mercredi 27 mai 2009

Sortie du 27/05/09

Le festival de Cannes s'est clôturer dimanche, le monde du cinéma s'en remet petit à petit et relance la machine après toute cette quinzaine de strass et paillettes et de soirées peut être alcoolisé.
C'est donc après deux semaines de sorties cinés assez mineur voila que les distributeurs se remettent en route pour reprendre le rythme habituelle. Regardons ce qui est proposé sur nos écrans cette semaine.

Les deux films de la semaine :

Et oui d'habitude il n'y a qu'un film dans cette catégorie mais avec "Looking for Eric" de Ken Loach, et "Jusqu'en enfer" de Sam Raimi je me suis trouvé face à un choix Cornellien à faire entre passion et raison. Après une bonne dizaine de seconde de réflexion je me suis dit que de toute façon c'est mon blog et que je fais ce que je veux.

"Looking for Eric" de Ken Loach

Synopsis : Eric Bishop, postier à Manchester, traverse une mauvaise passe. Un soir, Eric s'adresse à son idole qui, du poster sur le mur de sa chambre semble l'observer d'un oeil malicieux. Que ferait à sa place le plus grand joueur de Manchester United ?

Avis : un an et demi aprés l'excellent et très dur "It's a free world" Ken Loach revient dans un style plus détendu avec sa comédie "Looking For Eric". Etrangement absent du palmarés du festival de Cannes malgré le très bon accueil lors de la projection (de toute façon quand les présidentes font du copinages pour remettre le trophé on se retrouve bien sûr avec des palmes d'or de merde) le duo Cantona/Loach a tout pour nous plaire et dans le monde libéral dans lequel nous vivons un réalisateur social comme Loach est vitale.



"Jusqu'en enfer" de Sam Raimi

Synopsis : Christine est une spécialiste en crédit immobilier, à qui l'on reproche d'être trop gentille. Pour redorer son image, elle va refuser le dossier d'une étrange vieille femme, Mrs Ganush. Mais sa cliente a le pouvoir de communiquer avec des démons...

Avis : Il l'a fait! Aprés avoir tourné la très bonne trilogie de blockbuster "Spiderman", et au passage réalisé le film le plus chére de l'histoire du cinéma avec le troisième opus toutefois moins bon, Sam Raimi revient dans le genre qui l'a fait connaitre aprés l'avoir laissé il y a 22 ans. Tournée avec le même budget que son excellente trilogie "Evil Dead" (20 millions de dollars) Raimi montre qu'il sait jongler entre les différents type de cinéma avec son retour dans le cinéma indépendant juste avant de rempiler pour un quatrième spiderman.



Les autres films de la semaine
:

"Un éclair de génie" de Marc Abraham

Synopsis : L'histoire de Robert Kearns, l'inventeur de l'essuie-glace intermittent pour pare-brise qui a passé la plus grande partie de sa vie à se battre contre les constructeurs automobiles de Detroit qui lui ont volé son invention...

Avis : Aujourd'hui on fait des biopic sur un peu n'importe qui (voir "Soeur Sourire" de Stijn Coninx) et c'est sûrement le cas ici. Mais bon ça intrigue quand même de savoir qu'on a put réaliser un film sur le gars qui a inventé les essuie-glaces. Peut être qu'au final il y'a quelque chose d'intéressant.



"The other man" de Richard Eyre

Synopsis : Peter découvre que sa femme a reçu des messages d'un homme dont il n'a jamais soupçonné l'existence. N'écoutant pas les conseils de sa fille, c'est un Peter blessé et plein de ressentiment qui s'envole pour Milan à la recherche du mystérieux Ralp.

Avis : Principal intêret du film? Liam Nesson. En dehors de ça l'histoire semble bien conventionelle mais il peut toujours y'avoir une surprise à l'arrivé.




Le film à zapper de la semaine :


"Quelque chose à te dire" de Cécile Telerman

Synopsis : Tout irait dans le meilleur des mondes chez les Celliers si Alice ne croisait pas "par hasard", un soir de déprime, Jacques, flic solitaire et désabusé, grain de sable qui viendra gripper les rouages parfaitement huilés de leurs névroses familiales.

Avis : C'est pas possible! Quoi qu'on fasse toute les deux semaines on a le droit à la comdéie gnangnan d'amour française nul sur les trentenaires. Et puis là on met le paquet que ce soit au niveau de l'histoire que des acteurs. En effet on retrouve Mathilde Seigner, pourtant à la base pas si mauvaise, dans son éniéme rôle du genre. Pareil pour Pascal Elbe, Charlotte Rampling etc... Hélas le film trouvera son public, quand les producteurs nous prennent pour des cons ont-ils tellement tort? Et hélas ce n'est pas le dernier film qu'on aura dans ce genre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Powered By Blogger