
Le film est une adaptation du roman du même nom de Walter Kirn et raconte l'histoire d'un homme chargé de voyager à travers le monde afin de virer les gens pour la compte de son entreprise.
Le trailer a été dévoilé aujourd'hui par la Paramount, deux jours après la présentation du film au festival de Telluride auquel le film à récolter les louanges de la critique.

Voici le trailer avant la sortie du film qui devrait se faire le 13 janvier 2010 :

Rentrée des séries Télé aux USA


Vous l'avez encore sûrement remarquer, une petite baisse du rythme de publication est apparue ces derniers jours. Ce n'est en aucuns cas un manque de motivation de ma part mais cela est dut à une rentrée cinématographique aussi intéressante que l'intégrale de Derrick en VO.
Bref, histoire de ne pas laisser le blog mort dans ce genre de période j'ai décidé de m'attaquer à un autre penchant des images animées, les séries TV. Et oui, maintenant c'est un peu difficile d'être cinéphile et de ne pas également être sériephage.

Pour inaugurer cette rubrique voici un petit planning de cette période de rentrée avec tout les reprises des différentes séries. J'ai mis toutes les séries mais je ne parlerait que de celles écrites en bleu :

Mercredi 9 septembre 2009 :
Glee saison 1 (FOX)

Jeudi 10 septembre 2009 :
The Vampire Diaries Saison 1 (The CW)
Supernatural Saison 5 (The CW)

Lundi 14 septembre 2009 :
Les Frères Scott Saison 7 (The CW)
Gossip Girl Saison 3 (The CW)

Mercredi 16 septembre 2009 :
The Beautiful Life Saison 1 (The CW)

Jeudi 17 septembre 2009 :
Bones Saison 5 (Fox)
Fringe Saison 2 (Fox)
The Office (US) saison 6 (NBC)
Community Saison 1 (NBC)

Vendredi 18 septembre 2009 :
Pour le meilleur et pour le pire Saison 4 (Fox)
Crash Saison 2 (Starz)

Dimanche 20 septembre 2009 :
Larry et son nombril Saison 7 (HBO)
Bored to Death Saison 1 (HBO)

Lundi 21 septembre 2009 :
How I Met Your Mother Saison 5 (CBS)
Dr House Saison 6 (Fox)
Accidentally on Purpose Saison 1 (CBS)
Heroes Saison 4 (NBC)
Mon oncle Charlie Saison 7 (CBS)
The Big Bang Theory Saison 3 (CBS)
Les Experts : Miami Saison 8 (CBS)

Mardi 22 septembre 2009 :
NCIS : Enquêtes spéciales Saison 7 (CBS)
NCIS: Los Angeles Saison 1 (CBS)
The Good Wife Saison 1 (CBS)

Mercredi 23 septembre 2009 :

Mercy Saison 1 (NBC)
Old Christine Saison 5 (CBS)
La Nouvelle vie de Gary Saison 2 (CBS)
Modern Family Saison 1 (ABC)
New York Unité Speciale Saison 11 (NBC)
Esprits criminels Saison 5 (CBS)
Cougar Town Saison 1 (ABC)
Les Experts : Manhattan Saison 6 (CBS)
Eastwick Saison 1 (ABC)

Jeudi 24 septembre 2009 :

Les Experts Saison 10 (CBS)
Grey's Anatomy Saison 6 (ABC)
The Mentalist Saison 2 (CBS)

Vendredi 25 septembre 2009 :
Smallville Saison 9 (The CW)
New York Police Judiciaire Saison 20 (NBC)
Ghost Whisperer Saison 5 (CBS)
Dollhouse Saison 2 (Fox)
Medium Saison 6 (CBS)
Numb3rs Saison 6 (CBS)

Dimanche 27 septembre 2009 :
Les Simpson Saison 21 (Fox)
The Cleveland Show Saison 1 (Fox)
Dexter Saison 4 (Showtime)
Les Griffin Saison 8 (Fox)
Desperate Housewives Saison 6 (ABC)
American Dad! Saison 5 (Fox)
Californication Saison 3 (Showtime)
Brothers & Sisters Saison 4 (ABC)
Cold Case : affaires classées Saison 7 (CBS)

Lundi 28 septembre 2009 :
Trauma Saison 1 (NBC)
Lie To Me Saison 2 (Fox)

Mercredi 30 septembre 2009 :
The Middle Saison 1 (ABC)

Jeudi 1 octobre 2009 :
Private Practice Saison 3 (ABC)

Vendredi 2 octobre 2009 :

Stargate Universe Saison 1 (Syfy) Star Wars : The Clone Wars Saison 2 (Cartoon Network)

Dimanche 4 octobre 2009 :
Three Rivers Saison 1 (CBS)

Lundi 5 octobre 2009 :
Rita Rocks Saison 2 (Lifetime)

Vendredi 9 octobre 2009 :
Ugly Betty Saison 4 (ABC)
Sanctuary Saison 2 (Syfy)

Jeudi 15 octobre 2009 :
30 Rock Saison 4 (NBC)

Vendredi 23 octobre 2009 :

White Collar Saison 1 (USA Network)
Southland Saison 2 (NBC)

Mercredi 28 octobre 2009 :
Friday Night Lights Saison 4 (DirectTV)

Samedi 7 novembre 2009 :
Legend of the Seeker Saison 2 ()

Dimanche 17 janvier 2010 :
24 heures chrono Saison 8 (Fox)

Vendredi 22 janvier 2010 :
Caprica Saison 1 (Syfy)


A venir dans l'année :

Broadwalk Empire saison 1 (HBO)
Lost saison 6 (ABC)
The pacific saison 1 (HBO)

jeudi 3 septembre 2009

Bande annonce "Defendor" de Peter Stebbings

Je me souviens que quand j'étais petit Spiderman était le meilleur pour moi grâce à ces pouvoirs mutants. Puis Batman m'a fait comprendre qu'on pouvait être un super-héros même sans pouvoirs (il suffit d'être milliardaire et de se faire construire des batmobiles sur le compte de son héritage. J'étais tout de même persuadé qu'un jour un gars se présentera comme un super-héros et fera pareil qu'à la télé et dans les BD.
Puis j'ai grandis et j'ai découvert les "Watchmen". Les super-héros en ont pris pour leur grade et je leur ai découvert pleins de faiblesses, en même temps j'ai découvert que l'existence d'un super-héros était peut être compromise. Il y a quelque temps j'ai commencé à recevoir quelques vidéos et photos d'allumés sur le net que voulait réellement faire les super-héros (allez jeter un coup d'œil sur un dénommé Master Legend). Vu le ridicule de la chose j'ai compris que jamais je ne rencontrerais un super-héros de ma vie.
Pendant toutes ces années le cinéma et la pop-culture m'ont mentis. Mais voila je sais que malgré tout c'était pour me vendre du rêve.

Aujourd'hui tout est remis dans l'ordre avec le film "Defendor" qui s'annonce. Au lieu de nous balancé un éniéme film de super-héros les studio nous envoient enfin quelque chose d'inédit. Un film sur un super héros qui n'en est pas un. Bref, qu'est ce que ça donnerait si des gens comme vous et moi mettions un uniforme en collant et allions combattre le crime dans la rue.
Le résultat a l'air énorme et on y retrouve Woody Harrelson, que l'on verra bientôt dans le très attendu "Zombieland", et la craquante Kate Dennings.


Le film est présenté au festival de Toronto qui se déroule en septembre et une date de sortie sera sûrement annoncée après cela.

Petite présentation tardive, rapide et narcissique

Petit moment de narcissisme. Depuis l'ouverture de ce blog je me suis à peine présenté et c'est vrai que mon avis sur le cinéma en général et mes goûts d'ensemble n'ont été que très peu dévoilés.
Voici de quoi rattraper tout cela avec un questionnaire mis en ligne par le blog les nouveaux cinéphiles destiné, comme le nom l'indique, aux cinéphiles.
En publiant les questionnaire sur leur blog l'équipe des nouveaux cinéphiles essayent de créer une sorte de communauté ou chacun se présenterais.


Pseudo : Trgx

Age : 21 ans

Vous venez de : Lille

Dans la vie, vous êtes : Étudiant

Comment définissez vous votre rapport au cinéma ?
Un moment qui peut être à la fois purement pour le divertissement et l'évasion et d'autres fois pour la réflexion. En tout cas le cinéma est un voyage à travers l'écran.

Votre meilleur souvenir lié au cinéma ?
Quand j'ai vu "Star Wars épisode III". Pas à cause du film mais à cause de l'ambiance. C'était presque l'émeute à l'entrée et on voyait bien que le cinéma était quelque chose qui se couplait forcément à la passion.

Vos débuts de cinéphile ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Je ne peux pas vraiment dire quand mais ça remonte à très longtemps, il y a encore quelques jours ma mère m'a rappelé qu'à 7 ans j'ai dit à ma maitresse que je voulais être réalisateur comme George Lucas. La première fois que le cinéma m'a vraiment passionné c'était avec "Star Wars" (et oui pas très original) et c'est en voyant la VHS à 6 ans que mon avenir de cinéphile s'est créée. Tout cet intérêt pour le cinéma est donc venue de cette saga qui est vraiment quelque chose de magique comme l'ensemble du cinéma et c'était pour moi comme si on me racontait une histoire avant d'aller me coucher.

Vous souvenez vous du premier film que vous avez vu au cinéma ?
Non

Votre cinéphilie au quotidien (combien de films par jour ou semaine, livre magazines, émissions de radio et TV, chaînes préférées, cinémas préférés, etc.)
Environ 3 films en salle par semaine et 3 à 5 films en DVD. Plusieurs revues de cinéma et d'actualité culturelle par mois (Brazil, Technikart, Versus, les Inrock). A part pour regarder mes DVD ma télé ne sert pas à grand chose et quand je ne regarde pas de film sur ma télé c'est dans les cinéma du Majestic et de l'hybride à Lille que je suis, ou à celui du Kino à Villeneuve d'Ascq.


Comment vivez-vous le cinéma ? Qu’attendez-vous qu’un film vous apporte ?
Pour moi le cinéma est comme les autres arts, il doit être en rapport avec la passion, même lorsqu'il tend vers le pur divertissement. Un film doit nous faire vibrer et créer des émotions. Il y a plusieurs types d'émotions donc plusieurs type de films.

Qu’avez-vous besoin de ressentir à la sortie d’un film pour dire qu’il vous a plu ? En d’autres termes, qu’est ce qu’un bon film pour vous ?
Pour moi un bon film est un film qui doit tellement nous faire vibrer qu'on oublie totalement que l'on est dans une salle de cinéma et qui donne l'impression que le temps et tout ce qui nous entoure s'est suspendue juste le temps d'un film. Bref si un film fait 5h et qu'en le regardant j'ai l'impression de n'y avoir passé qu'une heure et que cela m'a totalement vidé la tête alors c'est un bon film.

Celui ou celle que vous vouliez rencontrer et que vous avez rencontré ?
Gustave de Kervern

Celui ou celle que vous voudriez rencontrer ?
Michael Cerra

Le film qui vous a marqué ?
"L'art de la pensée négative"


Votre film / genre / réalisateur / acteur / musique de film préféré ?

Film:La saga "Star Wars" (vous l'avez surement deviné) que je considère
comme un seul et même film.

Genre : Un peu de tout mais avec une préférence pour le fantastique et la
science fiction.

Réalisateur : Pas vraiment de préférence mais plutôt un hall of fame :
Spielberg, Sam Mendes, Ken Loach, Zack Snyder....

Acteur : Pareil que réalisateur : Brad Pitt, Natalie Portman, Harrison
Ford...

Musique de film : La BO de "fight club" faite par les dust brothers


Votre dernier coup de cœur au ciné
Inglourious Basterds, tout en appréciant ces films je n'ai jamais était spécialement fan de Tarantino et là ça y'est il m'a enfin convaincu à 100%

Les films que vous cherchez (si vous souhaitez que l’on rentre en contact avec vous pour vous aider à trouver ou envoyer le ou les films en question, précisez le)

L'art de la pensée négative et "Battle for Haditta". Si quelqu'un est au courant d'une sortie dvd française ou même tout simplement zone 2 avec sous titre français et qu'il m'en fait part je lui voue mon respect éternel.

Vous vous exilez sur une île déserte. Quels sont les 3 CD, 3 livres et 3 films que vous emportez avec vous ? Pourquoi ?

CD : "Doolitle" des Pixies
"Searching for a Former Clarity" de Against me!
"I created disco" de Calvin Harris

Livres : "La ferme des animaux" et "1984" de Georges Orwell
"Le petit prince" d'Antoine de Saint-Exupéry

Films : "Star Wars"
"Southland Tales" de Richard Kelly
"Qui veut la peau de Roger Rabbit" de Robert Zemeckis



Tribune libre :


Mon blog : http://bad-files.blogspot.com/

Le magazine de cinéma internet sur lequel j'écris :
http://www.lequotidienducinema.com

Les deux assos où je travaille quand je ne suis pas dans les salles obscures :
http://www.lhybride.org/spip.php?rubrique9
http://www.cinejeunes.info/


mercredi 2 septembre 2009

"Sri-Lanka national handball team" de Uberto Pasolini


Le destin de cette équipe nationale de Handball Sri-lankaise avait tout pour faire un film. Un groupe d'une vingtaine de Sri-lankais s'était présenté en 2004 à un tournoi de handball en Allemagne sous les couleurs d'une hypothétique équipe nationale. Après quelques matchs plutôt médiocres, le handball est un sport totalement inconnu au Sri-Lanka, l'équipe a mystérieusement disparue en laissant derrière elle un mot disant : " On aime l'Allemagne. Merci pour tout ". Ce fait divers assez insolite montrait bien la situation de l'immigration mondiale et jusqu'où les individus sont prêts à aller pour connaître une vie meilleur. Le réalisateur italien Uberto Pasolini a tout de suite vu le potentiel d'une telle histoire au cinéma et s'est empressé d'en faire l'adaptation.

Bien que le film soit réalisé par un italien et que l'histoire se déroule principalement au Sri-Lanka « Sri-Lanka national handball team » est avant tout une comédie sociale à l'anglaise. On retrouve le même réalisme et le même souci de fidélité par rapport à la situation ainsi que l'intention de faire passer un sujet dur à avaler grâce au rire. Ce résultat n'est pas étonnant quand on sait qu'Uberto Pasolini est l'homme qui a produit « Full Monty ».


« Sri-Lanka national handball team » est totalement placé sous le signe de la fidélité. Pour les besoins du film c'est un scénariste sri-lankais, Ruwanthie De Chickera, que le réalisateur est allé chercher et la totalité du casting composé de sri-lankais. Ainsi c'est face à une vrai réalité sociale que nous sommes ce qui permet de nous faire prendre conscience d'une situation malgré tout peu connu sur notre continent et d'éviter toute démagogie. Sans jamais faire de caricature Pasolini arrive à tisser un portrait de la société sri-lankaise pleine de diversité sociale, ethnique et religieuse mais qui reste toutefois immobile et très inégalitaire. L'une des scènes les plus émouvantes du film se déroule lorsque avant de partir au tournoi le directeur de l'équipe invite sa famille à manger dans l'hôtel où il travaille. Face au touristes occidentaux la famille sri-lankaise apparaît comme un cheveux dans la soupe et on comprend alors tout le gouffre qui existe entre nos cultures. C'est en présentant tout cela que « Sri-Lanka national handball team » arrive à nous faire comprendre la situation dans laquelle se trouve ceux qui choisissent de tout quitter pour trouver la possibilité d'une vie meilleur qui ne leur ai pas proposée dans leurs pays natales.


Malgré un sujet plutôt grave Pasolini n'établit jamais de manifeste pour l'immigration et ne se montre à aucun moment moralisateur. Bien que l'histoire possède une dimension hautement dramatique le ton est toujours léger et empêche de transformer le film en quelque chose de plombant et déprimant. Toutefois le film n'en est pas moins intelligent et fait comprendre de façon simple les enjeux de cette immigration sans tomber dans le tableau horriblement édulcoré qu'avait réalisé Costa-Gavras avec « Eden à l'ouest ».


« Sri-Lanka national handball team » a donc tout d'une excellente comédie sociale sans prétention mais on aurait tout de même apprécier un peu plus de militantisme pour donner au film le peu de puissance qui lui manque.


L'équipe de handball ayant réellement disparue il est donc impossible d'établir un film racontant une vérité historique mais Pasolini a su très bien reprendre cette histoire à son compte et se l'approprier. Même si l'on se doute que l'avenir ne sera pas tout rose pour ses sri-lankais, tellement les lois anti-immigration deviennent de plus en plus extrême, le film ne perd jamais sa dimension d'espoir et montre toujours le courage que peuvent déployés des individus à priori normaux lorsque la situation leur impose ce genre de choix.


« Sri-Lanka national handball team » est l'anti « Slumdog Millionaire ». Pas de démagogie, pas de tableaux édulcorés mais une situation sociale existante. En même temps on ne peut pas s'empêcher de penser à « Rasta Rockett » mais ici dans un registre bien plus sérieux. Le film est donc un petit moment de fraicheur qui en même temps nous remet tous en place et nous fais réfléchir sur notre position d'occidental dans le problème global de l'immigration clandestine.


7/10

mardi 1 septembre 2009

"Destination Finale 4" de David R. Ellis


Alors qu'à le fin des années 90 le slasher movie était en train de s'essouffler avec des films qui se contentaient de parodier « Scream », qui finissait également par s'auto-parodier, le premier « Destination finale » est arrivé tel un messie pour le genre et lui donna le nouvel élan dont il avait besoin. Dans les années 70 le croque-mitaine était un psychopathe ( « Massacre à la tronçonneuse », « Halloween »), dans les années 80 c'était un monstres ou un créature imaginaire (Freddy, Chucky), dans les années 90 c'était quelqu'un de votre entourage (« Scream » etc...) et dans les années 2000 le croque mitaine c'était la Mort elle même.

Avec cette idée James Wong avait trouvé la formule qu'il fallait pour pouvoir dépasser les limites les plus improbables et offrir aux spectateurs des choses totalement inédites. Sur ses trois épisodes la franchise avait réussi à développer un identité propre : un goût prononcé pour le second degré et l'humour noir, des morts de plus en plus hallucinantes mais surtout des films qui reste dans la tradition du slasher movie où l'intérêt principale est de voir des personnes, et principalement des ados ou jeunes adultes, se faire lâchement assassiné.

Comme toute franchise il est assez compliqué de garder le niveau du premier épisode et le troisième épisode de la série montrait bien un effet de répétition qui pouvait entrainer une lassitude. Pour relancer tout cela les producteurs, toujours à l'affût d'une facilité financière et pas vraiment près à prendre de risque, ont vus les choses en grand et on rappelés le réalisateur du second opus, David R. Ellis, pour nous faire un « Destination finale 4 » en 3D.

Nouveau gadget cinématographique, la 3D commence tout de même à être de plus en plus exploitée et s'impose comme le nouveau format pour le cinéma de divertissement. C'est bien ce mot qui nous vient à l'esprit quand on regarde ce quatrième épisode : divertissement. Il n'y rien d'autre que cela dans le film. C'est 1h30 de qui ne demande aucune réflexion et qui ne réclame qu'une chose, qu'on profite du fun que le film dégage. Attention « Destination finale 4 » est loin d'être un bon film car son seul intérêt est la version 3D. Le film est surement le moins osé de toute la saga et le moins drôle. David R. Ellis arrive toujours à faire monter la sauce avant le décès de ses personnages et on est facilement pris au jeu mais finalement ce quatrième épisode n'apporte rien de nouveau et semble superflu. Inutile de dire que la vision de ce film en 2D est totalement déconseillé et inutile. Le film suit le même modèle que ses prédécesseurs. Le héros a un mauvais pressentiment sur une situation qu'il va vivre, ses craintes se réalisent et il en réchappent, la mort va venir récupérer lui et ses amis dans l'ordre prédéfinis et il faut mettre un terme à cela.

Toutefois, malgré la qualité médiocre du film on ne peut s'empêcher de s'amuser devant la version 3D. Le nouveau procédé de diffusion 3D est encore à ces débuts mais « Destination Finale 4 » est l'exemple de tout le potentiel que peut avoir cette technologie. Le film a totalement été conçu pour la 3D est l'effet est plus que prenant. Le film devient alors un énorme moment d'amusement ou malgré nous on devient aussi bête que ce qui est projeté à l'écran. Nous instinct les plus sauvages ressortent et on jouit presque de voir nos héros martyrisés par la grande faucheuse.
Quelques bonnes idées sont toutefois présentes dans le film comme l'excellent mise en abyme d'une des scènes finales qui se passe dans un cinéma 3D ou encore l'utilisation intelligente de tout les niveaux de plans disponible pour créer au mieux l'effet 3D.

« Destination Finale 4 » fait partie de ces films qu'on aime honteusement. Le film n'a absolument rien d'original à proposer dans son scénario, dans sa réalisation ou dans son jeux d'acteur mais on ne peut pas s'empêcher de prendre du plaisir à le regarder. Toutefois, dés que le film sera hors des salles il sera aussi vite oublié qu'il est arrivé. Son exploitation DVD n'aura aucun intérêt car la version 2D est inutile et la qualité du 3D sur un téléviseur est encore plus que contestable.

6/10
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