vendredi 18 septembre 2009

"From Paris With Love" de Pierre Morel : Bande-Annonce et tabassage en règle de Luc Besson


Il est presque impossible que je parle de Luc Besson sans m'engueuler avec mon interlocuteur. Pourquoi cela? Car je ne sais pas pourquoi mais un certains mythe s'est mis en place autour du monsieur qui est devenu une espèce de divinité du cinéma français. Maintenant à chaque fois qu'on se permet de critiquer Besson les gens se pressent de nous envoyer à la face toute la filmographie de ce dernier. Certes, il a réalisé des films qui ont rencontrés du succès, qui ont permis d'apporter de l'argent pour le cinéma français et on ne peut pas négliger le bien financier que fait Besson au cinéma français.


Toutefois, pour moi le vérité est toute autre. Besson apparaît comme un français frustré d'être né dans l'hexagone et non dans le pays de l'oncle Sam. Je perçois toute son œuvre comme un plagiat sans goût du cinéma américain. Ce qui m'énerve c'est que quand il réalisé « Léon », où finalement tout ce qu'on retient du film sont des fusillades hallucinantes, il reçoit tout les louanges alors que si un réalisateur américain avait fait la même chose on aurait qualifié ça de débile. Besson ne fait que copier qu'une partie du cinéma américain qui est plus proche de Steven Seagal que de Martin Scorsese. En observant toute sa carrière de producteur via sa boîte Europa Corp. on voit bien la vision assez mercantile du cinéma qu'il a et rassemble tout les vices que peut avoir un producteur pour faire du business et s'assurer son revenu : des films fait toujours sur le même modèle (voir la fameuse vidéo de mozinor), la multiplication des suites toujours bien plus facile à imposer qu'un film inconnu du public (Taxi, transporteur, les rivières pourpres, banlieue 13...) et finalement des films dont le niveau intellectuel ne dépasse que rarement celui des candidats de secret story 3. Un film produit par Besson c'est des gros guns, des voitures qui explosent, de temps en temps des yamakasi, un petit peu de fille nue (ça apporte toujours du public en plus) et de toute façon un film d'action ça doit toujours être comme ça.


Voilà le gros problème avec Besson, le monsieur n'est pas spécialement un manche derrière une caméra mais c'est avant tout un business man et j'ai l'impression que son oeuvre participe à une uniformisation culturelle assez inquiétante mais a aussi un effet contradictoire sur les mentalités. Le bonhomme s'est un peu auto-proclamé porte parole des banlieues et tout ce qu'il trouve à faire c'est produire « Balieue 13 » (en gros l'histoire de yamakasi qui font exploser plein de truc parce que ils sont poursuivis par des méchants policiers) et lorsque la même chose que dans ses films lui arrivent il crie au scandale. Personnellement je pense que quelqu'un qui veut autant défendre la balieue aurait plutôt dut se battre pour faire « Lascars » plutôt que ces ridicules productions. Bien sûr les réalisateurs qu'il a sous son aile ne sont pas des pieds mais scénario de merde entraine la plupart du temps film de merde.


Tout ça pour dire que le premier trailer de « From Paris with love », nouvelle production Besson avec le méga has been scientologue John Travolta, vient d'être dévoilé et encore une fois c'est la même vieille soupe qu'on nous sert et le pire c'est que ça va encore faire du fric et alors Besson continuera à déverser son flot de films pas vraiment intelligent et assez inutile, en plus le menteur qui disait qu'il ne réaliserait que 10 films vient d'annoncer l'adaptation de tout ces ridicules romans de Arthur et de la BD de Tardi « Adéle Blanc Sec » ce qui portera sa filmographie à 14 films (et merde).



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