mardi 30 juin 2009

"Very Bad Trip" de Todd Philips


Au départ « Very Bad Trip » (« The Hangover » en VO) n'avait rien de très alléchant. Un casting constitué de quasi-inconnus, le même réalisateur que l'adaptation de « Starsky et Hutch » et un scénario qui pouvait donnait naissance au meilleur comme au pire des films. Puis les premières images ont étaient dévoilées, vint ensuite les premières bandes-annonces et les premières critiques. Résultat « Very Bad Trip » est devenu de plus en plus séduisant et presque impossible à ne pas remarquer le jour de sa sortie.

Avec son synopsis assez simple qui met en place une bande de 4 potes allant enterrer la vie de garçon de l'un des leurs à Las Vegas les scénaristes n'ont certes pas trouvés l'idée du siècle mais ils ont pondu ce type de scénario qui sur les histoires les plus simples font les meilleures comédies en se permettant les plus gros délire. Car c'est bien cette esprit qui ressort du film celui des grosses soirées où finalement tout part dans quelque chose d'incontrôlable qui nous pousse à faire les choses les plus folles. Toutefois comme le nom original l'indique (hangover signifie gueule de bois en anglais) c'est le lendemain dont il est question ici et le temps de faire le bilan sur ce qu'il s'est passé la veille. C'est là que le film commence vraiment. Lorsque trois de nos gaillards se réveillent dans une chambre d'hôtel détruite par un excès de fête et qu'ils se rendent compte que celui dont ils devaient enterrer la vie de garçon a disparu. Commence alors un course contre la montre mais aussi contre les maux de tête et les aigreur d'estomac pour tenter de retrouver celui qui doit se marier en essayant de se souvenir de la soirée, ce que aucun n'arrive à faire.

C'est par son fonctionnement que « Very Bad Trip » séduit. Le spectateur se retrouve dans la même situation que les personnages car à aucun moment la soirée n'est dévoilée. Les scènes comiques s'enchaine au dépend des personnages qui découvre avec de plus en plus de stupeur ce qu'ils ont pu faire lors de cette soirée. Toute les gags qui s'enchainent sont habilement dosés entre situations possibles et délire totale créant ainsi des scènes mémorables et hilarantes qui font de « Very Bad Trip » une comédie qui ne perd jamais de rythme et qui trouve les bons rebondissement pour ne pas tourner à vide.

Ce rythme est également dût aux acteurs qui ont réussit à constituer un groupe de potes crédibles loin des stéréotypes que nous livre souvent les comédies. Pas de beaux gosses golden boy winner ou de ringards looser dans « Very Bad Trip ». Les quatre personnages principaux ont tous leur propre personnalité et rapidement on voit que l'alchimie entre eux fonctionne et ont ne peut s'empêcher de se rappeler nous même des moment similaire entre potes que ceux qui passent à l'écran. Certes, certaines structures sont conservées avec le beau-gosse frivole du groupe, le boulet, le mec rangé et celui qui ne s'assume pas mais même ces clichés sont renversés avec la situation finale de chaque personnages.

Todd Philips est particulièrement étonnant dans la façon dont il a su mettre « Very Bad Trip » en image. Alors qu'il n'avait jamais réellement été impressionnant celui ci adopte une démarche qui restitue bien l'ambiance du film et de Las Vegas. A certain moment certains plan semblent sortir tout droit de certains clips bling-bling mais n'est ce pas le meilleur moyen de retranscrire l'ambiance de Veags et de ses casinos? Le majeur partie du film est chaude comme la température à Vegas mais surtout la chaleur qui nous fait sentir tout crade et poisseux et qui nous tape horriblement sur la tête alors que l'on a un lendemain de fête très difficile.

« Very Bad Trip » est une comédie menée avec grande maitrise de bout en bout et qui semble bien destinée à devenir culte grâce à des dialogues bien rodés, des situations exceptionnelles, des personnages attachants mais surtout un générique de fin qui ne peut que rentrer dans les annales du cinéma et dans celles du politiquement incorrect.


7,5/10

vendredi 26 juin 2009

"Daybreakers" de Peter Spierig


Alors que depuis quelques temps le film de vampire s'essoufflait un peu et qu'on remarquait un préférence pour les zombies voilà le film qui va peut être faire changer la donne. Voila la première bande-annonce de "Daybreakers".
Le film nous situe sur terre où la majorité de la population est vampire. Bien sûr cela entraine un problème pour la race humaine qui à force de se faire sucer le sang commence doucement à disparaitre. Les vampires voient donc dans cela un risque de disparition de leur approvisionnement en sang et décide de mettre en place un groupe de scientifique pour mettre au point un substitut.
Vu la façon de traiter les vampires le film risque bien de nous livrer quelque chose d'inédit qui peut carrément changer l'image que l'on se fait de ses personnages comme l'a fait "28 jours plus tard" pour les zombies.

jeudi 25 juin 2009

Bande Annonce "The Box" de Richard Kelly


Richard Kelly est l'un des meilleurs. En seulement deux films ("Donnie Darko" et "Southland Tales") il est devenu le king du cinéma indépendant américain et malgré les déboires qu'il a connu avec "Southland Tales" ce dernier est l'un des meilleurs films de tout les temps.

C'est vrai que l'échec économique de "Southland Tales" risquait de compromettre bien des choses pour la carrière de Kelly mais voilà qu'il nous livre les premières images de son nouveau film "The Box" avec Cameron Diaz. La bande-annonce laisse présager encore du très bon niveau et apparemment le film est plus bankable ce qui permettera au réalisateur de se refaire pour des projets plus personels.

Pour ce qui est du film il est l'adaptation d'un roman de Richard Matheson qui raconte l'histoire d'une petite famille américaine paisibile du milieu des années 70. Un jour ils recoivent une boîte qui contient un bouton et le simple fait d'appuyer dessus leur offrira 1,000,000$ mais provoquera la mort de quelqu'un dans le monde.

En tout cas en attendant le 4 novembre prochain....Enjoy!!

mercredi 24 juin 2009

Sortie du 24/06/09

Nouvelles sorties de la semaine. Quelles sont les films à voir mais aussi à ne pas voir.

Le film de la semaine :


"Jeux de pouvoir" de Kevin Macdonald

Synopsis : Une équipe de journalistes qui collabore secrètement avec un détective, tente de résoudre le meurtre de la maîtresse d'un politicien.

Avis : Le nouveau film du réalisateur du "Dernier roi d'Écosse". Le film est l'adaptation d'une mini-série du même nom et remet au goût du jour le film sur le journalisme d'investigation.






Les autres films :



"Very Bad Trip" de Todd Phillips

Synopsis : Au réveil d'un enterrement de vie de garçon bien arrosé, les trois amis du fiancé se rendent compte qu'il a disparu 40 heures avant la cérémonie de mariage. Ils vont alors devoir faire fi de leur gueule de bois pour comprendre ce qui s'est passé...

Avis : Ça risque d'être LA comédie américaine de l'été. Jusque là Todd Phillips n'avait été guère convaincant avec "Starsky et Hutch" ou encore "Road Trip". Toutefois, "Very Bad Trip" est sûrement le film qui le fera rentrer dans le cercle de la très bonne comédie américaine.



"Vertige" de Abel Ferry

Synopsis : Un groupe d'amis décide de s'aventurer sur un sentier d'escalade en haute montagne. Le vertige ne va pas faciliter leur progression d'autant que très vite, ils s'aperçoivent qu'ils ne sont pas seuls. L'aventure va tourner au cauchemar...

Avis : Depuis que le cinéma français essaye de faire du cinéma de genre et qu'il le réussit plus ("Mutants") ou moins ("Humains") bien "Vertige est le premier film à recevoir un accueil aussi chalereux.




"Sherry Baby" de Lorie Collyer

Synopsis : Après avoir purgé une peine de prison de trois ans, Sherry Swanson est de retour chez elle...

Avis : C'est le petit film indépendant de la semaine avec au casting Maggie Gyllenhaal qui s'est toujours montrée convaincante.







"Notorious B.I.G" de George Tillman Jr.

Synopsis : La vie du célèbre rappeur américain Nostorious B.I.G., mort assassiné à l'âge de 25 ans en 1997.

Avis : Le film sent le mauvais biopic à plein nez mais on est forcé d'aller le voir rien que pour le personnage mais aussi avec le bénéfice du doute il sera peut être plaisant.





Les films à zapper :




"Fighting" de Dito Montiel


Synopsis : Sean Arthur est un jeune homme hanté par son passé et qui entretient des rapports distant avec son père. Une rencontre fortuite avec un entraîneur de combats de rues va changer sa vie.

Avis : Le monde de la free fight avait déjà donné l'involontairement hilarant "Never Back Down", ici la bande annonce est la même, le niveau de QI du film est le même. Bref un mix entre film de bourrin et sentimentalisme sans intêrét.



"Transformers 2 la revanche" de Micheal Bay

Synopsis : La guerre n'est pas terminée entre Autobots et Decepticons... De nouveaux robots se lancent dans la bataille.

Avis : A part pour les effets spéciaux qui en mettent plein la gueule y'a t-il le moindre intêrét à aller voir ce film?







"Fais moi plaisir" de Emmanuel Mouret

Synopsis : Ariane est persuadée que son compagnon Jean-Jacques fantasme sur une autre femme. Pour sauver son couple, elle lui demande d'avoir une aventure avec celle-ci, pensant qu'il s'agit du meilleur remède pour le libérer...

Avis : Juste un nom dans le casting fait disparaitre toute envie d'aller voir le film : Frédérique Bel la blonde conne sortie tout droit de Canal+. A force de faire ce genre de rôle on pensera réellement qu'elle est comme ça dans la vie.

mardi 23 juin 2009

"Smart People" de Noam Murro


« Smart People » c'est le film qui marque la première apparition d'Ellen Page depuis « Juno » (un an et demi déjà), c'est le film qui met en place un type de personnage atypique qu'on adore détester, c'est l'un des films qu'on peut ranger dans le nouveau souffle que connait la comédie américaine. Bref « Smart People » c'est le genre de film assez alléchant sur le papier qui aurait pût être la comédie américaine sympathique de l'été. Il n'est en rien.


Bien sûr avec tout ce qui est annoncé dans le contenu du film celui ci paraît assez attrayant mais en réalité « Smart People » est fade et sans grand intérêt. Pour son premier film Noam Murro essaye le mélange entre comédie romantique et le pseudo-film d'auteur. Hélas la mayonnaise ne prend pas et rapidement le film se transforme en machine qui tourne à vide. Tout d'abord le film souffre d'un manque d'écriture horrible et d'un travail sur le fond des personnages. L'intention affiché de « Smart People » est de mettre en scène ces gens qui sont bien plus intelligent que nous ,qui le savent (cherchez bien tout le monde en connait au moins un autour de soi) et qui se permettent alors de se comporter en snob cassant. La formule a déjà eu son succès surtout à la télévision avec un certains Dr. House ou encore un Hank Moody pour la série « Californication ». Toutefois, on est bien loin de ces deux charismatique exemple et l'attitude des personnages de « Smart People » ne crée rien du tout, même pas un peu d'énervement, tellement les personnages sont banals. Dennis Quaid essaye tant bien que mal d'interpréter un prof d'université hautain et un peu las de sa vie. Dommage pour lui, il y a 5 mois Richard Jenkins faisait pareil dans « The Visitor » et emporte en même temps une nomination aux Oscars. A côté de cela Dennis Quaid ressemble juste à un quarantenaire atteint un peu trop rapidement d'une crise d'arthrite aiguë dans tout son corps, Ellen Page livre le minimum syndical et se contente de nous balancer sa frimousse qui nous dit combien elle peut être encore enfant mais aussi mature et Sarah Jessica Parker es toujours aussi énervante. Le seul à tirer son jeux du lot c'est Thomas Handen Church qui sert de caution comique au film.


Paradoxalement, alors que le film met en place des gens bien plus intelligent que la moyenne le fin mot du film et bien plus que moyen et relève presque de la niaiserie. En gros, pour Noam Murro et son scénariste Mark Poirier si l'on est un gros rustre, égocentrique qui ne s'intéresse uniquement au fruit de sa propre réflexion il suffit alors de trouver l'âme sœur et on deviendra l'être le plus aimant du monde.


« Smart People » est donc bien décevant par rapport aux espoirs qu'on pouvait mettre dedans. Le film se rapproche plus d'une comédie romantique de base plutôt que du petit film génie indépendant. Après la vision de celui ci on comprend alors pourquoi le film a pût ainsi être si peu diffusé dans les salles française car le film est aussi divertissant que le téléfilm romantique du dimanche après-midi.


4/10

vendredi 19 juin 2009

"Antichrist" de Lars Von Trier


J'ai vu « Antichrist ». Des fois lorsque l'on voit un film celui ci ne vous inspire pas plus que ça et ce fût pour moi le cas avec « Antichrist ». Avec toute la polémique qu'il y a eu autour je tenais à m'en faire mon propre avis et je me suis fait violence pour y aller.

Finalement ce qu'on peut retenir du film c'est surtout « beaucoup de bruit » pour presque rien. Certes, le film ne dresse pas un portrait élogieux de la femme mais il est sûrement moins misogyne que les films avec Bardot ou Monroe où la femme est relégué à un statut de produit de consommation. Le film est également violent autant visuellement qu'au niveau du propos mais on a déjà vu bien plus violent avec beaucoup plus de gratuité comme dans les films de Haneke. La seule chose qui m'inquiète avec « Antichrist » c'est de voir que ce film fait tout ce remous alors qu'il y a encore quelques temps je suis sûr qu'il serait sortis sans tout ce buzz. Plus généralement c'est aussi la preuve d'une pensée collective qui veut de plus en plus tendre vers le politiquement correct.

Le film en lui même se distingue par un vrai maitrise de la caméra de la part de LVT qui aime se définir comme le meilleur réalisateur du monde. Chaque plans d' « Antichrist » est un tableau à lui seul. Toutefois la couleur et le ton donné au film sont vraiment l'œuvre de quelqu'un qui a quand même un petit problème dans la tête, le film a été écrit alors que LVT traversait une dépression. Le déroulement en chapitre crée hélas un développement inégale de l'histoire avec deux premières parties basées sur la psychanalyse de la mère alors que la seul raison d'exister de la troisième partie c'est tout le côté trash et sanglant du film.

C'est très dur de se faire un avis trancher sur « Antichrist » tellement celui ci sort de la norme mais en tout cas ce qu'on peut retenir de tout ce qu'il y a eu autour du film c'est : beaucoup de bruit pour presque rien. Bien sûr le film est choquant mais en dehors de ça la machine tourne souvent à vide et heureusement que le duo d'acteur formé par Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe est là pour donner tout son intérêt au film. « Antichrist » est quand même un film réussit et à voir rien que pour se faire son avis mais tout de même extrêmement compliqué à cerner.


6/10

jeudi 18 juin 2009

"Lascar" de Albert Pereira Lazaro et Emmanuel Klots


Adapté d'une mini-série du même nom diffusée sur Canal+ et MCM, « Lascars » est un petit bijoux de l'animation française. Alors que la série ne compte que deux saisons, de trente épisodes d'une minute diffusé en 2000 et 2007, celle ci connait un succès immédiat créant un phénomène sans précédant où bien avant l'heure d'HADOPI les épisodes étaient diffusés en boucle sur le net. Pas nécessaire d'être un accro à la culture hip-hop ou d'être issue de la cité pour apprécier « Lascars » tellement les deux réalisateurs Albert Pereira Lazaro et Emmanuel Klots en ont fait un film à part et de qualité.


L'animation, malgré son apparence plutôt simple, crée un milieu urbain efficace qui était nécessaire au développement de l'histoire. Le mélange 2D-3D n'a sûrement jamais était aussi bien utilisé et ainsi l'image acquiert une réelle profondeur créant une sorte de jungle urbaine. Par rapport à la série les personnage ont été retravaillés et semblent plus soignés sur leurs lignes mais ce n'est pas pour autant qu'on voit une uniformisation de « Lascars » à un format d'animation plus commerciale. Les influences du tag et du graffiti sont dans chaque images faisant de « Lascar » un réel exercice de style. C'est un peu comme si tout les vilains dessins sur les murs que les pouvoirs publics essaient d'effacer prenaient vie pour enfin dire haut et fort « Nous aussi on est une forme d'art et on vous e***rde ». Dés le début du film le ton est donné et le rythme est lancé avec un générique d'introduction d'une qualité rarement atteinte et s'inscrivant totalement dans le milieu dont il est question.


Alors que le thème abordé n'est pas des plus réjouissant, l'histoire de gars qui ne peuvent pas partir en vacances, et que l'environnement dans lequel le film se déroule auraient put faire un parfait film social d'aussi bonne qualité, « Lascars » ne fait jamais dans la simple chronique sociale et constitue un vrai comédie où sur l'heure et demi que compte le film on ne cesse de rigoler. Bien sûr la plupart des gags reposent sur les clichés que l'on peut avoir de la cité mais toute la force de « Lascars » est là dedans. En reprenant ces clichés les réalisateurs ont fait en sorte de les assembler de manière à ce que ceux ci dépasse ce statut et soi finalement une partie du portrait qu'ils essayent de brosser. Jamais non plus les réalisateurs ne font dans la dénonciation ou dans l'évangélisation de la banlieue. On peut féliciter un regard qui tout en annonçant son point de vue n'est absolument pas bornés et possède une capacité d'auto dérision hors du commun.


Le film « Lascars » est également quelque chose de totalement inédit. Pas question de prendre le spectateurs pour un coup en lui resservant le vannes déjà utilisées dans la série. Seules quelques références sont faites mais cela ressemble plus à de la private-joke pour faire plaisir au fan et leur dire que l'esprit d'origine est toujours là. L'histoire, quant à elle, se tient du début à la fin et ne connait que très peu de moments de vide. Malgré la myriade de personnages et d'histoires présentes on s'y retrouve parfaitement et lorsque tout ce beau monde se rejoint finalement toutes les histoires s'imbrique avec justesse.


« Lascars » c'est le film hip-hop par excellence. Tout y est : la musique(une BO parfaite), le style graphique, les codes vestimentaires et langagiers. Que les plus réfractaires à cette culture aille tout de suite prendre une leçon de vie dans la salle de ciné la plus proche de chez eux. Pour les autres faite de même car « Lascars » est un film de qualité et depuis « La haine » c'est le meilleur film sur les banlieues qu'il nous ait été donné de voir.

7,5/10

mercredi 17 juin 2009

Sortie du 17/06/09

Petite routine de la semaine. Regardons les films qui marqueront nos écrans pour les sept prochains jours:

Le film de la semaine :

"Lascars" de Albert Pereira Lazaro, Emmanuel Klotz

Synopsis : Condé-sur-Ginette, en périphérie d'une grande ville. Ici, tout le monde rêve des plages de Santo Rico. Certains plus que d'autres. Pour Tony Merguez et José Frelate, les deux MC's du quartier, le départ est imminent. Mais l'agence de voyage responsable de leur billet a zappé le nom de la destination.

Avis : Véritable série culte diffusé sur Canal + et ensuite MCM lascars est peut être le seul médias traitant de la banlieue qui regarde son sujet sans caricature, sans procès, ou sans évangélisations de celle ci. Présent à Cannes dans la semaine de la critique le film risque d'être l'un des grands films français de cet été.


Les autres films de la semaine :

"Tellement proches" de Eric Toledano et Olivier Nakache

Synopsis : Quand Alain a épousé Nathalie, il ne savait pas qu'il épouserait aussi sa famille. Ce samedi, comme toutes les semaines, ils sont invités à dîner chez son beau-frère, Jean-Pierre, à Créteil. Mais ce soir, plus que d'habitude, Alain est à bloc...

Avis : Les deux réalisateurs possèdent un certains coefficient de sympathie après le réjouissant "Nos jours heureux". C'est sûrement pour cela qu'on ira voir "Tellement proches" mais hélas ce film à l'air de rejoindre le sujet de peut-être 90% des films français et ça a l'air d'être fait sans aucune personnalité.


"Amerrika" de Cherien Dabis

Synopsis : Une mère célibataire immigrante palestinienne et son fils adolescent dans une petite ville de l'Illinois.

Avis : Au vue des retour de Cannes "Amerrika" semble être l'un des films les plus marquant de la Quinzaine des réalisateurs. Le film s'intéresse aux choc des cultures entre USA et moyen-orient à travers cette famille d'immigrés palestinien. Même si on puet présager un film réussit il subsiste un petit bémol : la bande-annonce dégouline de bon sentiments et de consensualisme.


"Piano Forest" de Masayuki Kojima

Synopsis : Une variation sur l'apprentissage du piano entre deux adolescents talentueux : l'un fils de bonne famille, l'autre, enfant des rues mais ayant en commun Mozart et Chopin.

Avis : "Piano Forest" semble être le dernier phénoméne de l'animation japonaise. Ca fait aussi du bien de voir que le format manga n'est pas que le monopole d'un genre épileptique pour geek hystériques et gueulard.




Les films à zapper cette semaine :


"Hannah Montana le film"+"Jonas Brothers-Le concert 3D" de Peter Chelsom et de Bruce Hendricks

Synopsis : La popularité d'Hannah Montana est telle que Miley a du mal à garder le contrôle de sa vie. Poussée par son père, l'adolescente retourne dans sa ville natale, dans le Tennessee, histoire de ne pas oublier ce qui est important dans la vie.







Synopsis n°2 : Un concert de la tournée 2008 des Jonas Brothers, filmé en 3D...


Avis : Disney c'est l'industrie de l'émerveillement, c'est les dessins-animés avec lesquels on a grandit quand on était petit, aujourd'hui c'est aussi un peu pixar qui nous offre de magnifiques films. Mais Disney c'est aussi une énorme machine à frique qui veut s'insérer dans toute la vie de nos marmots. Voila qu'aprés "High School Musical 3" c'est au tours des deux autres idoles des jeunes d'arriver au cinéma. De une les scénarios sont trés mauvais et ils n'auraient mérités qu'une diffusion sur disney channel. Et de deux ça pue le discours moralisateurs pour donner le bon exemple aux jeunes mais c'est fait avec autant de grâce qu'une Britney Spears des débuts qui pronait l'abstinence tout en se faisant troncher dans les loges.

"Blood : The last Vampire" de Chris Nahon

Synopsis : Tokyo, 1970. Une jeune chasseuse de vampires à la solde d'une unité spéciale du gouvernement, infiltre le lycée d'une base aérienne américaine.

Avis : Qunad je parlais de "Piano Forest" je disais ça : "Ca fait aussi du bien de voir que le format manga n'est pas que le monopole d'un genre épileptique pour geek hystériques et gueulard". Et bien pour parlais de "Blood..." je dit tout le contraire.




"Hantés par ses ex" de Mark Waters

Synopsis : Alors qu'il assiste au mariage de son frère, un homme est hanté par les fantômes de ses anciennes petites amies.

Avis : La peite comédie romantique américaine de la semaine pour les petites midinette à 2 de QI






Le coup de gueule de la semaine :


"Smart People" de Noam Murro

Synopsis : Une jeune femme tombe sous le charme d'un veuf amer...

Avis : OK, le film n'a pas l'air terrible mais bon on y retrouve quand même Ellen Page qui quand on y réfléchit n'a rien fait depuis "Juno" alors qu'elle pourrait être l'étoile montante du moment, comme son acolyte Micheal Cerra dans "Juno". Tout ça pour dire que je n'aurais jamais dit que ce film est le film de la semaine mais de là à le diffuser dans une unique salle en France il y'a des limites.

mardi 16 juin 2009

"Looking for Eric" de Ken Loach


Ken Loach c'est un peu la papi du cinéma anglais. Depuis maintenant 40 ans il nous sert de magnifiques films toujours imprégnés d'une dimension sociale dans une Angleterre qui, malgré les années, porte encore les cicatrices de l'époque Tatcher.

Après « Le vent se lève » et « It's a free world » qui s'attaquaient à des sujets peu réjouissants, respectivement la lutte irlandaise pour l'indépendance dans les années 20 et l'emploi de travailleurs immigrés, Ken Loach revient ici dans un registre plus doux et moins oppressant. Du cinéma social il n'est pas non plus passé à la comédie anglaise mais son « Looking for Eric » peut faire rire et il fait surtout du bien au morale.

L'histoire se situe à Manchester où Eric qui est postier et en pleine dépression commence sérieusement à dérailler. Ces amis lui viennent en aide mais c'est surtout l'apparition d'un génie au traits d'Eric Cantona qui lui apporte l'aide la plus précieuse.

Dés les premiers instants où Cantona apparaît à l'écran de nombreuses craintes s'évaporent. Loach n'est absolument pas tombé dans le piège du film où une star joue son propre rôle. C'est à dire qu'à aucun moment le film n'est un alibi pour glorifier Cantona. Certes, celui ci reste le king mais il n'est jamais le point central de l'histoire. Ces apparitions ne dépassent même pas les 20 minutes sur toute la durée du film. Évidemment « Looking for Eric » est totalement ancré dans la culture du football mais cela ne fait pas du film une œuvre destiné uniquement aux aficionados de ce sport. Loach fait toujours preuve d'un réalisme bluffant et les scènes de rassemblement de supporter ou les images d'archives des buts de Canto' entraine n'importe quelle spectateur dans l'euphorie du groupe et feraient apprécier le foot aux plus récalcitrants (moi en premier).

Pour une fois chez la réalisateur le sujet ne verse pas directement dans le social. C'est surtout l'histoire d'un homme qui essaye de surmonter sa déprime mais Loach garde toujours à l'oeil son projet social. Il a toujours cette capacité d'aller chercher les travers de notre société pour mieux les exposer. Cette fois c'est encore une fois au relation familiale qu'il s'intéresse et surtout à celles des familles recomposés. Il est également question de la forte délinquances chez les jeunes qui sévit en Angleterre. De nouveau Loach n'est pas tendre avec le portrait qu'il brosse de son pays mais il fait cela de façon honnête et intègre ce qui lui permet de ne pas tomber dans la démagogie et de dire des vérités que tout le monde n'ose pas dire.

Bien moins ambitieux que ses derniers film « Looking for Eric » semble un peu un film où Ken Loach se repose et se détend. C'est donc sans grande surprise qu'on le voit absent du palmarès du festival de Cannes malgré un très bon accueil lors de sa projection. « Looking for Eric » n'en est pas moins un très bon film qu'on pourrait presque qualifier de feel-good-movie comme il s'en fait aux États-unis. Sauf que Loach n'est pas dupe et qu'il sait que la vie est loin de l'image édulcoré que tentent de nous donner ses collègues américains spécialiste du fell-good-movie.

« Looking for Eric » est loin d'être classé dans les meilleurs films réalisés par Ken Loach mais il est l'exemple que ce dernier est bien meilleur que de nombreux réalisateur car même un Ken Loach plutôt anecdotique reste un film qui se situe bien au dessus du niveau de ce que l'on peut voir sur nos écrans.


8/10

"Machete" de Robert Rodriguez

C'est sûrement l'info du jour. Alors que Danny Trejo donnait un interview il a été question de sa présence au casting de "The expendables", prochain projet de Stallone avec Jet Li, Jason Statham, Dolph Lundgren, Mickey Rourke et bien sûr Stallone (ça va envoyer du gros), l'acteur mexicain a répondu qu'il ne prendra pas part au film car il tourne dans le film "Machete" de son pote Robert Rodriguez d'ici cinq semaines.

Pour ceux qui ne sont pas au courant le personnage de Machete est un agent fédéral qui se fait doublé sur un coup et décide de se venger. La première fois que ce personnage est apparu c'est dans le projet "Grindhouse" que Rodriguez a réalisé avec son pote Tarantino. Juste avant le section "Planéte terreur" de Rodriguez une série de fausse bande annonce a été diffusée. Celle de "Machete" a eu tellement de succès qu'il a rapidement été pris la décision de réellement faire le film.

Voila deux ans que le projet ne connait que très peu de réelles avancées, quand on voit l'agenda de Rodriguez c'est un peu normal, mais cette annonce montre bien que le film n'est pas une arlésienne et qu'il peut arriver bien plus vite qu'on ne le pense.

En bonus la bande annonce de "Machete" :



dimanche 14 juin 2009

"Les aventuriers des salles obscures", émission de ce 13/06/09


Ce samedi j'étais présent à l'émission des "Aventurier des salles obscures" sur Radio Campus Lille (106.6FM). L'émission est proposée par le site le quotidien du cinéma . Pour ceux que ça intéresse vous pouvez télécharger l'émission en cliquant ici
Vous pouvez également en profiter pour consulter le site où une partie de mes critiques sont publiées avec celles d'autres rédacteurs tous plus doués les uns que les autres.

vendredi 12 juin 2009

"Les beaux gosses" de Riad Sattouf


Riad Sattouf, auteur du personnage de BD Pascal Brutal et des très bonnes chroniques « La vie secrète des jeunes » publiées dans Charlie Hebdo, a dans ses bandes-dessinés la capacité d'observer le quotidien pour en faire ressortir ce qu'il a de comique sans pour autant en faire une caricature et en utilisant presque un regard sociologique. Le passage à un nouveau format aurait put lui faire perdre tout ses moyens mais ce n'est absolument pas le cas. Riad Sattouf a autant d'aisance à nous faire rire que ce soit avec une BD ou un film.

Présenté à la quinzaine des réalisateurs à Cannes « Les beaux gosses » risque fort de s'imposer comme la comédie française de l'été et pour une fois c'est une comédie française ingénieuse et de qualité que nous avons là.

Alors que jusqu'ici le moindre film pour ados français n'était qu'une énième copie de « La Boum », dernier en date « LOL » de Liza Asuelos, « Les Beaux Gosses » apporte quelque chose de nouveau. L'adolescence n'y est plus décrite de façon niaise et fantasmé ou tout le monde est beaux et propre. Ici les adolescents ont de l'acné comme les vrais ados, ils parlent comme les vrais ados, ils se masturbent comme les vrais ados, et comme les vrais ados se sont des pieds en ce qui concerne les filles. En mettant en place ce duo de d'amis qui est tout le contraire du titre du film Riad Sattouf suit en quelque sorte la mode américaine de mettre ceux qui était relégué au statut de looser face à la caméra. Ce n'est pas pour autant que ceux ci deviennent des apollons, ils restent eux même et Riad Sattouf nous présente peut être ce qui est à ce jour le film d'ados le plus véridique et honnête quant au quotidien de ses personnages principaux. Tout y est : la mère lourde qui refuse de voir son fils grandir, les garçons qui s'emballent juste parce que une fille leur a parlé gentiment, les fautes de goût vestimentaires (qui peut se vanter d'avoir bien été habillé au collège?), les premières expériences. Bref tout ce qui fait de cette période de la vie quelque chose d'assez étrange.

La palette de personnages que choisit le réalisateur contribue également à cela car c'est également différentes catégories sociales qui sont observées. Hervé, le personnage principale, issue des barres HLM fricote avec Aurore qui sort des beaux quartiers et tout de suite la différences est visible lorsque l'un arrive chez l'autre. On retrouve bien sur la belle grande gueule de la classe, martyrisant nos personnages principaux, qui est suivi par ce qui pourrait être des pom-pom girls si on en avait en France.

C'est un portrait à la fois émouvant et comique de l'adolescence française d'aujourd'hui que nous fait Riad Sattouf qui n'est jamais parasité par la nostalgie de sa propre adolescence. Son regard n'est à aucun moment jugeur et ile ne prend jamais ses personnage de haut. D'ailleurs la caméra du réalisateur n'est à aucun moment au dessus de la tête de ces ados et elle se trouve toujours proches d'eux.

Riad Sattouf réussit à merveille son passage de la planche de BD à l'écran et mis à part les dernières dix minutes du film qui tournent un peu en rond et une dernière scène un peu bâclé, comme si le réalisateur n'avait jamais appris à écrire une conclusion de dissertation, « Les beaux gosses » est une vraie réussite. On pourrait presque dire que quand les élèves d' « Entre les murs » sortent des murs c'est là que commencent « Les beaux gosses ».

7,5/10

"Sunshine Cleaning" de Christine Jeffs

Pas étonnant que les producteurs de « Little Miss Sunshine » aient étés conquis par le scénario de « Sunshine Cleaning » écrit par Megan Holley, tellement les thèmes des deux films se rejoignent. L'histoire prend place autour d'une famille où chacun tient un rôle bien précis qui semblent déjà avoir étaient vues dans de nombreux films du même genre et qui commencent presque à paraître comme une obligation lorsque l'on réalise une film indépendant américain. On retrouve la mère célibataire qui n'arrive pas à joindre les deux bouts, le jeune fils un peu trop imaginatif qui est encouragé par son grand père et la tante qui ici est le personnage rock'n'roll et désinvolte du film.


Après une mise en place rapide et efficace de l'histoire et de ces personnage la réalisatrice Christine Jeffs nous livre un film répondant complètement au format du festival de Sundance (où il fût présenter en 2008) et n'offre aucune réel surprise.


Toutefois malgré ce manque d'originalité l'histoire fonctionne et le film captive par sa simplicité et la fraicheur qu'il amène malgré son sujet pouvant paraître morbide. Les personnage du grand-père et de la tante, interprété respectivement par Alan Arkin et Emily Blunt, ramène la touche décalé au film tandis que celui de la mère, jouée par Amy Adams, est là pour amener les larmes et le côté émotionnel du film nécessaire pour toute comédie dramatique. A aucun moment le film tombe dans la simplicité du pathos mais rare sont les scènes où une réel émotion est transmise et sont plus de simples pleurnicheries auxquelles on a affaire. La relation entre personnages est quant à elle bien développé et on retiendra surtout le duo de sœur interprété de façon très juste par Amy Adams et Emily Blunt.


La morale du film est assez simple et plutôt édulcorée avec un happy-end assez facile du genre « quoi qu'il arrive si ta famille et tes amis sont là et que tu te retrousses les manches tout te réussira ». Même l'histoire du nettoyage des scènes de crimes qui pouvait entrainer une réflexion intéressante, un peu entamée par le personnage d'Emily Blunt, sur la vie et la mort celle-ci est complètement abandonnée au profil de cette morale un peu vaseuse.


« Sunshine Cleaning » est donc loin d'être la nouvelle sensation du cinéma indépendant américain et a un fort goût de déjà vu. Malgré cela, comme le titre l'indique, le film a le mérite d'être un rayon de soleil dans une journée sombre et de redonner le sourire mais une fois sortie de la salle on se rend vite compte que la vie n'est pas si facile.


6,5/10

jeudi 11 juin 2009

"Shutter Island de Martin Scorsese

La première bande-annonce du nouveau film de Martin Scorsese a été enfin dévoilé. On retrouve Leonardo Dicaprio dans ce thriller psychologique et en même temps il signe sa quatrième collaboration avec Scorsese. Jusque ici cette complicité entre l'acteur et le réalisateur a donnée de très bons films et cette bande-annonce ne fait que nous conforter dans l'idée que ces deux là nous réserve encore une bonne surprise.



Pour l'histoire, le film se situe en 1954. Teddy Daniels et Chuck Aule enquêtent sur la disparition d'une patiente échappée d'un hôpital psychiatrique à sécurité maximale. L'hôpital en question est basé sur Shutter Island, une île située à environ une heure au large de Boston.

On retrouve également au casting Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Michelle Williams, Patricia Clarkson et Max von Sydow.

Le film sera sur nos écrans le 14 octobre.

En bonus l'affiche du film.

mercredi 10 juin 2009

Sortie du 10/06/09

En ce beau jour pluvieux quoi de mieux comme remède de se réfugier dans les salles obscures? Voici donc un aperçu des films qui marqueront la semaine.

Le film de la semaine :

"Les beaux gosses" de Riad Sattouf

Synopsis : Les intrigues amoureuses et amicales d'Hervé, 14 ans, collégien débordé par ses pulsions, physiquement ingrat et moyennement malin.

Avis : Voila quelque temps que le cinéma français s'essaye au teen-movies. Le succés de "LOL" montre que le public est au rendez-vous mais "Les beaux Gosses" semblent être le premier à également donner rendez vous à la critique.




Les autres films de la semaine :



"Coraline" de Henry Selick

Synopsis : L'histoire d'une fillette qui pousse une porte secrète dans sa nouvelle maison et découvre alors une version alternative de sa propre vie...

Avis : Le réalisateur de l'excellent "Etrange noël de Monsieur Jack" et du très bon "James et la pêche géante" revient après une longue absence de 9 ans derrière la caméra. La méthode a l'air d'être toujours la même et ça a l'air d toujours aussi bien fonctionner.





"Sunshine Cleaning" de Christine Jeffs

Synopsis : Rose Lorkowski est une mère célibataire qui travaille comme femme de ménage. Afin de payer l'inscription de son fils dans une école privée, elle décide de créer avec sa soeur une entreprise spécialisée dans le nettoyage des scènes de crimes.

Avis : Produit par la même équipe que "Little Miss Sunshine" ça sent le cinéma indépendant américain comme on l'aime à plein nez.




"Who's that knocking at my door" de Martin Scorsese

Synopsis : Petite frappe du quartier italien de New York, J.R. décide de se poser pour épouser la femme qu'il aime. Il apprend que celle-ci a été violée quelque temps plus tôt et il ne peut en supporter l'idée.

Avis : Pas vraiment une nouveauté car le film a été distribué aux Etats-unis en 1969 mais il faut attendre 2009 pour enfin le voir en France sur grand écran (!!!) alors que Martin Scorsese est l'un des plus grand cinéaste actif.




Les films à zapper cette semaine :



"Je vais te manquer" de Amanda Sthers

Synopsis : Six destinées qui vont, l'espace d'un instant, dans un aéroport grouillant de vie, se bousculer, se séparer et se retrouver. Et si ses personnages étaient en train de vivre, sans le savoir, le moment le plus important de leur vie.

Avis : C'est le film chorale français de la semaine et c'est toujours la même mauvaise soupe qu'on nous sert.




"Dancing Girl" de Darren Grant

Synopsis : Une jeune fille se rend à Chicago pour accomplir son rêve de devenir danseuse en rejoignant la prestigieuse Chicago School of Music and Dance. Mais le casting se passe mal et après une suite de déconvenues, elle devient danseuse dans un bar...

Avis : J'en avais déjà parlé ici pour souligner tout l'imagination dont faisait preuve les producteurs pour trouver des affiches. "Dancing girl" n'est qu'un clone de tout ces prédescesseur qui n'avait déjà aucun intérêt.

dimanche 7 juin 2009

"Home" de Yann-Arthus Bertrand


« Salut petit ignorant. C'est moi Yann-Arthus Bertrand, tu sais celui as tout compris aux problèmes de la planète alors que toi, débile comme tu es, tu continues à laisser couler le robinet en te lavant les dents. Ne t'inquiètes pas, je vais tout t'expliquer dans mon film, comme ça tu seras un peu moins con ».

Voilà en quoi on peut résumer le film de YAB et, si vous ne l'avez pas encore vu, en ayant lu la critique qui va suivre, cela vous aurez gagné 1h30 de votre vie. L'engagement de YAB n'est absolument pas à mettre en cause, mais celui-ci a une bien drôle de façon de l'exprimer. Connu du grand public grâce à ses paysages vues du ciel, qui révélaient le talent artistique du monsieur et un sens de l'esthétisme respectable, YAB se contente de reprendre ses images, mais cette fois-ci en mouvement avec une belle caméra.

D'un point de vue cinématographique le film est ennuyeux à un niveau rarement atteint. Le premier quart d'heure permet de profiter de belles images, mais passer ce cap on a vue tout ce que le film avait à nous offrir. Des images prises d'hélicoptère avec une voix off nous disant que nous méchants homo-sapiens nous avons détruit la planète en mettant le chauffage trop fort. Le style de YAB est bien connu et mérite le succès qu'il connaît, mais le passage de l'image fixe à l'image mobile est une activité périlleuse. En effet, même si je risque de me trouver en opposition face à toutes les règles éthiques et déontologiques nécessaire à faire une critique, j'ose avouer n'avoir regarder que 20 minutes du film car, au -delà de ce stade, une étrange impression de vertige et de nausée m'a traversée le corps. La prise systématique des images par hélicoptère a son effet sur photo, mais en film 20 minutes d'images de ce genre c'est déjà un exploit.

Pour ce qui est des dialogues et bien il vaut mieux regarder le JT de 2Oh qui n'occupe qu'une demi-heure de notre journée plutôt que de s'ennuyer devant ce film le résultat sera le même. Les information avancées ne sont qu'un recueil de banalités et de discours préfabriqués qui ont déjà été utilisés plus d'une fois sans rien changer. Si YAB attend toujours la méga-prise de conscience collective grâce à cela il peut se fourrer un doigt dans l'oeil car ce type de discours a déjà été surexploité et ce n'est pas pour autant que les choses ont changé (hormis le score des Verts aux dernières élections européennes...). De la part d'un homme se revendiquant si impliqué c'est réellement décevant d'avoir un discours d'une telle bassesse d'esprit qui finalement n'apprendra rien à toute les personnes qui ont passé le niveau sixième en SVT.

Parlons maintenant du morceau le plus intéressant : le point de vue idéologique. YAB nous tape sur les doigts car, pour aller au travail, on prend la voiture au lieu du vélo. Remarquons tout de même que YAB est peut être l'un des seuls artistes sur la planète dont l'instrument de création principale est l'hélicoptère avec toute la consommation de kérosène qui va avec. Apparemment, il a signé un chèque de 22000 € pour planter des arbres et compenser le carbone dégagé, mais s'il n'y avait que ça comme problème ce serait trop beau. Chose la plus choquante, le film est entièrement financé par l'industriel Pinault. Le même qui part cacher ses sous à l'étranger pour pas que le vilain fisc ne le lui prenne, mais bon il n'hésite quand même pas à débourser 10 000 000 d'euro pour que YAB nous livre sa fable pleine de bon sentiments. Le même qui ne cache pas ses liens avec Total-Elf, accessoirement première entreprise polluante de France...

Le film manque donc cruellement d'une analyse en profondeur. YAB est constamment en train de nous mettre une fessée parce que l'on consomme trop, mais il ne va jamais chercher la cause de cette surconsommation. Pour lui la solution est toute trouvée. Détruisons nos maisons et vivons dans des yourtes et tous les problèmes du monde seront réglés. Si t'es pas content, une balle dans la tête, ça fera une bouche en moins à nourrir et donc moins de gâchis. Après les Khmers rouges voici venu le temps des Khmers verts !

A force de nous frapper dessus le pauvre n'a plus toute sa tête et oublie que la majorité de la pollution vient de ses amis les industriels qui, pour des raisons de profit, n'hésitent pas à délocaliser entrainant ainsi d'innombrables aller-retours en avions pour ramener la marchandise. Les mêmes industriels qui produisent toujours de plus en plus pour gagner toujours plus d'argent nous forçant ainsi toujours à acheter plus. Mais, attention, il ne faut pas les critiquer, ça risquerait de les vexer et ils ne paieraient plus pour ce genre de film.

Ainsi YAB n'arrive à aucun moment à développer un nouveau discours convaincant et se limite à constamment nous culpabiliser pour que nous ayons la responsabilité de cette catastrophe et ainsi les grands pollueurs peuvent continuer leurs petites activités tranquillement. Cette idéologie manque cruellement d'analyse sur le fond de notre système économique ainsi que sur le fonctionnement global de notre système mondial.

« Home » n'est en aucun cas la révolution et la prise de conscience tant attendues. Ce projet s'apparente plus à un énorme coup de communication et de marketing de la part du groupe Pinault avec le soutien artistique de Luc Besson et sa société EuropaCorp.

Il faut encore le préciser, car avec ce que je viens d'écrire, dans ce monde manichéen, je vais vite me faire ficher comme un anti et une pourriture : l'engagement de YAB n'est pas mis en cause, mais celui ci est tellement aveuglé par son savoir et sa certitude qu'il en oublie presque qu'il n'y a pas de vérité absolue et son discours devient celui d'un démagogue plutôt que celui d'un militant. Finalement pour être en accord avec son discours, YAB n'aurait pas dû gaspiller de la pellicule ainsi Pinault aurait pu investir dans des toilettes sèches pour les bureaux de son groupe et cela aurait eu bien plus d'impact que ce ridicule petit « Home »


2/10

MAJ: Trouver sur le site fluctuanet les 10 bonnes raisons de ne pas aimer Yann Arthus Bertrand

samedi 6 juin 2009

Film de Danse, affiches de danse

Il y a quelques jours je me promené dans tranquillement dans la rue et j'ai vu cette affiche :
Je me dit alors : "merde je l'ai déjà vu y a un ou deux ans dans la rue cette affiche me dite pas qu'ils vont nous ressortir cette daube". Mais hélas je me suis trompé le film "Dancing Girl" n'est pas encore sorti à mon grand désespoir mais pour tuer l'impatience et bien je peux me consoler avec ça.
Ou encore celle ci :
Alors que certains producteurs ne s'emmerdaient déjà plus à écrire de nouveaux scénario pour ce genre de film et se contenter de tout le temps recycler ceux déjà écrit et bien maintenant ils ne se foulent même plus pour les affiches.

Il doit bien y'avoir encore plein d'autres exemples j'essaierais de trouver ce type de ressemblance pour d'autre genres de film. C'est assez rigolo tout de même

"Terminator : Renaissance" de McG


« Terminator : Renaissance », voilà un film qui porte bien son nom. Après un troisième opus qui se contentait d'imiter le grand maitre Cameron et dont le seul intérêt était la dernière image du film annonçant le début de la guerre avec les machines voilà que les studios décident de remettre ça six ans plus tard et d'opérer une réelle renaissance pour la franchise. On oublie presque tout du troisième opus qui avait laissé plus d'une personne perplexe et on relance la série avec un tout nouveau modèle de scénario. Dorénavant l'histoire de la menace qui vient du futur pour éliminer John Connor est oubliée tout simplement car on y est dans ce futur.


Pouvoir enfin voir le futur chaotique décrit par Cameron dans le premier épisode de la saga c'est un peu le même effet que de voir maitre Yoda enfin se battre au sabre laser dans « Star Wars », un fantasme qui se réalise. C'est sans aucun doute cela l'intérêt principal du film et le réalisateur McG montre une certaine aisance avec les effets spéciaux créant ainsi un univers cohérent permettant à ce futur-destroy de prendre forme. Il faut dire qu'avant d'être un artiste McG est surtout un technicien ce qui fait de « Terminator : Renaissance » un étalage d'effet spéciaux créant ainsi le spectacle explosif et divertissant que l'on pouvait attendre de ce blockbuster. En effet, le film qui est un divertissement de très haute qualité n'est rien d'autre qu'un blockbuster estival et on est bien loin de la réflexion que James Cameron a put apporter dans les deux premiers opus. Toutefois, alors que « Terminator 3 : Le soulèvement des machines » se contentait de recréer le même scénario que le second opus ici l'histoire proposée par les scénaristes permet l'installation d'une nouvelle action qui tout en se référant aux anciens films arrive à s'en détacher pour se développer de façon indépendante. « Terminator : Renaissance » est le film parfait pour annoncer une nouvelle saga. Sans être trop ambitieux et trop gourmand le film arrive à installer une mythologie et des personnages sur une base assez solide pour que puisse se construire dessus une nouvelle trilogie. Le film semble souvent servir uniquement à présenter les personnages mais ne s'attarde pas dessus pour autant reléguant ainsi les personnages secondaires presque au statut de figurant. On espéré toutefois que de nouveaux épisodes viendront étoffer tout cela comme par exemple la relation entre John Connor et son père plus jeune que lui Kyle Reese. L'introduction du nouveau personnage de Marcus Wright interprété par un Sam Worthington, qui signe la meilleur prestation du film, est des plus judicieuse et permet de créer une intrigue toute nouvelles dans l'univers de Terminator qui est de savoir définir la limite entre ce qui est une machine et ce qui est humain. Christian Bale reste quant à lui dans son registre de jeux en faisant preuve d'une impassibilité défiant toute épreuve mais le monsieur a de la gueule et il en impose vraiment à l'écran.


« Terminator : Renaissance » souffre tout de même d'un montage charcuté suite aux nouvelles orientations des studios qui, après l'échec commercial de « Watchmen », ont décidé de ne plus produire de blockbuster de plus de deux heures mais également que ceux ci ne devraient pas passer au dessus de la classification PG-13 (interdit au moins de 13 ans). McG a dut donc revoir son montage et retirer de nombreux scènes qui auraient put expliquer de nombreuses choses restant floues dans le film. Ce nouveau Terminator se trouve être également le plus gentille de la série. Pas une goute de sang visible à l'écran. Bien que Terminator ne soit pas Rambo il est légitime de s'attendre à un peu d'action sanguinolente. Il ne nous reste donc plus qu'à être patient et attendre la sortie du DVD pour profiter d'un director's cut.


Finalement, « Terminator : Renaissance » représente tout ce que l'on peut attendre de ce type de production mais arrive à refaire vivre un mythe et à relancer la machine après un épisode trois un peu manqué. McG donne au spectateur ce qu'il veut voir et nous offre même l'apparition du gouvernator en version numérique dans son film qui ressemble plus à un clin d'œil ou à une private joke à défaut d'être nécessaire à l'histoire. Ce film, bien que loin d'être un chef d'œuvre, est la preuve que l'on peut faire confiance à McG pour continuer l'aventure et aller encore plus loin dans cette histoire qui, il faut le dire, fait partie intégrante de notre pop-culture.

7/10

Bande annonce de "Destination Finale 4"

Après deux premiers épisodes très bon et un troisième qui montré quelques signes d'essoufflement voila que la licence "Destination finale" est gonflé d'un nouvel épisode.

Ce quatrième volet marque également le retour de David R. Ellis à la réalisation alors qu'il avait laissé sa place pour le troisième film de la saga. La particularité du film sera avant tout d'être projeté en 3D dans les salles adéquates et au vue des premières images celui ci est vraiment calibré pour ce type de diffusion.

"Mama" le nouveau projet de Guillermo Del Toro

Voici le nouveau projet du maitre du fantastique mexicain Mr. Guillermo Del Toro. Pour les besoins du film "Mama" Del Toro endosse le casquette de producteur et s'associe avec Universal. Comme il l'a fait sur "L'orphelinat" il suivra de près toutes les étapes de la réalisation du film.

Le film est en fait une adaptation du court-métrage du même nom réalisé par Andy et Barbara Mushietti. Ces deux la reprendront leur rôle de réalisateur pour le film.

Quand on voit le succés critique et public qu'a eu "L'orphelinat" revoir Del Toro au commande d'un projet similaire permet de présager le meilleur pour ce film.

Voici en bonus le court-métrage initiale qui devrait servir de bande-annonce au film.

mercredi 3 juin 2009

Sortie du 03/06/09

Comme chaque semaine un tour d'horizon des films marquant qui sortent dans nos salles.

Le Films de la semaine :

"Terminator Renaissance" de McG

Synopsis : En 2018, John Connor, âgé de 30 ans, leader charismatique de la résistance humaine face aux machines, mène une lutte à mort pour sauver ce qui reste de l'Humanité...

Avis : Quoi qu'on en dise Terminator reste l'un des personnages les plus importants du cinéma contemporain et de la pop-culture. Malgré un troisième épisode en dessous de ces deux prédecesseurs et une série TV plus que moyenne un nouveau "Terminator" au cinéma ça ne se refuse pas et c'est même très attendu.


Les autres films de la semaine :



"Home" de Yann Arthus-Bertrand:

Synopsis : Documentaire sur les problèmes écologiques de la planète. Attention le film sort vendredi 5 juin

Avis : Yann Arthus-Bertrand a une drôle conception de l'écologie. Il n'hésite à liquider des litres de kérosène en avion et en hélicoptère pour prendre et reprendre ses clichés que l'on a tous vu des centaines de fois et nous dire que si on met le chauffage moins fort on sauvera la planète. Rien que cette attitude pourrait nous donner envie d'éviter le film mais en même temps le réalisateur ne peut pas être insulté d'opportuniste car la sortie du film se fait en même temps en DVD et à la télé et des séances gratuites sont organisées. Cette initiative a le mérite d'être récompensée.



"Ne te retourne pas" de Marina De Van

Synopsis : Jeanne se transforme peu à peu physiquement, jusqu'à changer totalement d'apparence. Pour quelle raison ?

Avis : Plûtot boudé lors de sa présentation à Cannes le film a quand même le mérite de rassembler Sophie Marceau et Monica Belluci. Et puis si il était présent dans la sélection officielle c'est bien qu'il y a une raison.






"Antichrist" de Lars Von Trier

Synopsis : Un couple se retire dans une cabane isolée au milieu des bois à la suite de la mort de leur enfant...

Avis : Je n'ai jamais était franchement fan de Lars Von Trier mais pour Charlotte Gainsbourg c'est une autre histoire. Les images du film nous annoncent un réel moment de tension et une vrai atmosphére. Et puis il y'a quand même le prix d'interprétation féminine de Cannes, pour la magnifique Charlotte, dans ce film.




"Departures" de Yojiro Takita

Synopsis : Au nord du Japon, à Yamagata, où Daigo Kobayashi retourne avec son épouse, après l'éclatement de l'orchestre dans lequel il jouait. Daigo répond à une annonce pour un emploi "d'aide aux départs", imaginant avoir affaire à une agence de voyages...

Avis : Cette année c'est un peu l'année du cinéma japonais. Aprés "Still Walking" et "Tokyo Sonata" voici le tour de "Departures" qui en même temps remporte l'oscar du meilleur film étranger.



Les films à zapper cette semaine :




"The Women" de Diane English

Synopsis : Mary est mariée à Stephen Haines, un homme d'affaires new-yorkais. Fidèle à son époux et mère d'une fillette, elle est entourée d'"amies", dont Sylvia Fowler, la comtesse DeLave, et Miriam Aarons, qui savent quelque chose qu'elle ignore...

Avis : On l'a déjà vu ce film. C'était même une série avant et ça s'appelait "Sex and the city"





"La maison Nucingen" de Raoul Ruiz

Synopsis : L'histoire d'un homme qui gagne une maison au poker. Il s'y rend avec sa femme, malade, et sera accueilli par des personnages étranges et envahissants, soudés autour d'une figure oppressante et poétique, celle du fantôme de Léonore...

Avis : En temps normal je n'aurais pas parlé de ce film qui est à peine diffusé dans 14 salles en France. Toutefois allez regarder la bande annonce et vous comprendrez pourquoi ce film est à zapper. Une réalisation en vidéo horrible avec des acteurs médiocres.

mardi 2 juin 2009

Trailer "Star wars the old Republic" E3 2009

Magnifique enchainement. Juste après vous avoir parlé de "Fanboys" je publie le trailer du nouveau jeux Star-Wars qui vient d'être présenté à l'E3 (énorme salon du jeux vidéo de Los Angeles). Au début les adaptations de jeux vidéo Star Wars c'était pas trop ça mais un jour "Jedi Knight" est arrivé et ensuite "Knight of the old republic" ont enfin étaient des jeux à la hauteur des films. Voila le prochain jeux "Star Wars The Old Republic" qui sera un MMO/RPG.
Attention cette intro fait très mal et elle est sûrement à classer dans les meilleurs scènes de l'univers Star Wars jamais réalisées.

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