vendredi 5 mars 2010

"The Ghost writer" de Roman Polanski


« The Ghost Writer » provoque une étrange sensation chez celui qui le voit et qui est au courant de l'actualité de Roman Polanski, à peu près tout le monde sauf ceux qui vivent des des grottes. Sans tomber dans le fantasme en donnant au cinéastes des capacités de devin on ne peut tout de même pas s'empêcher de voir les similitudes entre l'histoire des différents protagonistes du film et l'arrestation brutale et récente du réalisateur.


En adaptant « Les hommes de l'ombres » de Robert Harris, Polanski met en place un thriller politique des plus prenant mener avec brio par Ewan McGregor avec l'aide du très classe Pierce 'James Bond' Brosnan. Le premier dans le rôle du nègre désigné pour écrire les mémoires de l'ancien premier ministre anglais et le second de le rôle de ce premier ministres. Jusque là rien de très troublant dans la similitude entre la fiction et la réalité. C'est dans le développement de l'histoire que vont commencer à apparaître des similitudes troublantes. Dans un premier temps le personnage d'Ewan McGregor doit se rendre dans la résidence surprotégé de l'ancien dirigeant pour travailler sur ces mémoires. Rapidement le film prend presque des allures de huis clos et cette villa devient une prison dans laquelle notre personnage principal se voit contraint de rester. Le parallèle se fait facilement entre cette situation et celle du réalisateur coincé dans sa résidence de Gstaad par ordre judiciaire. Dans un second temps c'est le personnage du premier ministre qui doit faire face à ses actes commis dans le passé qui ressurgissent soudainement et de façon inattendu. L'identification du réalisateur au personnage devient alors plus qu'évidente. Toutefois, « The Ghost Writer » est bien plus que ce vulgaire parallèle relevant plus d'une théorie digne d'un Jean Marie Bigard plutôt que d'un vrai travail de critique. Certes ces éléments donnent une autre résonance au films mais qui n'est dût qu'au hasard de la vie.


« The Ghost Writer » est avant tout un très bon thriller flirtant avec le polar. Sur la base d'un scénario assez conventionnel pour le genre Polanski met en scène une intrigue qui tient le spectateur du début à la fin. Avec son sens du montage et de la prise de vue le cinéaste réalise un film qui ne tourne jamais en rond et qui sans être une incessante suite de rebondissement arrive à se renouveler pour surprendre jusqu'à la fin.


La seule chose qui pourrait faire du mal à « The Ghost Writer » c'est son sujet qui est tellement ancré dans l'actualité géo-politique qu'il pourrait empêché le film de traverser les générations. En effet, sur la fin des années Bush/Blair on ne comptait plus les films traitant de la guerre en Irak ou des interventions occidentales au moyen orient. Maintenant que ces années sont révolues l'heure est au bilan mais aussi au jugement. Lorsque le personnage de Pierce Brosnan est assigné face à la justice pour ces décisions pendants le conflit c'est bien Tony Blair qui est jugé pour ces actes. Cela évoque bien des choses pour les spectateur d'aujourd'hui mais dans 30 ans le message de Polanski aura t il la même force?


Ce qui est sûr c'est que « The Ghost Writer » est un véritable pieds de nez de la part du réalisateurs à ceux qui l'attaquent et malgré sa situation hélas regrettable il montre qu'il n'a pas dit son dernier mot et qu'il sait toujours faire un aussi bon cinéma qui risque de rassembler tout le monde.



7,5/10

4 commentaires:

  1. Fumeux et bourré de fotes ! Bref, commentaire très nul, genre pseudo intello. Change d'occupation rapidement !!!

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  2. Quand on écrit "fotes" au lieu de "fautes", une seule solution s'impose : se taire !

    Les cons, ils osent tout et c'est même grâce à cela qu'on les reconnaît...

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  3. J'aime énormément lorsque quelqu'un est en désaccord avec ma critiques cela permet un vrai dialogues et d'éviter une certaine auto-satisfaction du type "ouai les gens sont d'accord avec moi". Dans ce cas là je pense que ça sert strictement à rien de te demander plus de renseignements sur ton opinion car tu correspond bien à l'époque kikoololmdr dans laquelle le net est en ce moment. On se masturbe sur nos propres commentaires et se croyant le roi du monde derrière son écran. En tout cas merci à toi pour la qualification d'intello ça prouve qu'au moins mes articles ne sont pas compréhensible pour les gens de ton espèce et ça ça me rassure.

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  4. Effectivement j'ai aussi directement pensé à l'actu de Polanski pour ce film qui signe un thriller incontestablement personnel. Cela dit ça reste étonnamment efficace!

    http://cine-emotions.blog4ever.com/blog/index-321516.html

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